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Ce mardi 27 mai, les élus et financeurs se sont rassemblés à Saône, dans l’agglomération bisontine, pour inaugurer le nouveau pôle d’échange multimodal, dont le montant est estimé à 1 million d’euros. Cette infrastructure vise à renforcer la mobilité locale et régionale en améliorant les connexions entre les différents modes de transport, un enjeu central pour le développement territorial.

Un enjeu de mobilité essentiel

La mobilité est au cœur des préoccupations des élus locaux. Avant même d’aborder les questions d’hébergement ou d’activité économique, l’accessibilité du territoire et la fluidité des déplacements constituent des priorités pour assurer un développement efficace et équilibré. Précisons que la commune disposait déjà de plusieurs infrastructures de transport. Ainsi, Grâce aux lignes de bus Ginko, les habitants peuvent rejoindre Besançon en une dizaine de minutes. Par ailleurs, la ligne des Horlogers met Saône à seulement huit minutes du cœur de Besançon, facilitant l’accès à des pôles stratégiques comme la gare Viotte par exemple. Elle permet aussi des liaisons vers la Suisse voisine, Le Locle et La Chaux-de-Fonds, renforçant l’attractivité du territoire en matière de transport ferroviaire.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin, maire de Saône

Un pôle multimodal financé et pensé pour l’avenir

Ce nouvel équipement s’inscrit dans une logique de diversification et d’adaptation aux nouveaux modes de déplacement. Covoiturage, bornes électriques, parcs à vélos sécurisés et parkings désimperméabilisés : autant d’éléments qui accompagnent cette transformation pour répondre aux besoins des usagers et aux enjeux écologiques. Le financement de ce pôle d’échange multimodal repose sur une collaboration entre plusieurs collectivités. Grand Besançon Métropole, la Région Bourgogne-Franche-Comté et l’Union européenne ont contribué à ce projet, permettant ainsi aux habitants de ce territoire de bénéficier d’une infrastructure moderne sans impact financier direct.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin, maire de Saône

Les élus locaux engagés pour l’avenir du territoire

Benoît Vuillemin, maire de Saône,  insiste sur la nécessité de bâtir un territoire résilient et dynamique,  en plaçant la mobilité au cœur des réflexions. Selon lui, les élus locaux ont un rôle fondamental à jouer pour développer des équipements adaptés aux réalités des habitants, loin des logiques purement politiciennes. Avec cette nouvelle infrastructure, Saône affirme son ambition de devenir un point central du réseau de transport régional, facilitant le quotidien des citoyens et renforçant les interactions économiques et sociales entre les différents pôles urbains.

Besançon, cité nichée entre collines verdoyantes et boucle du Doubs, connaît un véritable renouveau touristique. Derrière une apparente discrétion, la ville tire son épingle du jeu et enregistre des chiffres inédits. Avec plus de 860 000 euros collectés en taxe de séjour, un record historique, la capitale comtoise  prouve qu'elle séduit de plus en plus de visiteurs venus découvrir son patrimoine, sa nature et sa douceur de vivre.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin, maire de Saône et l'élu grand bisontin en charge du tourisme

 

 

BENOIT VUILLEMIN

                                                                                                                 Benoît Vuillemin

Une stratégie repensée, des résultats visibles

Tout a commencé en 2020, lorsque Grand Besançon Métropole a décidé d’actualiser son schéma touristique voté en 2017. « Le contexte post-Covid exigeait une refonte des priorités, notamment pour répondre à de nouvelles attentes des voyageurs » explique Benoît Vuillemin, maire de Saône et l'élu grand bisontin en charge du tourisme. Ce schéma repositionne Besançon comme capitale de la destination “Montagnes du Jura”. Les efforts portent à la fois sur la valorisation du patrimoine architectural et naturel, sur les mobilités douces et sur le renforcement de l’offre d’hébergement, encore perfectible.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin, maire de Saône et l'élu grand bisontin en charge du tourisme

Hébergement : un point à consolider

Si les chiffres sont bons, l’hébergement reste un talon d’Achille. Certains établissements comme l’hôtel Victor Hugo ou l’hôtel de Paris,  ont opéré des rénovations majeures. D'autres, en revanche, peinent à suivre, comme le souligne M. Vuillemin  : « L’hôtel Mercure, par exemple, n’a pas fait sa mue, ce qui est regrettable. ». Des projets sont en cours : un nouvel hôtel dans le nouveau quartier Saint-Jacques, un nouvel établissement à Morre et, pourquoi pas, un camping de nouvelle génération à Saône. Autant d’initiatives destinées à combler le déficit d’accueil de qualité.

