Choix du secteur :
Se connecter :
 
Octobre rose est une campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. Plus on dépiste tôt et plus on a de chance de vaincre la maladie. Cette campagne nationale débute en général le premier jour du mois d’octobre. On manifeste son intérêt à la campagne en arborant quelque chose de rose sur soi. Cette année, un programme chargé et de nombreuses animations sont prévues à Pontarlier.

La Crasy Pink Run fait son grand retour

La course emblématique revient pour cette édition 2022. L'an dernier, en raison des circonstances sanitaires et du nombre important de personnes qu'elle mobilise, le choix de ne de ne pas l'organiser avait été pris. Cette année elle revient donc en force, avec un parcours nouveau et aura lieu à Pontarlier le mercredi 5 octobre. Concernant les petites nouveautés, Bénédicte Hérard, adjointe au Maire en charge des Solidarités, du Social et de la Santé insiste « sur le fait qu’il faudra pour les participants une petite lampe frontale pour pouvoir faire ce parcours Â». « Il y aura quelques surprises, et n’oubliez pas vos vêtements roses Â» indique aussi l’élue. Les animations sur la place d'Arçon commenceront à 18h pour laisser place à 19h35 à l'échauffement et au briefing. Enfin, à 20h sonnera le départ la course. Il y aura aussi des animations musicales sur la place à partir de 20h45. La première inscription est à 5,50€ et la deuxième de 11€ ( 5,50€ pour la course et 5,50€ de don). Les bénéfices sont ensuite reversés aux associations partenaires.

 

Bénédicte Hérard, adjointe au Maire en charge de la politique de la ville, des Solidarités, du Social de la Santé, et de l'administration générale : 

 

La Crazy Pink Run n’avait pas eu lieu l’année dernière, mais l’événement s’était quand même tenu. La manifestation s’était déroulée sous la Halle Pasteur sur une demi-journée. Habituellement, c’est entre 2500 et 2800 coureurs qui sont mobilisés. Également sur place, de nombreuses associations, et les partenaires habituels qui sont en lien avec la lutte contre le cancer. « On a vraiment un large panel de d'associations partenaires qui viennent régulièrement et qui nous apportent leur soutien. Non seulement à la manifestation, mais aussi dans l'accompagnement des personnes qui sont prises en charge Â» souligne Bénédicte Hérard. Si cette année le Covid est encore d’actualité, nous savons désormais mieux gérer la situation et les cas sont moins graves. La course ouvrira officiellement le mois de sensibilisation. Un programme riche et varié sera proposé au sein de la cité pontissalienne. 

 

Pour retrouver toute la programmation de l’évènement :

https://www.ville-pontarlier.fr/sortir/agenda/fiche/octobre-rose

 

Ce lundi 20 juin correspond à la journée mondiale des réfugiés. Dans un contexte de guerre à l’intérieur et aux confins de l’Europe en Ukraine ou en Syrie, le nombre de réfugiés accueillis par la France ne cesse d’augmenter. Cette journée constitue un moment important pour sensibiliser à cette cause les citoyens de toute la planète. Cependant, en dehors de ces moments notoires, des bénévoles et des associations sont là tout au long de l’année pour venir en aide aux réfugiés et participer à leur intégration. Nous en avons rencontré une basée dans le Jura, tenue par une quinzaine d’arboisiennes.

Mettre en lien les habitants du Jura et les arrivants

C’est la première mission et le premier objectif que s’est donnée l’association lors de sa création nous apprend Nicole Meyer, une des fondatrices : « il s’agit de mettre en lien les réfugiés, les migrants, ceux qui ont obtenus leurs papiers ou non et les citoyens lambdas de la région Â». En dehors d’une aide de vêtements, de matériel apportée aux réfugiés, le plus important pour la responsable de l’association est de « réaliser des rencontres, des rencontres pour réduire l’isolement Â».

Une aide administrative complexe

L’association comporte exclusivement des bénévoles, aucune professionnelle ne figure dans les rangs. Nicole Meyer qui s’occupe de cette aide administrative concède donc que la tâche est souvent ardue avec une administration française très à cheval qui créé de nombreuses situations vécues comme injustes par les bénévoles qui travaillent parfois longtemps avec des familles, parfaitement intégrées qui se voient délivrer une obligation de quitter le territoire français après toutes ces démarches.

