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A l’appel de l’intersyndicale, les blocages des maisons d’arrêt se poursuivent ce vendredi après l’attaque mortelle d’un fourgon pénitentiaire survenu mardi dans l’Eure. A Besançon, une cinquantaine d’agents  se sont encore rassemblés ce jour, devant la prison, pour exprimer leur colère, leur tristesse et dénoncer leurs conditions de travail. Pour l’heure, un retour à la normale n’est pas envisagé, tant que les propositions du ministre seront jugées insuffisantes et peu précises.

PRISON BESANCON

A Besançon, comme ailleurs, les agents sont déterminés à poursuivre leur mouvement. Et ce, même si cette mobilisation perturbe le fonctionnement de la structure. Christophe Vernerey, représentant local Ufap-Unsa justice, regrette que les nombreuses difficultés précédemment exprimées n’aient pas été entendues par leur autorité de tutelle. « Une prise de conscience qui aurait pu éviter le drame qui est survenu », selon lui. « Cela aurait pu être n’importe lequel d’entre-nous » termine  notre interlocuteur.

Un individu devra s’expliquer en octobre prochain devant le tribunal correctionnel de Besançon. Le 13 mai dernier, place de l’Europe, à Besançon, il a outragé et proféré des menaces en direction des policiers, qui s’apprêtaient à le verbaliser, ainsi qu’un ami, pour occupation illégale de hall d’immeuble. Les deux individus sont défavorablement connus des services de police pour des faits de trafic de stupéfiants.

A Besançon. Le 13 mai dernier, les policiers ont constaté qu’un homme, interpellé à la suite d’un vol, survenu au magasin « Monoprix » du centre-ville, faisait l’objet d’une fiche d’interdiction judiciaire et administrative, lui interdisant de paraître dans le département du Doubs. Au cours de son audition, il a reconnu les faits. Il a expliqué qu’il avait fait le déplacement pour rendre visite à sa mère malade. Il s’est vu remettre une convocation pour comparaître, en octobre prochain, devant le tribunal correctionnel de Besançon.

Des militants des collectifs ANV Cop21, Extinction Rébellion Besançon et Résistance à l’Agression Publicitaire se sont mobilisés ce vendredi matin, à Besançon,  pour soutenir un militant anti-pub qui comparaît devant la justice suite à une action contre la publicité. Il est poursuivi par la justice suite à une plainte de l’entreprise JC Decaux. Ses soutiens s’opposent « fermement » à toute condamnation, « compte tenu de la légitimité de la lutte contre la publicité dans l’espace public et l’absence de dégâts matériels liés à son action ».

Selon ces collectifs, ceux qui ne respectent pas les règles en vigueur ne sont pas ceux que l’on croit. Les militants pointent des manquements en matière d’application de la loi.  Tout en rappelant, qu’à compter de ce lundi,   l’entreprise Decaux devra appliquer le règlement local de la publicité de Besançon. Ce que les associations ne croient pas.

 

Désobéissance civile

Pour ces deux collectifs, l’inertie des autorités et les conséquences, non prises en compte, de la publicité sur la voie publique dans les domaines de la santé,  du social, de l’éducation et de l’environnement, obligent leurs militants à défier l’autorité. Selon eux, « la désobéissance civile est une nécessité ». C’est tout le contenu du message qu’ils veulent faire entendre. « La surconsommation, le surendettement, la détérioration du climat » font partie des causes pointées. Ces associations y voient « une forme d’agression permanente » et une communication inutile, sélective et dangereuse, en direction de tous les publics, et plus particulièrement chez les enfants et les adultes non avertis.

L'interview de la rédaction : Téo Gallego, militant bisontin

Deux individus ont été interpellés à Besançon, rue Léonard de Vinci, le 30 avril dernier, à 18h, lors d’une transaction de stupéfiants. L’un d’eux était en possession d’un gramme d’héroïne. Le second possédait 570 euros. Si le second individu a reconnu les faits. Le premier a mis plus de temps, après avoir tenté de se défausser.

