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Le racing Besançon accueille une nouvelle recrue en provenance du Besançon Football. Ainsi, le gardien de but Thibault Ontani change de maillot. Il est la 3è recrue en provenance de la formation voisine. Un nouveau renfort pour le coach Jean-Marc Trinita

Ex-international tricolore et pièce maitresse du FCSM de 2008 à 2012, Marvin Martin nous fait l’honneur d’être le deuxième invité de l’Euro de Plein Air. L’Ultimo Diez, qui joue depuis 2 saisons à Chambly, est revenu à notre micro sur sa carrière et sur l’Euro actuel. Entretien.

Marvin bonjour. Parlons dans un premier temps de tes débuts dans le foot. Comment es-tu « tombé » dans ce sport ?

Bonjour, c’est un peu tout. Les potes, j’ai une famille qui a toujours aimé ça aussi, tout ça réunit fait que j’ai baigné dedans on va dire.

Tu avais déjà des idoles ?

Oui, mon idole ça a toujours été Zidane. Après, il y a eu l’époque Xavi-Iniesta aussi que j’ai beaucoup aimé, ça jouait vraiment au football.

À l’âge de 8 ans, tu pars jouer à Montrouge. C’est un club amateur d’Ile-de-France assez connu pour avoir sorti de nombreux joueurs pros. Raconte nous un petit peu cette époque.

Ça se passait super bien. On a toujours eu une bonne équipe. Moi notamment, je jouais avec Hatem (Ben Arfa). On a gagné le championnat des Hauts-de-Seine, la Coupe de Paris… C’est vraiment des souvenirs inoubliables. On avait un super coach Daniel Ravaudey, et c’est vrai que cette période nous a marqué parce que c’était des super compétitions pour les jeunes, c’était vraiment le plaisir du football avant tout.

En 2002 tu pars de ton Ile-de-France natale pour la Franche-Comté et le centre de formation de Sochaux. J’imagine que ça ne doit pas être simple à 14 ans de quitter sa famille du jour au lendemain pour un endroit qu’on ne connait pas.

Au début ouais. Je ne vais pas dire que c’est dur parce que tu sais pourquoi tu pars, et même à cet âge là, je savais que je voulais devenir footballeur. Mais c’est vrai qu’être loin de sa famille, de ses amis, ce n’est jamais évident. Avec les gars du centre, on se serre les coudes, et puis le fait qu’on soit la pour notre passion facilite les choses.

6 ans plus tard, en 2008, tu fais ta première apparition chez les pros en rentrant au Vélodrome. J’imagine qu’il y a pire comme baptême du feu ?

(Rires) Oui, c’est clair ! C’est un souvenir exceptionnel dans un super stade. Pour une première, on ne peut pas rêver mieux, à part gagner le match peut-être.

C’est le début de ta carrière sochalienne qui durera 4 ans. Ce qui revient le plus souvent c’est évidemment la saison 2010/2011. Quels souvenirs en gardes-tu ?

FCSMMartin

C’était extraordinaire. C’est une saison où on était tous au top, avec un groupe qui vivait super bien. Nous, les jeunes, étions bien encadrés par les anciens. Lorsqu’il y a une aussi bonne alchimie dans un vestiaire, tu le ressens aussi sur le terrain. 

Comment tu expliques que cette saison se soit si bien passée ?

On sortait de plusieurs saisons compliquées, où il fallait maintenir le club. Je pense que ça nous a forgé. Il y a aussi l’approche tactique du coach. Il a tout fait pour nous mettre dans les meilleures conditions possibles. Quand on voit l’effectif et comment on jouait, c’était extrêmement offensif, et tous les coachs n’auraient pas pris ce risque là. 

Au bout de cette saison, tu découvres l’Équipe de France. Comment tu réagis en l’apprenant ?

On était au restaurant avec Ryad (Boudebouz), et toute l’équipe. On a fait un repas, il y avait même les journalistes qui étaient venus filmer, et je l’ai appris en direct à la télévision. Y’a pas de mots pour décrire ce que j’ai ressenti. Il y avait certes un peu de pression, mais c’était surtout de la joie, de la fierté, un moment extraordinaire.

