Dans une lettre ouverte, Dominique Voynet, députée écologiste, et la socialiste Marie-Guite Dufay appellent à l’union des forces de gauche et de l’écologie, pour les municipales bisontines de mars prochain, pour « que Besançon reste Besançon ». Elles rappellent “l’attachement des habitants à l’histoire de résistance, à la diversité et aux valeurs de solidarité de la ville”. Les deux franc-comtoises mettent en garde contre une droite « agressive » et une extrême droite « décomplexée ».
Elles exhortent la majorité municipale sortante « à se rassembler autour de la maire Anne Vignot “afin de poursuivre le travail engagé pour mieux vivre ensemble, renforcer l’attractivité économique de la ville et protéger ses habitants de toutes les violences ainsi que de la menace du réchauffement climatique”.
Les députées Marie Pochon et Dominique Voynet, du groupe Écologiste et Social, ont déposé une proposition de résolution européenne visant à soutenir l’application du Règlement européen contre la déforestation et la dégradation des forêts (RDUE).
Adopté en mai 2023, ce texte interdit l’importation de produits issus de terres déforestées (cacao, soja, café, huile de palme, viande bovine, bois…). Alors que des pressions s’exercent pour en affaiblir la portée, les élues appellent à réaffirmer l’engagement de la France et de l’Union européenne dans la lutte contre la déforestation mondiale, enjeu central de la COP30 de Belém, en Amazonie.
Ce samedi 11 octobre, le monde associatif se mobilisera partout en France pour alerter sur les menaces qui pèsent sur ses missions et ses emplois. À Besançon, où plus de 7 000 salariés travaillent dans des associations locales, la députée écologiste du Doubs Dominique Voynet appelle à « entendre le cri d’alerte » et à éviter « un plan social silencieux ».
Les associations jouent un rôle crucial dans l’accompagnement social, la culture, le sport, l’environnement et la solidarité. Mais la baisse des subventions et les retards de financement fragilisent leur action. À l’échelle nationale, l’emploi associatif représente plus de 10 % de l’emploi privé.
Alors que le bénévolat recule et que les collectivités font face à des contraintes budgétaires inédites, les associations demandent un soutien urgent pour continuer à faire vivre le lien social.
La députée de la 2ᵉ circonscription du Doubs, Dominique Voynet, invite ses concitoyens à participer à une « semaine de grande écoute », du lundi 1ᵉʳ au vendredi 5 septembre. À quelques jours du vote de confiance demandé par le Premier ministre François Bayrou, prévu le 8 septembre, l’élue souhaite consulter les habitants sur les orientations budgétaires 2026 et plus largement sur l’action du gouvernement.
Permanences, contributions écrites, messages vocaux ou échanges via les réseaux sociaux : plusieurs canaux sont proposés pour recueillir avis, critiques et propositions. « À situation politique exceptionnelle, dispositif exceptionnel », souligne Dominique Voynet, qui veut porter la voix de ses électeurs avant de se prononcer à l’Assemblée nationale.
Pour participer, vous pouvez :
Venir à la permanence au 19 rue Krug à Besançon : son équipe vous recevra tout au long de la semaine, du lundi 1er au vendredi 5 septembre, entre 9h et 18h, pour recueillir votre parole ou, si vous préférez le faire à l’écrit, vous proposer des cahiers destinés à accueillir vos contributions et idées.
Envoyer vos contributions par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par courrier à la permanence 19 rue Krug, 25000 Besançon.
Enregistrer un message vocal ou vidéo au 06 86 07 75 41, y compris via WhatsApp ou Telegram ; ou via les réseaux sociaux de la députée Facebook @DominiqueVoynet25 et Instagram dominique_voynet Laisser votre numéro de téléphone en demandant à être rappelé.
Ce vendredi 20 juin, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, sera à Besançon pour un débat inversé intitulé « L’écologie, trop importante pour être confiée aux Écologistes ? ». La rencontre, ouverte au public, se tiendra à 20h30 à la salle Jean Zay (77 rue des Cras), en présence notamment de Dominique Voynet, Anne Vignot et Anthony Poulin. Un moment d’échange citoyen autour des enjeux écologiques actuels.
