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Romain Grégoire, né à Besançon le 21 janvier 2003, est licencié à l’amicale cycliste bisontine. Déjà triple champion de France chez les juniors, il devient champion d’Europe juniors le 10 septembre 2021, à Trente en Italie. Le jeune Français s’impose au sprint devant Per Strand Hagenes et un autre tricolore, Lenny Martinez. Quelques semaines plus tard, il performe à nouveau lors des championnats du monde de cyclisme sur route en Belgique, avec une médaille d’argent. Il annonce rejoindre la formation Continentale Groupama-FDJ en 2022.

 

Bonjour Romain, pouvez-vous nous parler de votre discipline, et de vos débuts ?  

 

J’ai commencé le vélo à l’âge de 6-7 ans au club de l’ASPTT Besançon, en VTT. J’ai pratiqué jusqu’à 13-14 ans, et je me suis mis à la route. J’ai intégré le club de l’Amicale Cycliste Bisontine, et depuis je fais du cyclo-cross l’hiver, et de la route durant l’été et le printemps. Je fais les deux disciplines comme ça.

 

A 18 ans, votre palmarès est déjà très impressionnant. Champion d’Europe, double champion de France, vice-champion du monde. C’est assez fou !

 

Ah oui c’est clair que j’ai fait une bonne saison ! Je suis vraiment content, je ne m’attendais pas à faire aussi bien. C’était mes objectifs, d’aller chercher le titre européen, et de conserver mon titre de champion de France. La saison est plus que réussie !

 

Vous faites partie de l’équipe AG2R, que vous allez bientôt quitter pour rejoindre Continentale Groupama FDJ en 2022. C’est un nouveau challenge ?

 

Oui c’est un nouveau challenge. En plus je passe dans les rangs espoirs, donc on commence vraiment les choses sérieuses on va dire. J’ai fait le choix de l’équipe Continentale Groupama-FJD parce qu’elle est bisontine. Pour moi c’était le choix le plus simple, de pouvoir avoir mes entraîneurs et un service de performance à 15 minutes de la maison. C’est le plus pratique pour évoluer sereinement, et continuer ma progression.

 

Quel est votre rythme d’entraînement ? On l’imagine assez intense au vu des résultats obtenus.

 

Maintenant, je m’entraîne tous les jours. J’ai peut-être un jour de repos dans la semaine, mais ça s’arrête là. Sinon ça va autour de 17h hebdomadaires d’entraînement, avec de la préparation physique en salle, plus particulièrement l’hiver. Ça commence à faire des semaines un peu chargées, et ça ne fera qu’augmenter ces prochaines années.

 

Avec des entraînements différents par rapport au type de compétition ?

 

Oui bien sûr, on s’adapte forcément à nos objectifs. Si on a une course en montagne, on ne va pas se préparer de la même façon que pour les classiques sur les pavés. Après on essaye aussi de varier les plaisirs à l’entraînement, on essaye de toucher un peu à tout. Faire un petit peu de VTT, mais aussi un peu de route, l’hiver on n’hésite pas à aller faire du ski de fond, il faut aussi diversifier pour s’entraîner correctement.

 

Quelles vont être les prochaines échéances importantes pour vous ?

 

Pour l’instant on n’a pas totalement regardé le calendrier 2022. Mais pour une année espoir, je pense que mes gros objectifs seront Liège-Bastogne-Liège espoir, ou le Tour de l’Avenir. Ce sont pour moi les deux grosses courses du calendrier espoir, et j’essayerai de bien performer là-bas.

 

Qu’est-ce que peut vous souhaiter pour la suite ?

 

Pour l’instant je suis en train de me reposer (rires). Donc on va dire de bien reprendre la saison, et de garder la bonne santé !