PATRICE HENNEQUIN

                                                                                                                    Patrice Hennequin

 

Mobilité : une accessibilité renforcée

Le réseau ferroviaire est un atout stratégique pour la ville. À seulement 2h10 de Paris ou 3h50 de Francfort en TGV, Besançon se rend accessible sans voiture. La ligne TER des Horlogers, récemment réhabilitée, permet même de relier les plateaux jurassiens depuis le centre-ville en quelques minutes. Benoît Vuillemin cite avec enthousiasme cette expérience : « Deux minutes après avoir quitté la gare de Saône, vous êtes déjà en pleine nature, dans un décor de falaises et de tunnels. C’est unique. »

Une offre culturelle et événementielle dynamique

Musées, expositions, festivals… La diversité de l’offre culturelle participe largement à l’attractivité de la ville. Le Musée des Beaux-Arts, la Citadelle, ou encore les événements comme "Grandeur Nature", "Bien Urbain", ou le festival du livre rythment la saison touristique. Les touristes affluent, notamment à vélo, via la Via Francigena. L’Office de tourisme enregistre jusqu’à 600 visiteurs par jour en été. La ville devient peu à peu un point de passage incontournable des amateurs de slow tourisme.

L'interview de la rédaction : Patrice Hennequin, président de l’office de tourisme

Des efforts à poursuivre : communication et coordination

Reste un défi majeur : mieux faire savoir tout ce qui se fait de bien. « On ne sait pas bien dire ce qu’on fait », admet Patrice Hennequin, le président de l’office de tourisme. Besançon souffre encore d’un déficit de notoriété. Des initiatives sont mises en place pour renforcer sa visibilité médiatique nationale et internationale. Les chiffres, les projets et les témoignages sont clairs : Besançon est sur la voie d’une reconnaissance touristique solide. Le cap est fixé, les résultats sont encourageants, mais le travail est loin d’être terminé. Si la ville parvient à moderniser son offre d’hébergement et à renforcer sa communication, elle pourrait bien devenir l’une des perles touristiques du Grand Est.

L'interview de la rédaction : Patrice Hennequin, président de l’office de tourisme

Les rapports se complexifient entre Benoît Vuillemin, le candidat de l’ancienne Majorité présidentielle, arrivé troisième, dimanche soir, dans la deuxième circonscription du Doubs, à l’issue du 1er tour des élections législatives, et le sénateur LR Jacques Grosperrin. M. Vuillemin assure,  qu’a aucun moment, « une proposition de soutien » lui a été formulée par le parlementaire doubiste.

« M. Grosperrin est venu me rencontrer hier (mardi). Il m’a alors dit que lui et Daniel Roy ne me soutiendraient pas. Tout cela est navrant. Cela va faire rire tout le monde. Soyons sérieux » explique le candidat macroniste. Benoît Vuillemin conteste également  la proposition d’un éventuel soutien dans ce scrutin, en échange d’un ralliement ultérieur, en vue des échéances électorales à venir, notamment pour les municipales de Besançon. « Je suis Maire de Saône et j’habite à Saône. L’élection municipale de Besançon ne me concerne pas. M. Grosperrin ne m’en a jamais fait état. De toute façon, je ne suis pas bisontin. Je suis saônois » ajoute l’élu grand bisontin.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin

« Il ne faut pas manipuler l’opinion »

Benoît Vuillemin appelle Jacques Grosperrin « à la raison et à la dignité ». Le Maire de Saône pointe « la responsabilité de Jacques Grosperrin » dans la situation actuelle de la deuxième circonscription du Doubs. « Ils ont mis un candidat (ndrl : Daniel Roy) contre moi. Ils voulaient que je me retire » ajoute-t-il. Et de poursuivre : « Moi, avec 27%, je devais me retirer, mais son candidat, qui fait moins de 5% sur Besançon et 7% sur la circonscription, aurait dû rester. Soyons sérieux. Le débat politique mérite de prendre un petit peu de hauteur ».

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin

« Je ne sais pas si j’ai fait le bon choix »

Benoît Vuillemin ne sait pas s’il a fait le bon choix en se retirant. « Le résultat de dimanche soir nous le dira » avance-t-il.  Le candidat déchu rappelle également ‘qu’il a répondu à une logique nationale ». Benoît Vuillemin assure qu’il n’a « jamais été contacté par Dominique Voynet ». « Je n’appelle pas à voter pour Dominique Voynet. Je lui ai demandé de prendre des engagements qu’elle n’a pas encore pris » explique-t-il. Et de conclure : « j’en appelle à la raison de nos concitoyens. J’espère que la France ne se retrouvera pas dans une situation de blocage ».

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin

A la veille des élections législatives, Plein Air fait le point sur la situation politique dans la deuxième circonscription du Doubs. Cinq candidats sont en lice. Tous veulent en finir avec le Macronisme. Rappelons que la circonscription a été remportée, en 2022, par le centriste Eric Alauzet, qui n’a pas souhaité repartir au combat, suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale. Cette circonscription semble être très convoitée, puisque LR a décidé de positionner un des leurs, en l’occurrence Daniel Roy, adjoint au Maire de Malbrans. Il aura notamment sur sa route le maire de Saône Benoît Vuillemin, qui espère être le digne successeur d’Eric Alauzet. Sans oublier Eric Fusis du Rassemblement national et Dominique Voynet pour le Nouveau Front Populaire.  Rencontre avec Benoît Vuillemin, le candidat de la majorité présidentielle.

Qui est Benoît Vuillemin ?

