Choix du secteur :
Se connecter :
 

Ce vendredi 20 juin, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, sera à Besançon pour un débat inversé intitulé « L’écologie, trop importante pour être confiée aux Écologistes ? ». La rencontre, ouverte au public, se tiendra à 20h30 à la salle Jean Zay (77 rue des Cras), en présence notamment de Dominique Voynet, Anne Vignot et Anthony Poulin. Un moment d’échange citoyen autour des enjeux écologiques actuels.

Environ 300 citoyens, militants écologistes, apiculteurs et représentants d'associations environnementales se sont rassemblés ce lundi devant l'Agence régionale de santé (ARS) à Besançon.  Objectif : protester contre la récente adoption parlementaire de la controversée "loi Duplomb", perçue comme un recul environnemental majeur.

L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, adjoint à la Maire de Besançon, suppléant de la Députée écologiste Dominique Voynet 

Une loi jugée « pro-pesticides » et « anti-vivant »

Adoptée sans débat suite à un rejet préalable à l’Assemblée nationale, la loi Duplomb prévoit la réintroduction de certains pesticides jugés nocifs, dont les néonicotinoïdes. Pour les opposants, cette décision « marque une dérégulation brutale au détriment de la santé publique, des écosystèmes et des agriculteurs eux-mêmes Â». « L’Assemblée nationale est privée de débat sur ce sujet fondamental », s’indigne Anthony Poulin, adjoint à la Maire de Besançon et suppléant de la député écologiste Dominique Voynet, à l’initiative de ce rassemblement bisontin. « On nous vend cette loi comme un soutien aux agriculteurs, mais elle ne répond en rien à leurs revendications : ni revalorisation de leurs revenus, ni fin des traités de libre-échange. » ajoute M. Poulin.

L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, adjoint à la Maire de Besançon, suppléant de la Députée écologiste Dominique Voynet 

Un mouvement porté par la société civile

À l’initiative de ce rassemblement : la députée Dominique Voynet, qui, après le vote parlementaire, a lancé un appel à la mobilisation citoyenne. Une quinzaine d’associations naturalistes, apicoles et agricoles, ainsi que des représentants de la Confédération paysanne, ont donc répondu présent. « Nous voulons créer un véritable lobby citoyen pour dire stop aux pesticides. Il est possible de nourrir sans empoisonner », complète l’élu bisontin. Une délégation de cinq personnes a été reçue par la direction de l’ARS pour ouvrir un dialogue sur les risques sanitaires liés à cette législation.

L'interview de la rédaction : Marie Colette, apicultrice et militant écologiste

Des témoignages alarmants

Parmi les participants, des apiculteurs, reconnaissables à leurs tenues symboliques, alertent sur la disparition progressive des pollinisateurs. « Les néonicotinoïdes, ce sont des poisons. Quand les insectes disparaissent, c’est toute la chaîne du vivant qui s’effondre », témoigne Marie Colette, une apicultrice. « Cette année, je n’ai pas entendu un seul merle dans mon quartier Â». Elle déplore aussi les conséquences sanitaires humaines : « Peut-on vraiment accepter une hausse des cancers, des maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson, au nom du profit ? »

Un climat politique tendu pour l’écologie

Cette loi s’inscrit dans une série de mesures récentes perçues comme anti-écologiques, notamment le projet de l’autoroute A69 ou l’affaiblissement des zones à faibles émissions (ZFE). « L’écolo-bashing, ça suffit ! » lance Anthnoy Poulin. « Réveillez-vous ! Le dérèglement climatique est là, il faut agir maintenant Â» lance-t-il en direction des parlementaires.

Un appel à la mobilisation générale

« C’est le début de quelque chose », espère-t-il. Le mouvement souhaite s’inscrire dans la durée, à la fois par la pression citoyenne et par des actions de terrain. « Tous ceux qui tiennent à la vie, à la nature, à leur santé doivent nous rejoindre. »

Alors que les débats politiques semblent évités, la rue entend bien faire entendre sa voix. Car, pour beaucoup, l’avenir — celui de la planète comme celui des générations futures — est tout simplement en jeu.

Un large collectif, mené par Dominique Voynet, députée du Doubs et membre du groupe écologiste et social, appelle à la mobilisation devant les locaux de l’ARS Bourgogne Franche-Comté à Besançon ce lundi 2 juin à 17h30. Il rassemblera réunit plusieurs organisations associatives naturalistes et agricoles opposées à la loi Duplomb.

Cette loi, qui prévoit « la réintroduction de pesticides, l’accélération de la destruction des zones humides et le développement de méga-bassines Â», suscite de vives inquiétudes. Jugée contraire aux connaissances scientifiques et aux attentes des citoyens, elle est dénoncée « comme une menace pour la santé, l’environnement et l’agriculture paysanne Â».

