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Le Parti Communiste du Doubs apporte son soutien plein et entier à son militant, qui fait l’objet d’un véritable lynchage sur les réseaux sociaux. Dimanche, alors que des individus du groupuscule d’extrême droite Nemesis manifestaient leur haine, en faisant un lien entre les agressions sexuels et les étrangers, ce dernier s’est interposé pour déchirer leur propagande lors d’une manifestation festive et culturelle à Dole. Filmé, cet homme et sa famille ont été jetés en pâture sur la toile. Coordonnées, noms et prénoms et adresse ont été diffusés.  Une mise à prix de sa tête a même été lancée, incitant à l’agression de cette personne.

Ce n’est pas la première fois que de tels agissements ont lieu et sont diffusés sur les réseaux sociaux. Il y a quelques jours, la permanence du Parti Communiste a été vandalisée à Dole. Régulièrement, les têtes d’élus de gauche sont également mises à prix sur certains sites internet. Dernièrement, c’est l’élu communiste bisontin Hasni Halem et Anne Vignot, la maire de Besançon,  qui en ont fait les frais.

L'interview de la rédaction / Christophe Lime

Ecrire au ministre de la Justice et au Garde des Sceaux

Face à cette déferlante en ligne, le Parti Communiste du Doubs a enregistré les propos tenus et les a mis à disposition de la justice. Une lettre sera prochainement envoyée au Procureur de la République pour qu’il instruise cette affaire. Christophe Lime et ses camarades n’entendent pas en rester là. Un courrier devrait également être envoyé au ministre de l’Intérieur et au Garde des Sceaux. « Il faut que cela cesse avant qu’il se produise quelque chose d’irrémédiable Â» explique Christophe Lime. Et de poursuivre : « Il faut que cette montée de la violence dans la société cesse. Nous estimons que les digues du respect de la République sont en train de sauter. C’est à l’état régalien de rétablir la République à l’intérieur de notre pays Â».

L'interview de la rédaction / Christophe Lime

Les différences remises en cause

Christophe Lime constate que « le respect des différences et de la liberté n’est plus assuré Â». Il appelle à la mobilisation et invite ceux qui ont le courage de se lever contre ces faits à le faire. « Il faut dire stop. C’est dans l’ADN des élus communistes, historiquement depuis 120 ans, depuis que le PC existe Â» explique-t-il.

Ce vendredi 24 mai, le tribunal correctionnel de Besançon rendra sa décision au procès de Jonathann Daval pour dénonciation calomnieuse. Rappelons que Daval avait accusé son beau frère Grégory Gay d’être l’auteur du meurtre de sa compagne Alexia Daval. Lors de l’audience du 10 avril dernier, le Procureur de la République de Besançon avait  requis la relaxe.

Après l’incident survenu lors de la manifestation « Cirque et fanfares Â», à Dole, ce dimanche 20 avril, la ville a décidé de porter plainte pour « troubles à l’ordre public Â» contre le collectif identitaire Némésis. Comme lors du Carnaval de Besançon, deux militantes de ce  groupuscule d’extrême droite, ont brandi une banderole et des pancartes faisant le lien entre étrangers en situation irrégulière et violences sexuelles. On pouvait notamment y lire : « violeurs étrangers dehors Â».

A l’appel de l’intersyndicale, les blocages des maisons d’arrêt se poursuivent ce vendredi après l’attaque mortelle d’un fourgon pénitentiaire survenu mardi dans l’Eure. A Besançon, une cinquantaine d’agents  se sont encore rassemblés ce jour, devant la prison, pour exprimer leur colère, leur tristesse et dénoncer leurs conditions de travail. Pour l’heure, un retour à la normale n’est pas envisagé, tant que les propositions du ministre seront jugées insuffisantes et peu précises.

PRISON BESANCON

A Besançon, comme ailleurs, les agents sont déterminés à poursuivre leur mouvement. Et ce, même si cette mobilisation perturbe le fonctionnement de la structure. Christophe Vernerey, représentant local Ufap-Unsa justice, regrette que les nombreuses difficultés précédemment exprimées n’aient pas été entendues par leur autorité de tutelle. « Une prise de conscience qui aurait pu éviter le drame qui est survenu Â», selon lui. Â« Cela aurait pu être n’importe lequel d’entre-nous Â» termine  notre interlocuteur.