L’intégration par le travail et les rencontres

A terme, si les réfugiés se voient attribuer un titre de séjour ou des papiers français définitivement, l’objectif est réellement d’intégrer ces nouveaux arrivants par le travail, avec des disponibilités d’emplois bien plus importantes dans les régions rurales qu’en ville selon Nicole Meyer. Mais en dehors de ce travail, les réfugiés se retrouvent souvent isolés à cause de la barrière de la langue. Pour pallier cet obstacle, des cours de français sont donc organisés et surtout des événements, des rencontres directes avec la population jurassienne car c’est en côtoyant directement des personnes locales, en assistant à des événements culturels et en se sentent utiles que les arrivants peuvent se sentir de mieux en mieux intégrés. Ainsi, des brocantes, des soirées cinémas, des barbecues, des sorties promenades sont organisés par l’association ce qui fait participer pleinement les réfugiés à la vie arboisienne. Une vie arboisienne redynamisée donc par ces arrivées avec des citoyens locaux qui s’ouvrent à de nouvelles cultures.

Capture SARA tuffes f

Sortie organisée par l'association à la cascade des Tufs, aux Planches-près-arbois

Toutes les activités et les évènements organisés, passés et à venir, sont disponibles sur le blog « Sara 39 Blog Â» et si vous souhaitez participer à la vie de l’association dans la région, leur mail est disponible ci-après : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Toute aide est la bienvenue pour faire vivre cette belle solidarité jurassienne !

 

L'interview de la rédaction / Nicole Meyer  

La ligue de l’enseignement du Doubs organisait mercredi dernier la première rencontre départementale des Juniors Association au Fort de Bregille. L’occasion pour les jeunes et les partenaires de travailler tous ensemble.

Cette démarche Junior Association permet à des jeunes de moins de 18 ans de se regrouper telle une association loi 1901 pour mettre en œuvre leurs projets. La Ligue de l’enseignement, relais départemental des Juniors Associations, accompagne onze Juniors Associations dans leurs projets. Théâtre, E-Sport, lutte contre les discriminations, tournoi FIFA, autonomie alimentaire, créations artistiques, voyages, sont autant de thématiques d’action de jeunes.

« Une Junior Association est un dispositif né en 1998, qui vise à donner une voix aux jeunes de 11 à 18 ans, leur permet de devenir une association de fait, pas déclarée en préfecture. C’est le réseau national des Juniors Associations situé à Paris qui est porteur de toutes les JA en France, et leur permet de donner vie à leur rêves, passions ou projets Â»

L’objectif est de promouvoir la démarche Juniors Associations dans le Doubs, mais aussi de créer du lien entre les groupes de jeunes, des collectifs intéressés pour devenir des Juniors Association, et les différents partenaires jeunesse du territoire. Montbéliard, Pontarlier, et le Grand Besançon étaient représentés. L’occasion pour les différents collectifs de se rencontrer, d’échanger sur les projets et leur engagement. Tout au long de la journée, ils ont pu participer à différents ateliers artistiques, sportifs, de discussion, qui leur ont permis de repartir avec des outils valorisant leur Junior Association tout en vivant un temps de cohésion. Le premier objectif, comme l’explique Tiphaine Rollin, de ligue de l’enseignement du Doubs, chargé de mission vie associative, organisatrice de la journée, était d’abord « d’échanger et se rencontrer Â». Mais aussi d’apporter une plus-value à ces jeunes. Qu’est-ce qu’un projet, comment le valoriser, comment protéger ses données ? Tout en permettant à ces jeunes de rencontrer les différents partenaires du territoire, autour de jeux, d’ateliers ludiques, créatifs et sportifs.

« Les jeunes sont très à l’aise à l’oral. On avait demandé d’amener quelque chose qui symbolisait leur JA, et ils ont tous joué le jeu. Ils ont à cÅ“ur de le présenter. J’espère leur apporter quelque chose en plus, afin que leurs rêves deviennent encore plus grands à la fin de journée Â» Tiphaine Rollin, de ligue de l’enseignement du Doubs, chargé de mission vie associative

« Les Unies Â»

Parmi ces Juniors Associations, « Les Unies Â» en provenance de Montbéliard. Ce groupe de sept jeunes filles a pour vocation de créer des Å“uvres artistiques, dessins, customs, estampes, reliures ou encore modélisation 3D. Elles souhaitent par ce biais, s’amuser, découvrir, apprendre, mais également vendre leurs Å“uvres pour faire don d’une partie de l’argent à une association humanitaire. Elles imaginent faire connaître leurs créations sur le marché de Noël de Montbéliard et organiser un temps d’exposition grand public. « De base on voulait faire un club privé, mais l’artiste qui nous encadre a découvert qu’on pouvait faire une Junior Association. Donc on a saisi l’occasion. On fait des créations artistiques. On aimerait reverser des dons à une association humanitaire, mais de base c’était pour se rassembler un jour dans la semaine Â» souligne cette jeune collégienne de l’association.  

 

Sanaya, de l'association "Les Unies"  :