Anne Vignot, Dominique Voynet et Les Écologistes de Grand Besançon expriment leur soutien à la militante insoumise Séverine Véziès, victime d’insultes à caractère sexuel et de menaces de viol en ligne. Dans un communiqué, elles condamnent fermement ces actes « inacceptables et réaffirment leur engagement contre toute forme de haine et d’intimidation Â». Les deux élus écologistes  rappellent que « ces violences sont punissables par la loi et doivent être combattues sans relâche Â».

Dominique Voynet, députée de la 2è circonscription du Doubs, pointe les décisions prises dans le cadre de la prochaine carte scolaire dans l’académie de Besançon. « La baisse des effectifs scolaires doit être l’occasion de réduire le nombre d’enfants par classe au bénéfice des élèves et des professeurs et non servir une politique d’érosion du nombre d’enseignants que les parlementaires de tous bords ont dénoncée ! Â» explique-t-elle.

L’élue pointe notamment la fermeture d’une classe à l’école de Chantrans, « pour seulement 4 ou 5 élèves en moins Â». Tout comme à Besançon, « où les fermetures concernent quasiment exclusivement des quartiers prioritaires Â».

Dominique Voynet, députée de la 2è circonscription du Doubs, revient sur le conflit israélo palestinien et la triste date anniversaire du 7 octobre. « Je m’associe à la douleur des victimes et de leurs proches. Je veux espérer encore que les pressions de la communauté internationale, bien trop faibles, bien trop molles aujourd’hui, permettront de tracer un chemin vers un cessez-le-feu durable et vers la libération des otages Â» écrit-elle.

Après un an de captivité, il resterait toujours une centaine d’otages dans ce territoire. Il y a un an, près de 1200 personnes, hommes, femmes et enfants, ont été assassinées lors de l’attaque terroriste du 7 octobre, menée par le Hamas.

Dominique Voynet a réussi son retour en politique dans le Doubs. La candidate écologiste, ancienne ministre de Lionel Jospin lors de la cohabitation de 1997, s’est imposée dans la 2è circonscription du Doubs. Elle recueille 59,9% des suffrages. La nouvelle parlementaire doubiste sait également que cette victoire, elle la doit, certes, à la mobilisation à gauche, mais aussi au désistement du candidat centriste Benoît Vuillemin et du ralliement d’une partie de ses électeurs. « Je m’en réjouis. Cela veut dire que l’on a réussi à convaincre, que l’on arriverait à construire une majorité  sereine et tranquille pour réparer la France et réconcilier les Français entre eux. Le refus de la haine et de l’affrontement qui étaient véhiculés par le Rassemblement National se sont également exprimés Â» ajoute-t-elle.

L'interview de la rédaction : Dominique Voynet

Liberté, égalité, fraternité et laïcité

Concernant la défaite du Rassemblement National, la députée écologiste se félicite de voir que les Français ‘tiennent à leur valeurs fondamentales Â». « Liberté, égalité fraternité et laïcité cela veut dite encore quelque chose Â» poursuit-elle. Quant à son avenir au sein de l’Assemblée Nationale, Mme Voynet  ne se projette pas dans d’autres responsabilités que celles que lui ont confié les électeurs de la 2è circonscription du Doubs. Elle l’assure, pour l’heure, la possibilité d’une participation à un gouvernement n’est absolument pas d’actualité. « Je n’ai pas envie d’autre chose pour le moment Â» termine-t-elle.

Comme dans la deuxième circonscription du Doubs, Dominique Voynet se hisse en tête à Besançon, avec 36% des suffrages. Ce qui est loin d’être le cas de Laurent Croizier, le vainqueur dans la 1ère circonscription du Doubs (14%). L’insoumise Séverine Véziès se classe en deuxième position ( 20%). Avec 15%, le RN Eric Fusis est troisième (15%). Le RN Thomas Lutz ferme la marche (10%).

Dans la 5è circonscription du Doubs. La députée sortante LR Annie Genevard arrive très largement en tête à Pontarlier, avec 69% des suffrages. Elle confirme également sa forte présence à Morteau, avec plus de 71% des suffrages. Concernant la troisième circonscription du Doubs, les Maîchoises et les Maîchois ont placé Nicolas Pacquot, le député sortant, en tête, avec 58% des suffrages. Rappelons que la victoire dans cette 3è circonscription revient à Matthieu Bloch, le candidat du Rassemblement National et d’Eric Ciotti.

Dans le cadre de la campagne des élections législatives, Dominique Voynet, la candidate du Nouveau Front Populaire, se rendra demain matin au CFAI/IUMM de Besançon pour évoquer les enjeux liés à l’industrie et la formation, en présence du directeur général de l’IUMM Franche-Comté, le président du Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification dans l’Industrie et le Président du pôle formation de l’IUMM.

A Besançon, la candidate la mieux élue est l’écologiste Dominique Voynet, ave 26,1% des suffrages. Séverine Véziès se classe en deuxième position (18,6%). Suivis de Benoît Vuillemin, le candidat de la majorité présidentielle,  et Le Modem Laurent Croizier (12,8%). Les candidats du Rassemblement National Eric Fusis et Thomas Lutz complètent le tableau, avec respectivement 11,9% et 9,9% des suffrages.