Une perquisition, menée à son domicile, a permis de découvrir une balance électronique, lui servant à peser sa consommation personnelle, ainsi que des sachets de conditionnement, dans lesquels il avoua cacher des billes d’airsoft.

Le premier, âgé de 21 ans, a été condamné à sept mois de prison avec sursis. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Le second, âgé de 55 ans, sera convoqué ultérieurement pour convenir des modalités de sa peine, et notamment l’exécution de sa peine de six mois d’emprisonnement.

Un homme et une femme, âgés de 38 et 36 ans, ont respectivement a été condamnés à huit mois de prison avec sursis et deux ans d’emprisonnement, dont un avec sursis probatoire pendant deux ans. Le 30 avril dernier, ils ont été interpellés sur un point de deal à Besançon sur le secteur des rues de Dole et Schlumberger. Au domicile du dealer, la femme, les policiers ont découvert plus de 3 kilos de cannabis, 30 grammes de cocaïne et 1.540 euros.

L’acheteur était en possession de 317 grammes de cannabis et 15 grammes de cocaïne. La perquisition menée à son domicile n’a rien donné. Au cours de son audition, l’homme expliqua qu’il travaillait en Uber Shit. Quant à la femme, elle précisa qu’elle continuait de ravitailler le propriétaire de la marchandise, qui avait été retrouvée chez elle.

Un homme de 33 ans a tenté de fausser compagnie aux policiers jeudi après-midi, à Besançon, rue de Chalezeule. Les effectifs de police ont croisé cette automobile, qui faisait l’objet d’un défaut d’assurance. Lors du contrôle, le trentenaire, sorti de son véhicule, contestait être le conducteur. Il a finalement été interpellé, conduit au commissariat de la Gare d’Eau, et placé en garde à vue.

Un homme de 31 ans, soupçonné d’être l’auteur de violences volontaires avec arme, le 10 avril dernier, à Besançon, a été interpellé le 16 avril. C’est sa mère qui a signalé sa présence à leur domicile, après plusieurs jours d’errance. Le trentenaire a été placé en détention provisoire. Une expertise psychiatrique sera effectuée le 30 avril. Au cours de son audition, il a reconnu les faits. Expliquant l’existence d’un différend avec sa victime, sur fonds de produits stupéfiants.

Un individu de 22 ans, sans domicile fixe, a été interpellé le 14 avril dernier à Besançon. Ce jeune homme serait impliqué dans un double vol au préjudice du « Garage des Chaprais » et de deux de ses clients, avec un autre personnage. Le second est parvenu à prendre la fuite en voiture. Il n’a toujours pas été appréhendé.

Les policiers ont été alertés par une personne, apercevant deux individus au sein de l’enseigne. L’un d’eux essayant de dérober une moto. Le propriétaire du véhicule volé a déposé plainte. Lors de son audition, le malfrat présumé a reconnu les faits. Il ajouta  avoir commis ces vols avec un deuxième homme, qui serait également sans domicile fixe.  Il sera jugé le 17 avril en comparution immédiate.

Certains n’y verront que de la communication, d’autre diront le contraire. La Préfecture du Doubs vient de communiquer les chiffres de la dernière opération « Place Nette », qui s’est déroulée du 8 au 12 avril dernier dans le département. Durant cinq jours et sur l’ensemble du département, 500 militaires de la gendarmerie nationale du Doubs renforcés par trois unités d’intervention du PSIG, deux pelotons de gendarmerie mobile GUEPARD, plusieurs équipes cynophiles ainsi que des drones et un hélicoptère, ont été déployés. Au total, ce sont plus de 4500 personnes, plus de 3500 véhicules, neuf gares et quatre trains de voyageurs qui ont ainsi été contrôlés lors de cette opération.

Ce qui a permis l’interpellation de 31 personnes. Plus de 40.000 euros d’avoirs criminels ont été saisis. On notera également la saisie ou l’immobilisation de quatre véhicules. La gendarmerie nationale a relevé 111 infractions au code de la route, dont 30 délits, pour 3.500 véhicules contrôlés.