Choix du secteur :
Se connecter :
 

Les policiers de Pontarlier étaient requis ce dimanche pour des violences sur conjoints sans ITT. Une femme violente s’en serait prise à son conjoint en le giflant à plusieurs reprises. Lorsque les policiers ont pénétré au sein de l’appartement du couple, ils ont remarqué la présence de 5 barrettes de cannabis sur la table de la cuisine. L’homme a indiqué que les stupéfiants lui appartenaient et qu’il s’en servait pour sa consommation personnelle. Il s’agissait d’environ 10g de résine de cannabis. La femme a reconnu les gifles mais son compagnon n’a pas souhaité déposer de plainte. Ils seront convoqués prochainement devant la justice.

Un jeune homme de 18 ans a été placé en garde à vue à Besançon. Ce dernier, qui circulait dans une voiture volée, a pris la fuite, alors qu’il était impliqué dans un accident de voie publique. Les faits ont été commis, vers 4h, rue Denfert Rochereau dans la nuit de dimanche à lundi. Au commissariat, il est apparu qu’il conduisait sous l’effet de l’alcool.

Il présentait un taux de 0,60 grammes d’alcool dans le sang. Il occupait une voiture volée. Par ailleurs, un gramme de résine de cannabis et 365 euros ont été découverts sur lui. Le propriétaire expliqua aux policiers qu’il avait été gazé sur le parking Battant et que deux individus lui avaient dérobé ses clés. Au cours de son audition, le malfrat présumé déclara qu’une connaissance « lui avait passé le véhicule et qu’il ne savait pas qu’il avait été volé Â».

Des nouveaux tirs ont retenti dans la nuit de samedi à dimanche à Besançon. Deus individus ont été blessés par des tirs à l’arme lourde « de type kalachnikov Â» sur le parking de la Malcombe, proche du quartier de Planoise. Une enquête de flagrance pour tentative d'homicide a été ouverte par le parquet de Besançon. L’une des victimes s’est présentée d’elle-même au centre hospitalier de la ville. L’autre s’est rendue chez une autre personne qui a prévenu la police. Elle a également été hospitalisée.


Dimanche, des tracts néonazis étaient distribués dans les boîtes aux lettres de la commune de Clairvaux-les-Lacs. Les propos tenus y sont graves et très inquiétants. Ils s’inscrivent dans un contexte sociétal violent, où le populisme augmente. La nation se divise et la haine y est bien réelle. Une situation que confirme le conférencier Jean-Michel Blanchot, professeur d’histoire-géographie à Morteau et Président du comité du Souvenir Français de Morteau.  

Que vous inspire cette situation ?

Beaucoup d’émotion et de nausée. Ce sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit lorsque je vois que de tels propos sont encore d’actualité chez certains aujourd’hui. D’un autre côté, je ne suis pas très étonné. C’est quelque chose qui est constant, qui réapparaît, et qui me semble prendre une certaine ampleur et se multiplie. Je suis également très inquiet. Je pense que l’on est vraiment à une période avec une forme d’ensauvagement, que ce soit avec des paroles, mais aussi parfois des actes.

Comment expliquer cela ?

Il faut reconnaître qu’il y a une permanence de l’antisémitisme dans la société française et dans l’histoire de manière générale. C’est un mouvement qui est pluriséculaire et qui, en quelque sorte, ressurgit lorsqu’il y a des crispations dans la société, qu’elles soient économiques, sociales ou d’exploitation politique. Il ne faut pas isoler l’acte en lui-même. Souvenez-vous au moment des débats sur le vaccin contre la Covid-19 en France, des personnes dénonçaient le pass « nasitaire Â». D’autres sortaient dans la rue avec l’étoile jaune de David, comme au temps de la Seconde Guerre Mondiale. Par le passé, il y a eu des profanations de cimetière. On peut aussi parler de l’assassinat d’Ilan Halimi  ou de Mireille Knoll en 2018. Le problème est d’arriver à identifier les auteurs dans le cas présent. Il est important de savoir si cela relève de groupuscules,  s’il s’agit de cas isolés, ou s’il n’y a pas un mouvement de fond plus conséquent, qui est en train de se définir. Cela semble prendre une nouvelle tournure. Il faut vraiment être extrêmement prudent. Il convient de ne pas entrer dans ce mécanisme de la banalisation des discours de haine. Il ne faut rien céder. Il ne faut rien laisser passer. Il faut être d’une extrême vigilance. Le grand danger serait de baisser ce seuil de tolérance à la violence. Malheureusement, je crains qu’aujourd’hui, on finisse par banaliser ces mouvements. D’après les statistiques du ministère de l’Intérieur, 33% des actes racistes sont d’origine antisémite. On peut considérer que ces données sont sous-estimées

Comment combattre ces phénomènes ?

