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La CGT du Centre Hospitalier de Novillars a saisi le préfet du Doubs au sujet de deux mineurs confiés à l’Aide sociale à l’enfance, maintenus depuis plusieurs mois dans une unité psychiatrique « alors que leur état ne justifie plus une hospitalisation complète ».

Faute de solution de lieu de vie, l’un attend depuis six mois, l’autre depuis trois, avec des séjours prolongés respectivement à quatorze mois et quatre mois. Le syndicat dénonce les risques encourus – isolement, déscolarisation, hospitalisme – et les conséquences pour l’unité, privée de lits pour accueillir d’autres adolescents en crise. La CGT demande au préfet d’intervenir rapidement, rappelant que « l’État doit assurer la protection des mineurs en cas de carence du département Â».

Dans un climat national marqué par les inquiétudes sur l’emploi, les salaires et la loi de finances, l’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires appelle à une nouvelle journée de mobilisation. À Besançon, le rendez-vous est fixé ce mardi, à 11h30, sur l’esplanade des Droits de l’Homme, avant un départ en manifestation.

L'interview de la rédaction : Florian Chollet 

Un contexte social tendu

« Le monde du travail n’a pas à payer cette crise », insiste Florian Chollet, secrétaire de l’union locale CGT de Besançon. Les licenciements récents dans la sidérurgie, notamment chez ArcelorMittal, nourrissent l’inquiétude. « Le vote en faveur d’une nationalisation de l’entreprise illustre la gravité de la situation pour les salariés explique le syndicaliste.

Salaires et loi de finances dans le viseur

Au-delà de l’emploi, les syndicats dénoncent « la stagnation des salaires face à des profits en hausse Â». La loi de finances est jugée « injuste », car elle privilégierait les dépenses sans contrôle des recettes. « Les 211 milliards accordés aux entreprises devraient être conditionnés à des engagements sur l’emploi, l’investissement, l’égalité femmes-hommes ou encore l’environnement », souligne Florian Chollet.

L'interview de la rédaction : Florian Chollet 

Rendez-vous demain à Besançon

La manifestation bisontine s’inscrit dans un mouvement national. Les syndicats espèrent une forte mobilisation pour rappeler que « les salariés, les précaires, les retraités et les jeunes  ne doivent pas être les seuls à supporter le poids de la crise Â».

À l’occasion du 130e anniversaire de la CGT, l’Union départementale du Jura organise une série d’événements ouverts au public dès le samedi 25 octobre. Point d’orgue : une manifestation en défense de la ligne des Hirondelles, à 15h30 place de l’Abbaye à Saint-Claude, alors que la Région vient d’allouer 12 millions d’euros pour son entretien.

Deux conférences-débats suivront : le 29 octobre à Champagnole (cinéma Rex, 18h) sur les luttes sociales dans le Haut-Jura, puis le 6 novembre à Lons-le-Saunier (Carcom, 20h), avec la projection du documentaire Dans la maison rouge. Clôture le 8 novembre à Juraparc avec trois débats successifs sur l’intelligence artificielle (13h30), le travail (15h30) et l’histoire de la CGT (17h30). Pour de plus amples informations : cgtjura.fr

Le Conseil d’administration de l’AGIRC-ARRCO se réunit ce vendredi pour statuer sur la revalorisation des retraites complémentaires. La CGT dénonce une baisse de 40 % du montant des pensions en raison de la désindexation et de la hausse du prix du point, malgré des réserves estimées à 88 milliards d’euros.

Le syndicat revendique une augmentation immédiate de 10 % de la valeur du point, le gel du prix d’achat et la suppression des pénalités pour carrières incomplètes. Ainsi, un rassemblement est annoncé, à 11h, devant la MEDEF, rue Jouchoux à Besançon.

Une journée de mobilisation interprofessionnelle est annoncée le mercredi 18 septembre à Besançon et Montbéliard. Les organisations syndicales et collectifs à l’initiative du mouvement entendent dénoncer les politiques jugées « injustes et inefficaces », parmi lesquelles la réforme de l’assurance chômage, la remise en cause du droit du travail ou encore les coupes dans les services publics.

Le rassemblement est fixé à 14 h, place de la Révolution à Besançon, et à 14 h, Champ de Foire à Montbéliard. Les organisateurs appellent les salariés, retraités, jeunes, précaires et privés d’emploi à se joindre à la mobilisation.

Le 1er mai sera marqué par plusieurs manifestations dans le Jura, avec des rassemblements revendicatifs à 10h30, à Dole (avenue de Lahr), à la même heure,  Ã  Lons-le-Saunier ( place de la liberté), à 10h,  Ã  Saint-Claude ( place du 4 avril) et à Champagnole, au Mont Rivel, à 11h. Au centre des mobilisations : la contestation de la retraite à 64 ans et un appel à la justice sociale et à la paix.

À Besançon, après le traditionnel défilé du 1er mai, dont le coup d’envoi sera donné à 10h30 de l’esplanade des Droits de l’Homme, un village CGT prendra place à Granvelle pour marquer les 130 ans du syndicat et soutenir la paix en Palestine. Trois associations seront présentes : le Mouvement de la Paix 25, l’Association France-Palestine Solidarité et le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples. Au programme : stands syndicaux, animations pour enfants, expositions, restauration et une ambiance musicale assurée par Combo del Sol sur des rythmes latinos. Un rendez-vous engagé et festif !

Parce qu’elle juge la situation « grave, pénalisante, stigmatisante et inquiétante Â», la CGT a lancé, ce jeudi, son comité de luttes des privé(e)s d’emploi et précaires. Une initiative soutenue par l’union départementale du Doubs et l’union locale de Besançon. Les syndicalistes dénoncent « des attaques et des actions régressives constantes dans le domaine du social Â». Mathieu Van-Herzecle, le responsable de ce nouveau collectif, pointe des réformes régulières, qui « fragilisent et isolent les plus précaires Â».

Aux dernières réformes de 2019 et 2022, s’ajoute la récente prise de parole de Gabriel Attal , justifiant de nouvelles mesures par « le besoin de réduire la dette publique Â». Au registre des inquiétudes et du mécontentement : la réduction de la durée d’indemnisation ou encore la dégressivité de l’allocation chômage. « Trop c’est trop Â»,  pour ceux qui jugent que « l’effort de solidarité nationale est toujours porté par les mêmes personnes Â». « Alors que les richesses sont une réalité dans ce pays Â».

L'interview de la rédaction / Mathieu Van-Herzecle

Quels chantiers à mener ?

Le comité lance un appel à la mobilisation et invite celles et ceux, qui éprouvent des difficultés et qui se sentent isolés,  Ã  prendre contact avec lui. Une campagne de lutte sera menée avant l’été. Le collectif tiendra également un stand, le 1er mai prochain,  dans le village syndical, qui sera installé sur la place Granvelle. D’autre part, des permanences seront assurées. Elles auront lieu à Audincourt et Besançon. Dans la capitale comtoise, les locaux de l’union départementale du Doubs (11 rue Battant) seront ouverts au public les 14 mai et 11 juin de 14h à 17h.


Un appel à la grève a été lancé ce jeudi par la CGT pour les salariés des industries électriques et gazières. Les trois autres organisations représentatives ne prennent pas part à cette contestation. Cette action s’effectue dans le cadre des négociations salariales de la branche. Les syndicats ont jugé la proposition, de septembre dernier, d’augmenter les salaires à hauteur de 1,7%, à compter du 1er janvier 2024, insuffisante.

Ce dimanche, Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a fixé une ligne à ne pas franchir. Il n'est pas question" que le gouvernement se serve dans les caisses du régime de retraite complémentaire du privé, l'Agirc-Arrco Â» a-t-elle fait savoir. Rappelons que dans la nuit de mercredi à jeudi, les organisations patronales et syndicales, co-gestionnaires de l’organisme,  ont fait savoir leur opposition à la mise en place « d’un tuyau financier Â» vers l’Etat, qui leur réclamait entre 1 et 3 milliards d’euros annuels, d’ici 2030,  pour participer au financement du relèvement des petites pensions, initié dans le cadre de réforme des retraites.