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C’est un projet qui inscrit encore le territoire Grand Bisontin dans le domaine de l’innovation et de la recherche.  Ce jeudi soir, Grand Besançon Métropole se positionnera sur un montant de 38.000 euros, sur un coût total estimé à 60.000 euros, pour le projet de Campus des Métiers et des Qualifications d’Excellence (CMQE) dans le champ de la santé. Ce campus, le deuxième dans la cité comtoise, après celui consacré aux microtechniques, a pour ambition de renforcer le lien entreprises-formations-recherche/innovation afin de répondre aux évolutions des métiers et des besoins de recrutement en région sur des filières en tension.

Le porteur de projet est l’école d’ingénieurs ISIFC. La désertification médicale et la désaffection pour les métiers industriels et du soin, accentuée par l’attrait de la Suisse et le vieillissement de la population font partie des enjeux, que la souveraineté et l’indépendance dans la production de médicaments et biomédicaments viennent compléter. L’ISIFC aura pour mission de piloter à l’échelle régionale ce campus, qui chapotera trois pôles techniques que sont : la chimie fine, la pharmacie et l’E-santé, les dispositifs médicaux et la biothérapie et les soins aux personnes.

« Ils faut que l’on forme des ingénieurs, des techniciens et des chercheurs autour des métiers de la santé. Ce campus va s’adresser aux collégiens, lycéens, en passant par les étudiants et les professionnels de santé en reconversion professionnelle Â» explique Benoît Vuillemin, maire de Saône, en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche à Grand Besançon Métropole.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuilemin

L’info a été officialisée par Gérald Darmanin lors de son déplacement à Besançon. Une nouvelle gendarmerie sortira de terre prochainement à Saône. Cette nouvelle structure hébergera entre 16 et 18 gendarmes, issus de la compagnie de Tarragnoz à Besançon. Pour l’heure, la date précise de ce transfert n’est pas encore connue, mais Benoît Vuillemin, le maire de la commune, espère « la pose de la première pierre, avant la fin de l’année 2025 Â».

Benoît Vuillemin reconnaît la concrétisation d’un  travail de plusieurs années, mené avec son équipe municipale, Jean-François Colombet, l’ancien préfet du Doubs, et le colonel Lionel James, commandant le groupement de gendarmerie départementale du Doubs. « On est dans le transfert d’une gendarmerie, qui se trouve dans le secteur police. Alors qu’elle est opérationnelle sur l’ensemble des communes du Plateau. Le secteur sud de Grand Besançon Métropole était le seul à ne pas être pourvu de gendarmerie. Vous en avez une, au Nord, à Ecole valentin, à l’Est à Marchaux-Chaudefontaine et à l’Ouest à Saint-Vit. Il était normal que l’on remonte cette gendarmerie de Tarragnoz à Saône Â».

L’emplacement est connu. La nouvelle infrastructure verra le jour  Ã  proximité d’un nouveau quartier et du nouveau pôle multimodal de la commune.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin