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Tout n’est pas encore réglé, mais la Ville de Besançon fait son maximum pour que la problématique de l’accueil des jeunes bisontins à la restauration scolaire se règle. Depuis la dernière année du mandat précédent, 807 places ont été créées. A compter du 23 septembre, ce sont 50 places supplémentaires qui verront le jour. Soit 5.256 enfants accueillis, contre 4.439 durant la saison 2019/2020. Chiffres à l’appui, la cité comtoise et Claudine Caulet, l’élue en charge de l’éducation, des écoles et de la restauration scolaire, expliquent que « 94,8% des demandes d’inscription aux restaurants scolaires sont satisfaites à ce jour. Et 100% de celles arrivées dans les temps, soit du 4 mars au 17 mai 2024 ».

Trois contraintes à relever

Pour la Ville de Besançon, trois contraintes doivent être relevés pour augmenter sa capacité d’accueil. Elle doit répondre aux exigences réglementaires liées à la capacité d’accueil des espaces collectifs  accueillant du public. Elle doit également répondre à la réglementation concernant l’encadrement des mineurs dans ce cadre-là. Elle doit également pouvoir augmenter le nombre de repas servis. Contrainte par une cuisine centrale, qui ne peut produire que 5.000 repas par jour, elle doit jouer d’ingéniosité pour répondre à la demande. Ainsi, des repas sont achetés à l’extérieur, plusieurs restaurants sont passés en liaison froide et des enfants vont déjeuner dans le collège le plus proche.

L'interview de la rédaction : Claudine Claudet

 

Transformation des restaurants scolaires et des offices

Pour systématiser les doubles services et augmenter les capacités d’accueil, la ville de Besançon adapte ses équipements et infrastructures. Certains restaurants scolaires ont fait l’objet de travaux. Le passage du restaurant scolaire île de France en liaison froide a été réalisé en septembre 2024, celui de l’école Viotte sera livré à la rentrée 2025, celui de l’école Fourier au 1er trimestre 2026.

L'interview de la rédaction : Claudine Claudet

L’encadrement des enfants

Selon Claudine Caulet, « la situation s’est améliorée sur ce point ». « Un travail de fidélisation des animateurs a été effectué, en leur offrant la possibilité d’avoir des contrats de 3 ans. Par ailleurs, un projet ATSEM/animation est actuellement décliné. 59 ATSEM ont accepté l’expérience. Cela consiste à proposer à ces professionnels, qu’en plus de l’accompagnement des enseignants sur le temps scolaire, elles prennent en charge des enfants sur le temps du midi. Ce dispositif a été mis en place dans 21 écoles lors de cette rentrée.

L'interview de la rédaction : Claudine Claudet