Un individu devra s’expliquer en octobre prochain devant le tribunal correctionnel de Besançon. Le 13 mai dernier, place de l’Europe, à Besançon, il a outragé et proféré des menaces en direction des policiers, qui s’apprêtaient à le verbaliser, ainsi qu’un ami, pour occupation illégale de hall d’immeuble. Les deux individus sont défavorablement connus des services de police pour des faits de trafic de stupéfiants.

A Besançon. Le 13 mai dernier, les policiers ont constaté qu’un homme, interpellé à la suite d’un vol, survenu au magasin « Monoprix Â» du centre-ville, faisait l’objet d’une fiche d’interdiction judiciaire et administrative, lui interdisant de paraître dans le département du Doubs. Au cours de son audition, il a reconnu les faits. Il a expliqué qu’il avait fait le déplacement pour rendre visite à sa mère malade. Il s’est vu remettre une convocation pour comparaître, en octobre prochain, devant le tribunal correctionnel de Besançon.

Des militants des collectifs ANV Cop21, Extinction Rébellion Besançon et Résistance à l’Agression Publicitaire se sont mobilisés ce vendredi matin, à Besançon,  pour soutenir un militant anti-pub qui comparaît devant la justice suite à une action contre la publicité. Il est poursuivi par la justice suite à une plainte de l’entreprise JC Decaux. Ses soutiens s’opposent « fermement Â» à toute condamnation, « compte tenu de la légitimité de la lutte contre la publicité dans l’espace public et l’absence de dégâts matériels liés à son action Â».

Selon ces collectifs, ceux qui ne respectent pas les règles en vigueur ne sont pas ceux que l’on croit. Les militants pointent des manquements en matière d’application de la loi.  Tout en rappelant, qu’à compter de ce lundi,   l’entreprise Decaux devra appliquer le règlement local de la publicité de Besançon. Ce que les associations ne croient pas.

 

Désobéissance civile

Pour ces deux collectifs, l’inertie des autorités et les conséquences, non prises en compte, de la publicité sur la voie publique dans les domaines de la santé,  du social, de l’éducation et de l’environnement, obligent leurs militants à défier l’autorité. Selon eux, « la désobéissance civile est une nécessité Â». C’est tout le contenu du message qu’ils veulent faire entendre. « La surconsommation, le surendettement, la détérioration du climat Â» font partie des causes pointées. Ces associations y voient « une forme d’agression permanente Â» et une communication inutile, sélective et dangereuse, en direction de tous les publics, et plus particulièrement chez les enfants et les adultes non avertis.

L'interview de la rédaction : Téo Gallego, militant bisontin

Deux individus ont été interpellés à Besançon, rue Léonard de Vinci, le 30 avril dernier, à 18h, lors d’une transaction de stupéfiants. L’un d’eux était en possession d’un gramme d’héroïne. Le second possédait 570 euros. Si le second individu a reconnu les faits. Le premier a mis plus de temps, après avoir tenté de se défausser.

Une perquisition, menée à son domicile, a permis de découvrir une balance électronique, lui servant à peser sa consommation personnelle, ainsi que des sachets de conditionnement, dans lesquels il avoua cacher des billes d’airsoft.

Le premier, âgé de 21 ans, a été condamné à sept mois de prison avec sursis. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Le second, âgé de 55 ans, sera convoqué ultérieurement pour convenir des modalités de sa peine, et notamment l’exécution de sa peine de six mois d’emprisonnement.

Un homme et une femme, âgés de 38 et 36 ans, ont respectivement a été condamnés à huit mois de prison avec sursis et deux ans d’emprisonnement, dont un avec sursis probatoire pendant deux ans. Le 30 avril dernier, ils ont été interpellés sur un point de deal à Besançon sur le secteur des rues de Dole et Schlumberger. Au domicile du dealer, la femme, les policiers ont découvert plus de 3 kilos de cannabis, 30 grammes de cocaïne et 1.540 euros.

L’acheteur était en possession de 317 grammes de cannabis et 15 grammes de cocaïne. La perquisition menée à son domicile n’a rien donné. Au cours de son audition, l’homme expliqua qu’il travaillait en Uber Shit. Quant à la femme, elle précisa qu’elle continuait de ravitailler le propriétaire de la marchandise, qui avait été retrouvée chez elle.

Un homme de 33 ans a tenté de fausser compagnie aux policiers jeudi après-midi, à Besançon, rue de Chalezeule. Les effectifs de police ont croisé cette automobile, qui faisait l’objet d’un défaut d’assurance. Lors du contrôle, le trentenaire, sorti de son véhicule, contestait être le conducteur. Il a finalement été interpellé, conduit au commissariat de la Gare d’Eau, et placé en garde à vue.