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Diffusée dès lundi 17 juillet à 19h20 tous les soirs après le journal régional sur France 3, la série est le deuxième opus produit par La Boucle Productions. 

Après “Besançon, la Mystérieuse”, une première saison réussie sur les histoires étranges de la capitale franc-comtoise, une seconde série de 10 épisodes de 2min30 voit le jour. Autour du comédien et narrateur Dan Nicolle, on vogue au fil des rues, aux endroits qui ont fait l’histoire de grands hommes et de grandes femmes. 4 épisodes ont été diffusés en avant première aux journalistes. Des anecdotes qui restent en tête et qui marquent lorsque l’on déambule ensuite dans la ville. Louis Pergaud, auteur de La guerre des boutons, qui a obtenu la 1ère place au concours de l’école normale après l’avoir travaillé à l’Arsenal. Ou encore l’autrice Colette qui décrit sa maison située aux Montboucons de manière délicieuse dans le roman La retraite sentimentale. Toutes ces histoires sont croquées par une écriture délicate : “les Frères Lumières ont créé une éternité depuis les genoux écorchés de la rue des Granges”. 

10 personnages illustres

Victor Hugo, Jules César, Pierre-Joseph Proudhon, Colette, Louis Pergaud, Victor Considerant, Charles Nodier, Les Frères Lumières, Charles Fourier et Stendhal. Une jolie liste éclectique qui représente la diversité historique de la ville bisontine. La maire Anne Vignot, présente à l’avant première, aura simplement regretté la faible part de femmes et la non accessibilité aux personnes malentendantes avec l’absence de sous titres. 

Dans un format court, le pari est tout de même réussi de nous faire découvrir des petites histoires et par extension la grande. Pour les réalisateurs Daniel Perrot et Stéphane Bonnotte, l’idée était de “parler de Besançon autrement”. “On aimerait que ça plaise aux bisontins mais aussi que ça tombe dans l’oreille de personnes extérieures à la région”. 

Une diffusion multiple

Pour toucher ces différents publics, la diffusion de cette série est lancée sur plusieurs plateformes. Tout d’abord dès la semaine prochaine sur France 3 Bourgogne Franche-Comté tous les soirs à 19h20 à raison de 5 épisodes par semaine. Puis, vous pourrez découvrir, tout comme pour la première saison, tous les épisodes sur la plateforme france.tv.

En attendant une troisième saison qui nous fera voir notre belle capitale autrement. On nous chuchote déjà que l’équipe de La boucle productions a plein d’idées en tête. 

 

Le podcast de la rédaction / Stéphane Bonnotte, réalisateur  

A l’occasion de ses 600 ans, qu’elle fête cette année, l’université de Franche-Comté lance une série inédite de podcasts. Tous les premiers jeudis du mois, de juin à septembre, les auditeurs du « Podcast de l’université » vont voyager à travers les siècles pour découvrir son histoire.

Quatre créations seront proposées d’ici l’automne prochain. Elles dévoileront les six siècles d’histoire de l’université au travers de paroles d’experts et de passionnés. L’animation de ces podcasts a été confiée à deux étudiants d’histoire. Pour retrouver ces productions en ligne : https://smartlink.ausha.co/lepodcastdeluniversite/10-600-ans-d-histoire-s-a-raconter-chapitre-1-la-genese-de-l-universit

Le gouffre de Jardelle, situé sur le territoire de la commune de Chaffois, reste une préoccupation pour les élus de ce territoire. C’est la raison pour laquelle Nicolas Barbe, son maire, élu lors du dernier scrutin, s’en préoccupe. Soucieux de vérifier que les résultats de l’exploration, menée en 2011, n’ont pas évolué, il a demandé qu’un nouveau contrôle soit effectué. L’objectif étant de s’assurer de la stabilité des obus et procéder à des analyses d’eau. L’intervention est prévue à la fin de cet été.

Selon les estimations réalisées en 2011 par les démineurs de Colmar mobilisés, 500 tonnes d’obus seraient présentes sous terre, mais la quantité pourrait être plus importante. Les missiles ont été versés dans la cavité en 1923. Pour mener cette opération, et parce que l’endroit était difficile d’accès, une ligne ferroviaire avait été créée. Elle a permis d’acheminer plus facilement les indésirables. D’une profondeur de 128 mètres, et d’une circonférence d’environ 15 mètres, l’emplacement avait été autorisé par les autorités, qui en avaient pourtant interdit l’accès vingt ans plus tôt. Durant plus de 30 ans, entre 1870 et 1904, le gouffre servait de charnier. 500 animaux, morts du typhus, où tués lors des combats, y ont été jetés.

L'interview de la rédaction

 

Des analyses rassurantes

Pour les élus, l’objectif est de s’assurer que les obus ne représentent aucun danger. Autrement dit, qu’ils n’explosent pas ou qu’ils ne viennent pas contaminer l’eau. Des inquiétudes qui semblent ne pas se vérifier. D’une part parce qu’il y a dix ans, l’eau présente dans le gouffre n’était pas polluée, que cette dernière ne rejoignait pas la source de la Loue qui alimente en eau potable le secteur d’Ouhans et que les obus allemands, composés de produits chimiques, n’étaient pas présents.

 

BARBE CHAFFOIS

Nicolas Barbe, Maire de Chaffois

 

Nettoyer le site

L'interview de la rédaction

Le projet de nettoyer complètement le site n’est pas d’actualité. D’une part, parce qu’il serait beaucoup trop fastidieux de sortir Les obus et que cela nécessiterait l’obligation de trouver un autre endroit pour les stocker. Le coût de leur prise en charge serait trop élevé. Il faudrait également environ près de trois ans pour voir le bout d’une telle mission.

4 mètres de haut, plus de 3 mètres de large et 400 kilos, telles sont les mensurations de la sculpture de l’écrivaine Colette qui a été installée par la ville de Besançon sur le parvis de la gare Viotte. A travers cette action symbolique, les élus de la majorité municipale ont voulu célébrer le 150è anniversaire de la naissance de Colette et mettre en lumière « sa modernité, son indépendance et son émancipation ». Cette réalisation est l’œuvre de l’artiste Nathalie Talec. Son coût est estimé à 60.000 euros.

Ces samedi 4 et dimanche 5 mars, de 14h30 à 18h, le conseil départemental du Doubs ouvre ses archives départementales, situées dans le quartier Planoise à Besançon. A cette occasion, toute la famille pourra s’immerger dans cet environnement. Pour rendre la visite la plus accessible et ludique possible, la structure décline ce temps de différentes façons. Les visiteurs pourront découvrir les documents précieusement conservés, s’initier à la recherche en ligne et prolonger la réflexion en participant à des jeux, sous la forme d’un escape game,  et des ateliers sur les données personnelles à l’heure du numérique.

Plus de 1000 ans d'histoire

Les archives départementales détiennent une colossale richesse d’informations. 25 kilomètres au total. Elles concentrent plus de 1000 ans d’histoire. A l’intérieur du paquebot  bleu se trouvent toutes les archives produites par l’ensemble les administrations existantes ou ayant existé sur le département du Doubs. « A travers nos journées portes ouvertes, nous voulons montrer que derrière ces archives administratives subsistent des milliers et des milliers de vies, que l’on peut découvrir » explique Nathalie Rogeaux, la directrice de l’établissement. Une découverte de ces femmes et hommes  qui ont fait l’histoire du département durant ces différents siècles et qu’il sera possible de découvrir à travers les états civiles, les registres matricules militaires,  les dossiers de résistance, … . Les moyens d’accéder à une information sont multiples.

Nathalie Rogeaux annonce une visite passionnante et enrichissante. Pour obtenir de plus amples informations : archives.doubs.fr ou 03.81.25.88.00

L'interview de la rédaction / Nathalie Rogeaux, directrice de la structure

 

Ce samedi 3 septembre, la Ville de Besançon invitait la population à venir découvrir le site et les vestiges archéologiques mis au jour sur le chantier de l’hôpital Saint-Jacques où prochainement sortira de terre la  grande bibliothèque intercommunale.  Depuis le mois de juin dernier, les archéologues du service municipal d’archéologie préventive de la Ville de Besançon fouillent cette parcelle. La fin de ses travaux est prévue pour le 15 septembre prochain. Rencontre avec l’archéologue et céramologue Adrien Saggese, également responsable d’opération à la Ville de Besançon.