Environ 300 citoyens, militants écologistes, apiculteurs et représentants d'associations environnementales se sont rassemblés ce lundi devant l'Agence régionale de santé (ARS) à Besançon. Objectif : protester contre la récente adoption parlementaire de la controversée "loi Duplomb", perçue comme un recul environnemental majeur.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, adjoint à la Maire de Besançon, suppléant de la Députée écologiste Dominique Voynet
Une loi jugée « pro-pesticides » et « anti-vivant »
Adoptée sans débat suite à un rejet préalable à l’Assemblée nationale, la loi Duplomb prévoit la réintroduction de certains pesticides jugés nocifs, dont les néonicotinoïdes. Pour les opposants, cette décision « marque une dérégulation brutale au détriment de la santé publique, des écosystèmes et des agriculteurs eux-mêmes ». « L’Assemblée nationale est privée de débat sur ce sujet fondamental », s’indigne Anthony Poulin, adjoint à la Maire de Besançon et suppléant de la député écologiste Dominique Voynet, à l’initiative de ce rassemblement bisontin. « On nous vend cette loi comme un soutien aux agriculteurs, mais elle ne répond en rien à leurs revendications : ni revalorisation de leurs revenus, ni fin des traités de libre-échange. » ajoute M. Poulin.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, adjoint à la Maire de Besançon, suppléant de la Députée écologiste Dominique Voynet
Un mouvement porté par la société civile
À l’initiative de ce rassemblement : la députée Dominique Voynet, qui, après le vote parlementaire, a lancé un appel à la mobilisation citoyenne. Une quinzaine d’associations naturalistes, apicoles et agricoles, ainsi que des représentants de la Confédération paysanne, ont donc répondu présent. « Nous voulons créer un véritable lobby citoyen pour dire stop aux pesticides. Il est possible de nourrir sans empoisonner », complète l’élu bisontin. Une délégation de cinq personnes a été reçue par la direction de l’ARS pour ouvrir un dialogue sur les risques sanitaires liés à cette législation.
L'interview de la rédaction : Marie Colette, apicultrice et militant écologiste
Des témoignages alarmants
Parmi les participants, des apiculteurs, reconnaissables à leurs tenues symboliques, alertent sur la disparition progressive des pollinisateurs. « Les néonicotinoïdes, ce sont des poisons. Quand les insectes disparaissent, c’est toute la chaîne du vivant qui s’effondre », témoigne Marie Colette, une apicultrice. « Cette année, je n’ai pas entendu un seul merle dans mon quartier ». Elle déplore aussi les conséquences sanitaires humaines : « Peut-on vraiment accepter une hausse des cancers, des maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson, au nom du profit ? »
Un climat politique tendu pour l’écologie
Cette loi s’inscrit dans une série de mesures récentes perçues comme anti-écologiques, notamment le projet de l’autoroute A69 ou l’affaiblissement des zones à faibles émissions (ZFE). « L’écolo-bashing, ça suffit ! » lance Anthnoy Poulin. « Réveillez-vous ! Le dérèglement climatique est là, il faut agir maintenant » lance-t-il en direction des parlementaires.
Un appel à la mobilisation générale
« C’est le début de quelque chose », espère-t-il. Le mouvement souhaite s’inscrire dans la durée, à la fois par la pression citoyenne et par des actions de terrain. « Tous ceux qui tiennent à la vie, à la nature, à leur santé doivent nous rejoindre. »
Alors que les débats politiques semblent évités, la rue entend bien faire entendre sa voix. Car, pour beaucoup, l’avenir — celui de la planète comme celui des générations futures — est tout simplement en jeu.
Un large collectif, mené par Dominique Voynet, députée du Doubs et membre du groupe écologiste et social, appelle à la mobilisation devant les locaux de l’ARS Bourgogne Franche-Comté à Besançon ce lundi 2 juin à 17h30. Il rassemblera réunit plusieurs organisations associatives naturalistes et agricoles opposées à la loi Duplomb.
Cette loi, qui prévoit « la réintroduction de pesticides, l’accélération de la destruction des zones humides et le développement de méga-bassines », suscite de vives inquiétudes. Jugée contraire aux connaissances scientifiques et aux attentes des citoyens, elle est dénoncée « comme une menace pour la santé, l’environnement et l’agriculture paysanne ».
Anne Vignot, Dominique Voynet et Les Écologistes de Grand Besançon expriment leur soutien à la militante insoumise Séverine Véziès, victime d’insultes à caractère sexuel et de menaces de viol en ligne. Dans un communiqué, elles condamnent fermement ces actes « inacceptables et réaffirment leur engagement contre toute forme de haine et d’intimidation ». Les deux élus écologistes rappellent que « ces violences sont punissables par la loi et doivent être combattues sans relâche ».
Dominique Voynet, députée de la 2è circonscription du Doubs, pointe les décisions prises dans le cadre de la prochaine carte scolaire dans l’académie de Besançon. « La baisse des effectifs scolaires doit être l’occasion de réduire le nombre d’enfants par classe au bénéfice des élèves et des professeurs et non servir une politique d’érosion du nombre d’enseignants que les parlementaires de tous bords ont dénoncée ! » explique-t-elle.
L’élue pointe notamment la fermeture d’une classe à l’école de Chantrans, « pour seulement 4 ou 5 élèves en moins ». Tout comme à Besançon, « où les fermetures concernent quasiment exclusivement des quartiers prioritaires ».
Dominique Voynet, députée de la 2è circonscription du Doubs, revient sur le conflit israélo palestinien et la triste date anniversaire du 7 octobre. « Je m’associe à la douleur des victimes et de leurs proches. Je veux espérer encore que les pressions de la communauté internationale, bien trop faibles, bien trop molles aujourd’hui, permettront de tracer un chemin vers un cessez-le-feu durable et vers la libération des otages » écrit-elle.
Après un an de captivité, il resterait toujours une centaine d’otages dans ce territoire. Il y a un an, près de 1200 personnes, hommes, femmes et enfants, ont été assassinées lors de l’attaque terroriste du 7 octobre, menée par le Hamas.