On parlait de ton baptême de feu en Ligue 1 au Vélodrome, je pense que ton baptême de feu chez les Bleus, c’est pas mal non plus !

(Rires) Ouais c’est clair ! C’est mon plus beau souvenir. Il y a une fierté, un truc en plus, quand tu joues pour ton pays. Marquer deux buts comme ça dans une rencontre où on perdait 1-0, c’est un moment gravé à vie dans ma mémoire.

Un an plus tard tu es sélectionné pour l’Euro. Raconte nous le quotidien lorsqu’on vit une grande compétition comme celle là de l’intérieur.

C’est que des moments de kiff. Il y a la préparation où ça reste encore à peu près normal, mais quand ça commence, tu vois tout ce qui se passe à l’extérieur. L’engouement, l’ambiance dans et autour des stades, c’est vraiment magnifique, ça a un gout à part. Je n’en ai que des bons souvenirs, avec tous ces pays, tous ces supporters, c’était vraiment incroyable.

" Contre l’Allemagne, Pogba a été impressionnant, mais comme toute l’équipe"

L’Euro 2012, c’est aussi l’occasion de se mesurer aux plus grands joueurs. Est-ce qu’un joueur en particulier t’a marqué ?

C’est plus une équipe, l’Espagne. À cette époque là, c’était vraiment la meilleure équipe du monde. On les rencontre en 1/4 et c’est dommage parce qu’ils étaient imprenables. Ils jouaient sans attaquant pourtant, c’était Cesc Fabregas devant, mais c’était juste trop fort.

Dans cette liste des Bleus en 2012, il y a déjà un certain Karim Benzema. 9 ans plus tard, il vient de faire son retour en Équipe de France. Comment tu l’as senti pendant ce premier match face à l’Allemagne, et pendant les rencontres de préparation ?

Très bien, comme à son habitude. C’est un joueur extraordinaire, on sent que les autres ont envie de jouer avec lui, le cherche sur le terrain. Il sent le football, il joue avec tout le monde.

Plus globalement sur les Bleus, quel est ton ressenti ?

L’Équipe de France actuellement, c’est incroyable. Je pense que quand tu es d’une autre sélection et que tu t’apprêtes à jouer la France, t’as un peu peur, parce qu’il y a des joueurs extraordinaires, et ça va à 10 000km/h. Ils sont forts dans tous les points, sur chaque ligne, et avec Karim en plus, c’est presque injouable.

Sur l’Euro actuel. Est-ce que des équipes t’ont impressionné ?

L’Italie, je pense que c’est très très costaud, ils ont encore gagné 3-0 contre la Suisse. La Belgique aussi, même s’ils avaient quelques joueurs absents, vont monter en régime.

Si je te demande un pronostic pour la victoire finale, et pour le titre de meilleur joueur, tu me réponds ?

La France déjà, c’est certain ! Après pour le joueur, c’est difficile. Contre l’Allemagne, Pogba a été impressionnant, mais comme toute l’équipe. Rabiot a aussi fait un gros match, Kanté comme à son habitude. J’aimerai bien que ce soit Karim (Benzema), mais ça peut être Kylian (Mbappe), Griezmann qui fait énormément d’efforts… Même un remplaçant peut l’être tellement les Bleus sont forts.

Une dernière question plus personnelle, sur ton avenir. Tu es en fin de contrat avec Chambly, est-ce que tu sais déjà ce qui se passera pour toi la saison prochaine ?

J’aimerai bien continuer avec un bon projet. J’ai envie d’apporter mon expérience, de prendre du plaisir surtout. Je ne suis pas du tout dans l’optique financier, je veux retrouver un groupe comme à Reims où j’ai vécu deux saisons magnifiques. Je ne sais pas si j’aurais cette chance là, mais je l’espère.

Pourquoi ne pas passer un coup de fil à Omar Daf pour un retour à Bonal ?

(Rires) Ouais, ce serait magnifique ! On verra bien.