FOUILLE ARCHEOLOGIQUE BESANCON

Ces trois mois de travaux ont été très riches en découverte. Ils ont permis de mettre en lumière une série d’aménagements portuaires datant de l’époque Gallo-Romaine. Une vraie richesse qui sera immortalisée et entièrement répertoriée, inventoriée et archivée. Pour en arriver à cet excellent état des lieux, 600 couches de terre ont été démontées. Elles ont laissé apparaître 400 structures ( murs, fosses et fossés). C’est ainsi que les experts mobilisés ont identifié des entrepôts, magasins, ou halles de stockages destinés à abriter, stocker et conserver des produits. Ceux-ci arrivaient en ville depuis l’extérieur, via des aménagements portuaires, alimentés par un bras du Doubs. En travaillant encore plus en profondeur, un sol en mosaïque et en béton a également pu être découvert. Des trouvailles qui correspondraient à une époque très ancienne, estimée à l’an 15/20 avant Jésus-Christ à la même période après Jésus-Christ.

FOUILLE ARCHEOLOGIQUE BESANCON 3

Les recherches se termineront le 15 septembre prochain, mais les équipes sur place se laissent encore un peu de temps pour approfondir leurs investigations et vérifier la présence d’occupation encore plus anciennes. Puisque quelques indices (céramique, verre,  monnaies) peuvent le laisser penser.

L'interview de la rédaction / Adrien Saggese

 

Installé en plein cœur de la Citadelle de Besançon, le musée de la Résistance et de la Déportation est temporairement fermé pour une rénovation complète. L’objectif de ces travaux est d’envisager l’agrandissement du musée en le rendant plus accessible afin de mettre en lumière les collections d’objets et l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale.

 Depuis 1971, le Musée de la Résistance et de la Déportation figure parmi les sites référents consacrés à la Seconde Guerre Mondiale grâce à ses précieuses collections d’objets. Visiter ce musée c’est plonger au cœur de l’histoire en retraçant les moments les plus sombres de la Guerre avec des collections originales d’œuvres réalisées en prison ou en camp de concentration par les déportés. Après avoir accueilli plus de 2 millions de visiteurs, le musée ferme ses portes jusqu’à la fin de l’été 2023.

Nouveau musée, nouvelle dynamique

Fidèle à ses origines, le musée de la Résistance et de la Déportation rassemble aux alentours de 600 œuvres et objets tels que des lettres, des dessins ou encore des photos qui seront valorisés avec des outils numériques explicatifs. L’objectif est de lutter pour conserver l’atmosphère de résistance intellectuelle qui règne à travers les pièces du musée. De nouveaux espaces d’exposition permettront de mettre en valeur temporairement des objets et des documents longuement restés dans les réserves par manque d’espace. Une nouvelle exposition permanente recouvrira une grande surface de ce nouveau musée en proposant des collections d’art sur le thème de la déportation, des objets dit « phares » afin de sensibiliser le public sur ce lieu qui autrefois était employé à la détention et aux exécutions des détenus.

Un lieu de mémoire

 Le musée de la Résistance et de la Déportation possède l’une des plus importantes collections d’art concentrationnaire d’Europe. Situé au cœur de la Citadelle, place forte surplombant la ville de Besançon ce nouveau musée alliera histoire et mémoire au regard des visiteurs. Rendez-vous l’an prochain pour l’inauguration d’un musée plus moderne, plus spacieux et accessible aux personnes à mobilité réduite.

L'interview de la rédaction / Annick Cousin, chargée des collections du Musée

Le château de Vaire,  situé à une vingtaine de minutes de Besançon, est un lieu qui mérite le coup d’œil. Avec son château construit en 1713 et ses jardins à la française, Virginie, qui fait visiter ce monument nous en dit plus.

Ce château a vu défiler un grand nombre de personnages de l’histoire, tout d’abord la famille Boisot, qui va acquérir la baronnie de Vaire par un don que leur fait Louis XIV, va construire un édifice de type classique. La famille va œuvrer pour que la Franche-Comté soit annexée à la France. Le château restera dans la même famille jusqu’en 1770 où à cette date une des demoiselles de la famille Jean Jacques Pourcheresse d'Estrabonne s’y installera après avoir épousé le marquis de Verseilles. Elle vendra par la suite le château à une famille de maitre de forge, les Cugnotet Finot qui auront l’idée de faire réaliser un plan du jardin. Cette famille restera propriétaire jusqu’en 1930. Ce seront ensuite des marchands de bien qui vont acheter et en 1948 le château revient à une société d'industrielle du textile les Boussac, qui va le transformer en colonie de vacances. En 1985, les parents de Virginie rachètent le château, le remettent en état, et le remeublent.

Des jardins à la française depuis 1718

La date d’aménagement du jardin est connue car la présence d’un acte notarié explique que deux jardiniers, un Dijonnais et un Parisien s’engageaient à entretenir les structures mises en place. Dézallier d'Argenville reprend la théorie du jardinier de Louis XIV, le Nôtre. Il en simplifie les plans. « Le mot « perspective » résume le jardin à la française de Vaire », raconte la guide car un dialogue se crée entre le paysage et l’architecture. Tout cela se symbolise par la présence du chiffre trois, qui représente la Sainte Trinité. Chiffre que l’on retrouve dans le nombre de terrasse, d’allée de tilleuls ou encore dans les parterres d’eau.

Des visites pour l’été

C’est depuis les années 2000 qu’il est possible de visiter le château. Ces dernières auront lieu cet été,  tous les dimanches à partir du mois de juillet et tous les jours durant le mois d’août. Le château ouvrira également ses portes le 14 juillet ainsi que le dimanche du Patrimoine.

Les interviews de la rédaction : Virginie, guide des lieux

 

 

Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon lance un appel à la population. Dans le cadre de la création d’un futur outil multimédia, qui prendra place dans le musée entièrement rénové, le site bisontin cherche à approfondir sa connaissance sur les 100 fusillés de la Citadelle entre 1941 et 1944. L’objectif est de donner un visage à chaque nom et faire connaître ceux qui ont fait le choix de la Résistance au prix de leur vie. Les personnes qui peuvent répondre à cette demande peuvent se faire connaître via l’adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Ce samedi matin, à Besançon, au monument du parc des Glacis, un hommage a été rendu aux harkis et autres membres des formations supplétives. Depuis 2003, on se souvient de  ces hommes qui ont rejoint la France durant la Guerre d’Algérie.

HARKIS 5

Malgré le contexte difficile et le risque que cela représentait pour leur vie, leurs biens et leur famille, ils ont choisi de combattre aux côtés de l’armée française. Un sacrifice qui n’a pas été récompensé puisque la France n’a pas su réserver à ces engagés l’accueil qu’ils méritaient. D’ailleurs, Emmanuel Macron s’en est dernièrement excusé. Le 20 septembre dernier, le Président de la République, lors de la cérémonie d’hommage aux harkis à l’Elysée, a demandé « pardon » aux Harkis et à leurs familles.  Une démarche historique qui n’a pas laissé indifférents les nouvelles générations

HARKIS 2

Cette prise de parole présidentielle reconnaît les manquements de la France. Les sacrifices que ces combattants ont réalisés et la souffrance qu’ils ont vécue à travers leur déracinement et la précarité qui a suivi leur arrivée dans l’Hexagone.

L'interview de la rédaction : Djilalli Sahlaoui, président de l'association Francs-Comtois rapatriés toutes générations

HARKIS 3

Cet engagement a été salué ce samedi matin à Besançon par les autorités civiles et militaires. Un devoir de mémoire indispensable qui, espérons-le, rassure et apaise les enfants et petits enfants de harki vivant en France.

HARKIS 6