Choix du secteur :
Se connecter :
 

L’ARS Bourgogne-Franche-Comté tenait une conférence de presse ce lundi matin, afin d’évoquer la mise en place du nouveau Projet Régional de Santé (PRS) 2023-2028, cette feuille de route des actions de la santé pour les 5 ans à venir. Agnès Hochart, directrice territoriale du Doubs pour l’ARS Bourgogne-Franche-Comté, et ses collaborateurs, en ont profité pour dresser le bilan de la campagne de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) qui a débuté au mois de septembre.

Une campagne nationale d’information a été lancée le 4 septembre dernier pour sensibiliser à la vaccination contre les papillomavirus humains, et proposée dès la rentrée à tous les collégiens de 11 à 14 ans. Plus de 32.000 élèves de 5èmes Ã©taient concernés en Bourgogne-Franche-Comté. Cette première phase a commené le 2 octobre et se déroulera jusqu’au 22 décembre, avant un second temps prévu lors des mois d’avril, mai et juin 2024 pour la deuxième dose. Initialement, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté espérait atteindre l’objectif d’un taux vaccinal de 30%. Aujourd’hui, ce sont 18% des élèves de 5ème qui ont été vaccinés.

« C’est la première année qu’on met en place cette vaccination dans les collèges, directement auprès des élèves de 5èmes. On a quand même un taux de vaccination de 18%, et c’est déjà très satisfaisant, parce qu’on sait que nos jeunes sont plutôt bien vaccinées dans le Doubs. Forcément, on n’atteint pas l’objectif de 30% initial, mais on est satisfait, et surtout, on a réussi à vacciner autant de garçons que de filles, alors que nous avions au contraire plutôt un déficit de garçons vaccinés. On voit qu’on progresse vraiment sur la compréhension de l’utilité de ce vaccin Â» souligne Agnès Hochart. Aujourd’hui en France, la couverture vaccinale reste bien en deçà de l’objectif de 80% à l’horizon fixé dans la stratégie de lutte contre les cancers, puisqu’elle n’est que de 41,5% chez les filles et de 8,5% chez les jeunes garçons, pour lesquels la vaccination n’est effective que depuis 2 ans. A ce niveau-là, pari réussi pour l’ARS Bourgogne-Franche-Comté, puisque la vaccination a concerné 49% de garçons et 51% de filles.

La vaccination contre les HPV est recommandée par la Haute autorité de santé pour toutes les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans révolus. Elle prévient jusqu’à 90% d’infections souvent non symptomatiques, mais à l’origine de lésions précancéreuses et/ou de cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin ou encore de l’anus. Actuellement, la couverture vaccinale demeure encore insuffisante en France. En 2022, elle s’établissait à 51% chez les filles en Bourgogne-Franche-Comté (pour 47% au niveau national) et moins de 12% chez les garçons (pour 13% au niveau national). Débutée en septembre 2023, cette campagne sera désormais renouvelée tous les ans pour tous les élèves de 5ème du département.

Une campagne nationale d’information a été lancée le 4 septembre dernier pour sensibiliser à la vaccination contre les papillomavirus humains, proposée dès cette rentrée à tous les collégiens de 11 à 14 ans. Plus de 32.000 élèves de 5èmes sont concernés en Bourgogne-Franche-Comté. Cette première phase a débuté le 2 octobre et se poursuivra jusqu’au 22 décembre, avant un second temps prévu aux mois d’avril, mai et juin pour la deuxième dose.

 

Recommandée par la Haute Autorité de Santé pour toutes les filles et tous les garçons âgés de 11 à 14 ans révolus, la vaccination contre les HPV prévient jusqu’à 90% d’infections souvent non symptomatiques, mais à l’origine de lésions précancéreuses et/ou de cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin ou encore de l’anus. Actuellement, la couverture vaccinale demeure encore insuffisante en France. En 2022, elle s’établissait à 51% chez les filles en Bourgogne-Franche-Comté (pour 47% au niveau national) et moins de 12% chez les garçons (pour 13% au niveau national). « L’objectif c’est d’éradiquer ce virus qui provoque chaque année 6000 cancers en France Â» indique Agnès Hochart, directrice territoriale du Doubs de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté. « On peut bien sûr se faire vacciner au-delà de 14 ans, en revanche ça demandera une dose de plus, il en faudra 3 au lieu de 2 Â» ajoute-t-elle.

