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La consommation de drogue est un véritable fléau que les seules actions répressives ne sont pas en mesure de faire cesser. La Ville de Besançon en sait quelque chose. Ces dernières années, les violences se sont installées, notamment dans le quartier Planoise, au grand dam de sa population, engendrant des meurtres et de nombreux dégâts. La drogue tue et fait des ravages d’un point de vue sanitaire et mental. D’où l’importance de mettre en action tous les leviers qui permettront de faire baisser la consommation.

C’est dans ce contexte-là que la ville et ses partenaires réfléchissent à la création d’une Halte Soins Addictions ( HSA). Dans le cadre de la FAR, la Force d’Action Républicaine, Anne Vignot veut expérimenter ce dispositif. Il permet,  grâce à une équipe pluridisciplinaire, d’accueillir, accompagner et réinsérer les publics les plus accros. Pour l’heure, ni le lieu, le financement et l’organisation précise ne sont clairement définis, mais la cité y travaille. « C’est un problème de santé publique. Nous sommes constamment interpellés quant à la présence de seringues sur la voie publique, avec tous les dangers que cela représente. Nous avons toute la communauté médicale, paramédicale et associative engagée à nos côtés Â» explique la Maire de Besançon.

Selon Mme Vignot, ce dispositif a fait ses preuves dans des grandes villes françaises et à l’étranger, comme en Belgique, en Espagne ou au Portugal. Des échanges sont menés avec l’ARS pour organiser et dimensionner au mieux le site au contexte local. Les chiffres méritent d’être encore peaufinés, mais plusieurs centaines de personnes pourraient être concernées. Anne Vignot y croit et veut expérimenter cet outil au plus vite.


 

Trois personnes ont perdu la vie ces deux dernières semaines à la maison d’arrêt de Besançon. Le premier drame est survenu le vendredi 29 décembre dernier. C’est un détenu qui a alerté le service pénitentiaire au petit matin. Ses deux compagnons de cellule, âgés de 34 et 36 ans, ont été retrouvés sans vie. La famille du plus jeune, très remontée, attend des explications. Selon les premiers éléments de l’enquête, une overdose de médicaments et de l’héroïne seraient à l’origine de la mort des deux hommes. Et puis, plus récemment, ce vendredi 5 janvier, une ronde de surveillance a découvert une nouvelle scène macabre au sein de la maison d’arrêt bisontine. Un homme de 37 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule. Ce dernier était isolé en raison d’un comportement agressif. Ayant déjà connu plusieurs incarcérations, le trentenaire avait été condamné le 15 décembre dernier à 10 mois de prison ferme. Alors qu'il était en état d'ivresse, il avait menacé à l’aide d’un couteau, les pompiers qui lui portaient secours.  

Hier dans un collège de Pontarlier, deux jeunes mineurs ont été surpris en train de s’échanger un morceau de résine de cannabis de 0,25g dans les toilettes de l’établissement. Ils seront reconvoqués au commissariat avec leur responsable civil ainsi qu’un avocat. Rappelons que le Code pénal réprime plus sévèrement la cession ou l’offre de stupéfiants lorsque ces faits sont commis à l’intérieur ou aux abords d’un établissement scolaire.