A un mois de l’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) a choisi de promouvoir ses valeurs et sa culture en organisant ce mercredi 23 juin la journée de l’olympisme. A Besançon, elle se déroulera au stade Léo Lagrange. A cette occasion, 50 associations seront présentes pour présenter leur offre sportive.

Pour donner encore plus d’ampleur à cet évènement, la Ville de Besançon a décidé d’inviter quelques-uns de ses plus grands ambassadeurs. Ainsi, la handballeuse Sandrine Delerce, l’haltérophile David Matam et le cycliste Morgan Kneisky seront au rendez-vous. On notera également la présence de l’universitaire bisontin Eric Monnin, porteur officiel de la flamme 2020.

Hier, la Doubiste Juliette Labous, originaire de Roche-Lez-Beaupré, près de Besançon, a pris la deuxième place du contre-la-montre des Championnats de France de cyclisme.

La championne de France sortante a été devancée par la Bretonne Audrey Cordon-Ragot. Une victoire et un titre acquis sur un parcours de 26,3 kilomètres entre Thaon-les-Vosges et Épinal.

Après les départs de Murat Kozan, Kevin Lavieille et Jean-Dieudonné Biog, le jeu intérieur bisontin se reconstitue progressivement dans l'optique de la prochaine saison de Nationale 1 qui débutera le 23 septembre.

Ainsi, le BesAc annonce l'arrivée de Guillaume Valayer, qui évoluait la saison dernière sous les couleurs de Dax. Agé de 25 ans, Valayer est la deuxième recrue bisontine, après le Guadeloupéen Luidgy Laporal, en provenance de Caen.

Une nouvelle recrue est annoncée au Racing Besançon. Ainsi, pour sa nouvelle saison en national 3, le club bisontin pourra compter sur Franklin Anzite.

Le défenseur arrive du club voisin et ennemi du Besançon Football (BF). Avec Victor Pillot, également en provenance du BF, Jean Marc Trinita renforce sa défense.

On connaît le nom du futur entraîneur de Jura Sud après le départ de Pascal Moulin. La direction du club a confié la gestion de son équipe fanion, qui disputera cette année encore le championnat de nationale 2, à Valentin Guichard.

Ce jeune entraîneur diplômé de 30 ans, ex défenseur des Marines, était depuis la saison 2016/2017 responsable de la section sportive du club.

Ce dimanche 13 juin, la plage d'Osselle accueille la 10è édition de l'épreuve mondiale de paratriathlon. Une manche qualificative pour les Jeux Olympiques de Tokyo. A l'organisation de cet évènement, qui accueille près de 80 athlètes, représentant 24 nations, venus du monde entier, Le Besançon Triathlon . Plus de 120 bénévoles sont mobilisés pour assurer la bonne tenue de cette compétition internationale. Le coup d'envoi sera donné à 9h. La dernière arrivée est programmée à 12h. Le podium sera connu à 12h30.

Pour cette année encore, ils sont venus des quatre coins du monde, avec un seul objectif celui de décrocher le fameux sésame qui les conduira au Japon cet été. Un rêve pour tous les sportifs de haut niveau. Rappelons que les Jeux Olympiques de Tokyo se dérouleront du 24 août au 5 septembre.
Mesures sanitaires strictes

Bien évidemment en raison des conditions sanitaires du moment, la manifestation a dû être repensée. A l'issue des différentes courses, un classement sera donné. Six catégories ont ainsi été établies. Elles tiennent compte des handicaps des participants. Une compétition très technique, mais surtout très spectaculaire. Sans chauvinisme aucun, il faut bien avouer que le paratriathlon d'Osselle est très plébiscité par les compétiteurs. Su dureté, sa convivialité, l'écrin de verdure dans lequel il se déroule en font un parcours unique au monde. Que dire également de la convivialité qui s'y dégage.

David Travadon

Une mauvaise nouvelle pour le monde du cyclisme franc-comtois. Après être tombé samedi lors du contre-la-montre au Tour de Suisse, Alexis Vuillermoz est contraint d'annuler sa participation au Tour de France, dont le coup d'envoi sera donné le 26 juin prochain. Son équipe a annoncé une indisponibilité d'au moins 10 semaines.