 

IMG_2909.jpg

Patrice Durand, inspecteur d'Académie du Doubs et Agnès Hochart, directrice territoriale du Doubs de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté.

 

Cette campagne de vaccination a débuté dans les collèges du département du Doubs le 2 octobre dernier. Une douzaine ont déjà participé à cette campagne, comme ça a été le cas à Mouthe, Quingey, Pontarlier, Maîche, Roulans ou encore Rougemont. Ce vendredi matin, le rendez-vous se tenait au collège Stendhal de Besançon. « On s’est rendu dans une dizaine de collèges déjà, et on va continuer jusqu’au mois de décembre, en passant par les 62 collèges du Doubs. Avant de revenir au printemps prochain pour la deuxième dose Â» souligne Agnès Hochart. « L’objectif est d’atteindre 80% de couverture vaccinale dans quelques années, pour éliminer complétement ce virus, et de ce fait, les cancers générés par ce dernier Â» conclut la directrice territoriale du Doubs de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté.

 

Agnès Hochart, directrice territoriale du Doubs de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté : 

 

Face à la diffusion du virus Monkeypox (variole du singe), l’ARS Bourgogne-Franche-Comté coordonne l’offre de vaccination préventive qui se met en place dans tous les départements de la région. 15 cas de Monkeypox sont recensés à ce jour en Bourgogne-Franche-Comté par Santé publique France. Dans son avis du 7 juillet dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande la vaccination préventive des personnes les plus exposées au virus :

-les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans, multipartenaires et sans protection ;

-les personnes en situation de prostitution, ainsi que les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle. La vaccination peut également être proposée au cas par cas aux professionnels prenant en charge les personnes malades.

Les personnes volontaires et concernées peuvent accéder à la vaccination sur la base d’une auto- déclaration de leur statut pour la vaccination, après évaluation de la balance bénéfice-risque individuelle de cette vaccination. Les personnes rapportant un contact à risque avec une personne malade peuvent également accéder de la même manière à la vaccination. Le schéma vaccinal est constitué de deux doses espacées de 28 jours, réduit à une dose pour les personnes ayant déjà été vaccinées contre la variole et porté à trois doses pour les personnes immunodéprimées.

Dès le 12 janvier prochain, un second centre de vaccination prendra place dans la salle Espace Rives du Doubs, au 12 rue du Puits à Doubs jusqu’au 30 mars 2022. Il abritera 3 nouvelles lignes de vaccination, en complément des 3 lignes déjà existantes au centre de vaccination de Pontarlier. Il sera ouvert aux mêmes horaires que son homologue pontissalien : du lundi au samedi, de 8h à 17h. 

En ce début d’année 2022, la ville de Besançon s’active pour accélérer la campagne de vaccination. Marqué par la recrudescence spectaculaire des contaminations de COVID-19, ce début d’année sera encore une fois synonyme de lutte contre l’épidémie. Pour pallier la fermeture du centre de vaccination de Micropolis, la ville de Besançon va ouvrir deux nouveaux sites. La polyclinique de Franche-Comté accueillera les personnes désirant se faire vacciner dès le 10 janvier, tandis que le gymnase Résal accueillera le public à partir du 17 janvier. L’objectif est de vacciner 4 000 à 5 000 personnes par semaine à Besançon.  

 

 

À la suite de la décision du préfet du Doubs de fermer le centre de vaccination de Micropolis, 4 autres centres seront créés, deux à Besançon, un à Saint-Vit et un dernier à Saône. L’objectif est notamment de permettre aux habitants de la couronne périurbaine de se vacciner au plus proche de chez eux.


Livraison des doses prévues pour le 10 janvier

Le centre de vaccination ouvrira ses portes le 10 janvier. Même si tout est déjà prêt pour permettre aux gens de se vacciner, seules les doses manquent à l’appel. Elles seront livrées au centre le 10 janvier. 1000 doses de vaccin Moderna seront reçues. Les prises de rendez-vous se font via la plateforme Doctolib, ou par le biais de la maison France Services de Saône. Les personnes âgées de plus de 65 ans pourront s’y rendre sans rendez-vous. Le succès est déjà au rendez-vous puisque tous les rendez-vous suivant les trois jours d’ouverture ont déjà trouvé preneurs.
 

Interview de la rédaction, Benoit Vuillemin (Maire de Saône) :

Olivier Veran, le ministre de la Santé donnait une conférence de presse ce jeudi 25 novembre, pour annoncer de nouvelles mesures destinées à faire face à la crise sanitaire, alors que celui-ci repart à la hausse. Il a annoncé qu’à partir du samedi 27 novembre, le rappel vaccinal sera ouvert à tous les adultes dès cinq mois après leur dernière injection. Cette dose de rappel, faite dans les sept mois après la dernière injection deviendra par ailleurs obligatoire à partir du 15 janvier pour bénéficier du pass sanitaire.

Le masque va redevenir obligatoire en intérieur, a aussi annoncé Olivier Véran. Cela concernera "tous les lieux fermés, y compris les lieux soumis au pass sanitaire"  a précisé le ministre de la Santé. Par ailleurs, à l'école primaire, "il n'y aura plus de fermeture systématique de classe dès le premier cas" de Covid-19, a annoncé Jean-Michel Blanquer. "Un dépistage systématique de toute la classe aura lieu et seuls les élèves présentant un test négatif pourront revenir en classe", a-t-il complété.

La Ville de Pontarlier indique que les centres de vaccination et de dépistage seront déplacés. Le centre de dépistage s’installera 4 rue du Bastion, dans les anciens locaux de la police municipale et ouvrira le 15 octobre. Quant au centre de vaccination, il prendra ses quartiers rue de la halle, au théâtre Bernard Blier, salle Toussaint Louverture, et ouvrira le 20 octobre. La cité du Haut-Doubs explique que « ces déplacements se justifient au regard de l’évolution de la situation sanitaire et du nombre de dépistages et de vaccins réalisés par jour Â».

À compter du 1er octobre, le vaccinodrome de Besançon-Micropolis  sera ouvert trois jours et demi par semaine au lieu de sept actuellement.  Ce nouveau fonctionnement se fera progressivement sur les trois semaines à venir. Les horaires resteront les mêmes : 9h – 18h30. A noter que les personnes sans rendez-vous peuvent être reçues pour se faire vacciner.

La préfecture du Jura fait le point sur la situation sanitaire et vaccinale dans le département. Le taux d’incidence sur une moyenne des 7 derniers jours est de 150 pour le Jura s'approchant du seuil de 200. Il reste à 300 pour les 19-35 ans. Ce taux de 150 est le 3ème plus important de la région, derrière le Doubs et le Territoire de Belfort.

Pour le Jura, le nombre de contamination est en légère progression depuis un mois. Cette augmentation des contaminations est plus forte depuis une semaine. Au niveau des hospitalisations, 11 personnes sont hospitalisées (+3 en une semaine) dans le Jura, dont 2 en réanimation. Aucune n’a de schéma vaccinal complet.

La vaccination

72% de la population a reçu au moins une première injection, contre 52% début juillet. On notera également que 62% des moins de 18 ans a reçu une première dose de vaccination. L’accélération de la vaccination des adolescents est donc très forte depuis début juillet où elle s’établissait à 12 % pour les premières injections Cette semaine, plus de 3 400 premières injections ont été réalisées dans les centres.