C’est par l’éducation et l’enseignement. C’est la culture qui permet de reculer les discours de haine. Pourtant, beaucoup de choses ont été faites sur ce sujet. Il y a aussi le travail de mémoire, entrepris par les associations, l’état et l’école. Il y a aussi les médias. Personne ne doit oublier ce qu’a été la Shoa, les discriminations du Régime de Vichy, … . Malgré toutes ces actions, malgré tous ces acteurs, on a vraiment l’impression que nous sommes presque devant un échec. Ce qui se passe actuellement est vraiment très inquiétant. Si je paraphrasais un peu Léon Blum, je dirais que je suis « Ã©pouvanté Â» de la situation.

Le pédagogue, l’intellectuel que vous êtes est donc très inquiet ?

Je pense que l’on peut être raisonnablement inquiet. Il faut bien sûr garder son sang-froid. Les différents signaux dans la société française, qui est clivée, qui ne fait plus nation ensemble, montre l’échec de l’école, de la société en général pour combattre le discours de haine. Si l’on rajoute cela dans le contexte de la géopolitique actuelle, de la montée des populismes, je crois que, malheureusement, nous sommes dans une situation de basculement du monde. Cela doit être considéré avec beaucoup d’acuité, tout en gardant son sang-froid, mais avec énormément de sérieux.

Un mineur de 17 ans a été interpellé par la police nationale cette nuit, vers 00h45, rue Mégevand à Besançon. Le jeune homme circulait sans s’arrêter au feu tricolore. Lors de son contrôle, il a expliqué qu’il conduisait la voiture de son père. Il a également précisé qu’il devait passer l’épreuve dans une dizaine de jours. Il est également apparu que le véhicule n’était pas assuré. En attendant les suites qui seront données à cette affaire, le jeune contrevenant a été remis à son civilement responsable.

Des tracts néonazis ont été distribués dans les boîtes aux lettres des habitants de Clairvaux-les-Lacs. Pour l’heure, les individus à l’origine de ces écrits nauséabonds ne sont pas connus. La mairie condamne fermement « l’idéologie qui est prononcée clairement et qui rappelle des heures sombres de notre histoire Â». Une plainte sera déposée dès ce lundi à la gendarmerie locale.

Le Sybert indique dans un communiqué de presse que la déchetterie des Tilleroyes à Besançon est fermée. Et ce, en raison d’un dépôt malveillant de déchets, avec suspicion d’amiante. La présence de morceaux de fibrociment, pouvant contenir de l’amiante, a été repérée dans une benne. Il s’avère que ces plaques avaient été dissimulées sous la partie visible de la cargaison lors d’un déchargement. Le site est fermé jusqu’à nouvel ordre.

Les sapeurs-pompiers de Besançon sont intervenus ce vendredi, vers 12h30, pour un feu de cuisine, rue de Brabant. Le sinistre a pris au rez-de-chaussée d’un bâtiment de cinq étages. Une lance a été déployée. L’immeuble a été évacué avant l’arrivée de secours. La mairie s’est chargée de reloger les sept occupants du logement.

Un accident, impliquant deux véhicules de tourisme, s’est produit ce vendredi matin, vers 9h30, à Ruffey-sur-Seille (39). On déplore trois victimes. Une personne grièvement blessée a été transportée, médicalisée, par Héli 25, sur le CHU de Besançon. Les deux autres protagonistes ont été transportés, non médicalisés, sur le centre hospitalier de Lons-le-Saunier.

Hier soir, vers 19h30, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus dans un bâtiment agricole, à Arc-et-Senans, pour un échauffement de fourrage. Sur les 700 balles entreposées, 50 provenant de la même coupe ont dû être évacuées et isolées dans un champ. Trois d’entre elles présentaient une température à 80°. Un dispositif de trois lances a été établi afin de pallier un éventuel départ de feu.