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C’est un nouveau challenge qui est devenu réalité. A compter de ce samedi 5 novembre, le projet de David Sauvan et Kelly De Freitas s’est installé dans le paysage économique franc-comtois. Après quatorze ans sous la bannière d’une franchise, les deux dirigeants ont décidé de voler de leurs propres ailes. C’est ainsi que, dans la continuité de ce qu’ils maîtrisaient  auparavant, ils viennent de lancer « Sensace Â», leur propre agence d’emploi intérimaire.

Les deux entrepreneurs ont eu envie de franchir le pas. L’idée est d’ancrer fortement cette nouvelle marque dans le tissu local. Un attachement et une nouvelle dynamique qu’ils déclinent sous différentes formes. Tout d’abord, en mettant leur connaissance du métier et de leur territoire au service de leurs clients et collaborateurs. Ici, le management est différent. Le recrutement privilégie les savoir-être et savoir-faire au Curriculum Vitae. Trouver la meilleure personne pour le poste en jeu. Une approche nécessaire pour éviter les déconvenues, les déceptions, les pertes de temps et trouver la collaboration qui matchera.

De nouvelles agences en Franche-Comté

Ce nouveau contexte va également permettre à la structure d’intensifier ses collaborations avec les entreprises locales. Plusieurs partenariats sont et seront tissés. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, la société prévoit également de se développer sur des territoires nouveaux. Installée actuellement à Ornans, Saint-Vit et Besançon, elle   ambitionne de créer de nouvelles agences dans le Jura et en Haute-Saône.

L'interview de la rédaction / David Sauvan

Le Premier ministre Jean Castex sera ce vendredi dans le département du Jura. Il visitera tout d’abord la scierie Grandpierre, située à Champagnole. Le Premier ministre annoncera au cours de la visite les entreprises du département qui bénéficieront d’un accompagnement de l’État dans le cadre du programme Territoires d’industrie. Il se rendra ensuite au Centre de Formation des Apprentis (CFA) du Jura où il échangera avec les jeunes présents avant de déjeuner au restaurant d’application où sont formés les futurs professionnels de la restauration. Enfin, le Premier ministre visitera le site de l’usine Smoby à Arinthod, premier fabricant de jouets français.

C’est un véritable problème pour le bon fonctionnement des entreprises. Le manque de matière première qui anime le secteur industriel et le bâtiment notamment ralentit la production et oblige à une réorganisation au sein des entreprises. Ce qui peut limiter aussi le recrutement de collaborateurs. A Besançon, la société Augé Microtechnique Groupe  n’est pas épargnée. La firme est plus particulièrement touchée par un manque de cuivre. Rencontre avec sa présidente, Nathalie Augé.

Dans cette société bisontine, c’est la réception de cuivre et d’alliages de cuivre qui pose souci. Les délais de livraison peuvent atteindre 52 semaines. La production dans les mines à l’étranger, l’acheminement et le besoin de trouver de nouvelles ressources sont à l’origine de ces perturbations. Depuis plus d’un an maintenant, cette crise est une réalité. A Besançon, on s’en inquiète. D’autant plus que les besoins sont grandissants. « Le cuivre est un vrai enjeu. On sait par exemple que l’on va avoir besoin de quatre fois plus de cuivre dans les voitures électriques que dans les voitures actuelles. Le cuivre est un des agents les plus utilisés dans la mutation électrique Â» explique Mme Augé. Et de continuer : « dans les deux, voire trois prochaines années, cela va devenir très compliqué Â».

Coup de gueule

Nathalie Augé est en colère. La cheffe d’entreprise déplore notamment la politique de gestion des déchets en France. Plutôt que de mettre en place une véritable filière de récupération et de transformation, ces derniers peuvent être revendus en Chine. Alors qu’ils pourraient être réutilisés au niveau français et européen. « Tous nos déchets sont une ressource. C’est une aberration d’un point de vue écologique et stratégique, même si certains s’y retrouvent économiquement Â» déplore la patronne bisontine.

L'interview de la rédaction / Nathalie Augé