Benoît Vuillemin a baigné dans la chose publique dès son plus jeune âge. Rappelons que son père a occupé la fonction de Premier Magistrat de la commune de Saône. Il fait également partie  des élus qui ont contribué à la naissance de la communauté d’agglomération du Grand Besançon. A 16 ans, Benoît Vuillemin chemine déjà dans le petit landernau de la politique locale, aux côtés de Michel Jacquemin, ancien député centriste du Doubs. Jean-Louis Fousseret, ancien maire de Besançon, fut également sur son parcours. En 2012, Benoît Vuillemin se lance dans les législatives, en tentant de rassembler largement de la droite républicaine à la gauche sociale-démocrate. Ensuite, il rejoint Emmanuel Macron. « Je fus un des premiers fondateurs du mouvement En Marche, devenu Renaissance, puis Ensemble ! » explique-t-il.

Quelles sont ses motivations ?

Face à l’inquiétude, qu’a suscité en lui les résultats des élections européennes, Benoît Vuillemin accepte de se lancer dans la bataille des législatives. Il dit « avoir entendu le signal lancé par les Français » et veut, tout au long de la campagne, « les écouter » pour faire remonter leurs doléances au plus haut sommet de l’état et à l’Assemblée nationale.

Ses priorités ?

Benoît Vuillemin veut permettre à Gabriel Attal de retrouver son poste de Premier ministre à Matignon. Dans un second temps, localement, il souhaite mettre en œuvre un certain nombre d’initiatives dans les domaines des mobilités, du pouvoir d’achat, sur la fiscalité ou encore la sécurité. « J’ai des propositions à faire sur ces points » complète-t-il.

Selon M. Vuillemin, « l’arrivée aux responsabilités de l’extrême gauche se traduirait par un véritable KO économique ». Il juge également que l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite serait « un KO social sans précédent ». « Si l’on veut garantir nos systèmes de santé et de sécurité, nos services publics, ou encore garantir la transition climatique et énergétique essentielle à notre avenir, il faut un système économique stable, prospère et qui génère de la croissance ». Et de conclure : « J’assume être le candidat de l’économie ». « Sans ce système économique prospère, fiable et avec de la croissance, on ne pourra plus rien faire dans ce pays. Soyons vigilants. J’en appelle à la raison de nos concitoyens ».

L'interview de la rédaction

 

C’est un projet qui inscrit encore le territoire Grand Bisontin dans le domaine de l’innovation et de la recherche.  Ce jeudi soir, Grand Besançon Métropole se positionnera sur un montant de 38.000 euros, sur un coût total estimé à 60.000 euros, pour le projet de Campus des Métiers et des Qualifications d’Excellence (CMQE) dans le champ de la santé. Ce campus, le deuxième dans la cité comtoise, après celui consacré aux microtechniques, a pour ambition de renforcer le lien entreprises-formations-recherche/innovation afin de répondre aux évolutions des métiers et des besoins de recrutement en région sur des filières en tension.

Le porteur de projet est l’école d’ingénieurs ISIFC. La désertification médicale et la désaffection pour les métiers industriels et du soin, accentuée par l’attrait de la Suisse et le vieillissement de la population font partie des enjeux, que la souveraineté et l’indépendance dans la production de médicaments et biomédicaments viennent compléter. L’ISIFC aura pour mission de piloter à l’échelle régionale ce campus, qui chapotera trois pôles techniques que sont : la chimie fine, la pharmacie et l’E-santé, les dispositifs médicaux et la biothérapie et les soins aux personnes.

« Ils faut que l’on forme des ingénieurs, des techniciens et des chercheurs autour des métiers de la santé. Ce campus va s’adresser aux collégiens, lycéens, en passant par les étudiants et les professionnels de santé en reconversion professionnelle » explique Benoît Vuillemin, maire de Saône, en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche à Grand Besançon Métropole.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuilemin

L’info a été officialisée par Gérald Darmanin lors de son déplacement à Besançon. Une nouvelle gendarmerie sortira de terre prochainement à Saône. Cette nouvelle structure hébergera entre 16 et 18 gendarmes, issus de la compagnie de Tarragnoz à Besançon. Pour l’heure, la date précise de ce transfert n’est pas encore connue, mais Benoît Vuillemin, le maire de la commune, espère « la pose de la première pierre, avant la fin de l’année 2025 ».

Benoît Vuillemin reconnaît la concrétisation d’un  travail de plusieurs années, mené avec son équipe municipale, Jean-François Colombet, l’ancien préfet du Doubs, et le colonel Lionel James, commandant le groupement de gendarmerie départementale du Doubs. « On est dans le transfert d’une gendarmerie, qui se trouve dans le secteur police. Alors qu’elle est opérationnelle sur l’ensemble des communes du Plateau. Le secteur sud de Grand Besançon Métropole était le seul à ne pas être pourvu de gendarmerie. Vous en avez une, au Nord, à Ecole valentin, à l’Est à Marchaux-Chaudefontaine et à l’Ouest à Saint-Vit. Il était normal que l’on remonte cette gendarmerie de Tarragnoz à Saône ».

L’emplacement est connu. La nouvelle infrastructure verra le jour  à proximité d’un nouveau quartier et du nouveau pôle multimodal de la commune.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin