Aux Verrières de Joux et au Château de Joux, côté français, et aux Verrières, côté Suisse, les 14 et 15 juin, à l’occasion du 10è anniversaire du sentier didactique Bourbaki, Français et Suisses se retrouveront pour se souvenir et honorer un pan méconnu de notre histoire : la retraite de l’armée Bourbaki et l’accueil de 85. 000 soldats français par la Suisse lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871.
Un conflit oublié mais fondateur
La guerre de 1870-1871 entre la France de Napoléon III et la Prusse de Bismarck reste aujourd’hui peu enseignée et souvent éclipsée par les deux conflits mondiaux qui lui ont succédé. En juillet 1870, suite à une habile manœuvre diplomatique orchestrée par Bismarck, la France déclare la guerre à la Prusse. Rapidement, l’armée française, mal préparée, subit une série de défaites cinglantes. Au cœur de l’hiver 1871, l’armée de l'Est commandée par le général Bourbaki tente un ultime baroud d’honneur pour secourir Belfort assiégée. Mais encerclée et à bout de forces, l’armée est contrainte à la retraite vers la frontière suisse, au cœur du Jura, dans des conditions dramatiques.
L'interview de la rédaction : Fabrice Hérard
L’accueil humanitaire en Suisse : un épisode marquant
Refusant de se rendre à l’ennemi, près de 85.000 soldats français franchissent alors la frontière entre Les Verrières et Pontarlier du 1er au 3 février 1871. Cet accueil inédit et massif est considéré comme un des premiers grands gestes humanitaires de l’histoire moderne. Cet épisode a aussi marqué un jalon fondateur dans le développement du Comité international de la Croix-Rouge, créée quelques années auparavant.
Le Sentier didactique Bourbaki, un travail de mémoire partagé
Depuis 10 ans, le Sentier didactique Bourbaki aux Verrières (côté suisse) fait revivre cet épisode historique à travers un parcours pédestre de 5 km jalonné de panneaux explicatifs retraçant le drame et la solidarité qui s’y sont joués. Le week-end des 14 et 15 juin marquera le 10e anniversaire de ce sentier avec l’inauguration de deux nouveaux panneaux, enrichissant ainsi le parcours existant. À terme, Fabrice Hérard, chargé de mission à l’association « Les Amis du Musée de Pontarlier », souhaiterait prolonger cet itinéraire jusqu’à Pontarlier, en France, permettant ainsi de créer un véritable chemin transfrontalier de mémoire.
L'interview de la rédaction : Fabrice Hérard
Une commémoration désormais franco-suisse
Après plusieurs décennies où les commémorations se faisaient de part et d’autre de la frontière, sans véritable coordination, l’objectif est aujourd’hui de développer une mémoire commune. « C’est une histoire franco-suisse, il est important de la commémorer ensemble », souligne Fabrice Hérard. Pour les Français, il s’agit de rappeler une défaite militaire souvent oubliée ; pour les Suisses, c’est l’un des grands épisodes fondateurs de leur engagement humanitaire.
Un programme riche et varié pour petits et grands
Les festivités débuteront le samedi 14 juin aux Verrières de Joux avec l’inauguration officielle des nouveaux panneaux, à 10 heures. S’enchaîneront ensuite tout le week-end des conférences historiques, des visites guidées, des projections de films et des animations en costumes d’époque. Le Château de Joux, haut-lieu de mémoire à Pontarlier, accueillera également de nombreuses initiatives : expositions thématiques, animations pédagogiques pour les familles, et une grande reconstitution historique pour mieux comprendre cet épisode singulier de la guerre de 1870.
Un devoir de mémoire toujours vivant
Alors que la guerre de 1870 reste absente de nombreux manuels scolaires, ces journées permettent de transmettre cette mémoire souvent négligée mais essentielle à la compréhension des tensions européennes du XIXe siècle. Comme le rappelle Fabrice Hérard : « On parle beaucoup des guerres de 14-18 et de 39-45, mais 1870 reste à la source de bien des bouleversements géopolitiques ultérieurs. »
Le rendez-vous des 14 et 15 juin prochain s’annonce donc comme un moment fort de mémoire partagée, de réflexion historique et de rencontre entre deux pays unis par cet épisode peu connu mais fondateur.
Quelle belle histoire familiale ! Quelle belle épopée ! Alors que le territoire pontissalien s’apprête à célébrer les 70 ans des visites touristiques du Château de Joux, à la Cluse-et-Mijoux, Plein Air s’intéresse à M. Maurice Cordier, à l’initiative de ce beau projet culturel. Il lui a fallu du courage et de la détermination pour atteindre son objectif. Sa force de caractère, ses relations et sa famille, lui ont permis d’y arriver. Une démarche au service d’un territoire et de la culture. Rencontre avec M. Louis Hérard, un de ses neveux, étudiant à l’époque, qui a suivi toutes les négociations
L’initiative de Maurice Cordier est très novatrice. Alors président du syndicat d’initiative de son territoire du Haut-Doubs, ce chirurgien-dentiste de profession choisit de se lancer un défi de taille pour dynamiser le secteur et impulser un chantier déterminant pour le tourisme local. A cette époque, seuls la télébenne du Morond à Métabief et le lac Saint Point suscitaient la convoitise des vacanciers et des locaux. L’ouverture du Fort de Joux, jusqu’à présent un site militaire, néanmoins chargé d’histoire, changera la donne et donnera une dimension nouvelle au tourisme local. Sa rencontre avec un officier des travaux du génie, le Commandant Gagneur, formalisera et lancera l’initiative.
L'interview de la rédaction : M. Louis Hérard
L'interview de la rédaction : M. Louis Hérard
Réfléchir à un circuit de visite
Une fois les autorisations obtenues, il a fallu réfléchir au circuit de visite et animer les lieux. Maurice Cordier va mobiliser sa famille, dont son neveu Louis Hérard et son frère, dans la conception de ce parcours, faisant référence aux trois grandes périodes historiques durant lesquelles le Château s’est développé. Des recherches historiques ont également été effectuées pour rendre les visites les plus riches possibles. M. Hérard se souvient de ces moments, où il a endossé le costume de guide. Une démarche totalement altruiste, rémunérée par la seule générosité des visiteurs.
L'interview de la rédaction : M. Louis Hérard
Promouvoir les initiatives du Château
On est bien loin des réseaux sociaux. Néanmoins, le bon sens de la campagne va encore frapper. Tous les moyens de diffusion de l’époque sont utilisés pour parler du Fort et de son actualité. Ainsi, la 4 CV familiale, équipée de la sonorisation nécessaire, fut un moyen de communication des plus pertinents pour faire savoir et informer le plus grand nombre.
L'interview de la rédaction : M. Louis Hérard
La plus riche collection d’armes anciennes de France
M. Louis Hérard est intarissable sur cette autre histoire du Château de Joux. Cette ouverture culturelle et cette conservation du patrimoine vont également se conjuguer avec l’acquisition de la plus riche et complète collection d’armes anciennes. Face à l’opposition de son conseil d’administration, Maurice Cordier fait l’acquisition, avec ses deniers personnels, de cette riche collection et la proposera au sein de l’édifice.
L'interview de la rédaction : M. Louis Hérard
C’est grâce à cet homme et à sa famille que des milliers de visiteurs ont accès au Fort de Joux aujourd’hui. Le 31 mai 1954, pour la première fois de son histoire, le célèbre Château du Haut-Doubs accueille ses premiers curieux. Depuis 1968, le site appartient à la collectivité. En 1996, il fut entièrement classé au titre des monuments historiques.
Dans le cadre de la politique culturelle de la Ville de Besançon, une fresque a été réalisée aux Orchamps par l’artiste Escif et son assistant Firmin. Cette œuvre retrace l’histoire de la Rhodiacéta. Elle permet de poursuivre le travail de mémoire et de compléter les fresques consacrées à l’épopée LIP. Les artistes ont voulu une prise de conscience. Leur travail examine de manière critique la nature du capitalisme, la dynamique économique et les problèmes liés aux mécanismes de la société moderne.
Ce vendredi, sera inauguré à Morteau, le chemin Michel Hollard. Ce résistant, fondateur du réseau Agir, assurera, aux côtés de frontaliers francs-comtois, le passage de clandestins vers la Suisse, entre 1941 et 1944. Ce chemin de randonnée, de Louadey à la Brévine, sur un parcours de près de 7 kilomètres, avec un dénivelé de 400 mètres, permettra aux promeneurs de revivre cette histoire, en emboîtant les pas de Michel Hollard et ses amis, au plus près de l’itinéraire clandestin.
Au point culminant du parcours, à 1200 mètres, les visiteurs pourront se recueillir devant la stèle en hommage aux passeurs du Val de Morteau, édifiée en partenariat avec le Souvenir Français. C’est un véritable parcours de mémoire, à travers les hauts pâturages et les massifs forestiers de ce territoire franco-suisse, qui s’ouvre à tous. Des visites guidées pédagogiques seront également proposées.
Un projet sur le devoir de Mémoire qui a pu voir le jour grâce à de nombreux partenaires et la volonté d’Agnès Hollard, la petite fille de Michel Hollard, et Jean-Marie Binetruy, alors Président de la Communauté de Communes du Val de Morteau. Les premières discussions sont apparues en 2016.
C’est un évènement très attendu dans le Saugeais. Ce dimanche, la commune de Montbenoît accueille la traditionnelle journée des citoyens d’honneur de la République. Sous la forme d’un banquet, toutes les personnes qui le souhaitent peuvent participer à cet événement. Cette année, huit nouvelles personnes seront intronisées.
Depuis 1971, date à laquelle cette cérémonie a été décrétée par Gabrielle Pourchet, qui a porté l’écharpe de nombreuses années, ce sont environ 500 personnes qui font partie de ce cercle d’hommes et de femmes qui ont participé à la mise en valeur de ce territoire du Haut-Doubs. Rappelons que le premier à avoir obtenu cette distinction n’est autre que l’homme d’état français Edgar Faure. Beaucoup d’autres connus ou moins connus sont passés par là. Comme le veut la coutume, la liste reste secrète. L’identité des nouvelles recrues ne sera connue que dans 48 heures.
Les nouveaux récipiendaires se verront remettre une médaille et un diplôme. Ils seront mis à l’honneur tout au long de cette belle journée. Environ 600 invitations ont été envoyées cette année encore. Comme le rappelle Simon Marguet, président de la République du Saugeais, être citoyens d’honneur de la République du Saugeais « ne donne droit à rien, mais c’est une reconnaissance des habitants du Saugeais ». Et de conclure : « toux ceux qui sont citoyens d’honneur sont très heureux de l’être ».
L'interview de la rédaction : Simon Pourchet, président de la République du Saugeais
Depuis près de 4 ans, les Archives municipales de Pontarlier mettent régulièrement en ligne une partie du patrimoine écrit qu’elles disposent. Un régal pour celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire locale et à leur histoire personnelle et familiale.
Ainsi en quelques clics, depuis son canapé, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, partout en France et dans le Monde, les internautes peuvent accéder à plus de 3000 cartes postales, à la presse locale numérisée, aux relevés des actes des registres paroissiaux, aux listes électorales, aux délibérations du Conseil Municipal, … . Par ailleurs, grâce à une technologie pertinente, baptisée « océrisation », la recherche devient plus aisée et accessible au plus grand nombre. En indiquant un simple mot, le moteur de recherche se met en action et publie l’ensemble des données accessibles. Une mine d’information à portée de clics.
De nouveaux documents numérisés
Madame Brischoux, la responsable des lieux, reconnaît que l’arrivée de l’informatique a fait évoluer son métier. Après un temps d’adaptation, elle concède qu’elle prend plaisir à mettre à disposition de tous ces précieuses informations qui construisent l’identité, l’histoire et la vie d’un territoire et de chacun. Les cartes postales et la presse locale remportent un fort succès et sont très régulièrement consultées. C’est ainsi qu’une véritable ligne éditoriale est mise en œuvre pour choisir les documents qui seront mises en ligne. Dans un souci de toujours et encore enrichir le contenu, d’ici le printemps prochain, les registres de la Communauté de Communes du Larmont et désormais de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier seront publiés. De quoi augmenter encore l’audience du site. Pour Annie Brischoux, le numérique est un outil qui fait parti de son quotidien. Elle reconnait qu’il offre des possibilités surprenantes. Cependant, elle reste encore très attachée à ses anciens, voire très anciens, documents. D’ailleurs, elle espère que certains internautes prendront le temps de pousser les portes des Archives pontissaliennes pours s’installer dans la salle de lecture, ouverte au grand public.
Pour contacter les Archives municipales de Pontarlier : 03.81.38.81.14. Pour se rendre sur le site internet, tapez « Pontarlier archives en ligne » sur n’importe quel moteur de recherche.
L'interview de la rédaction / Annie Brischoux
Après sept mois de travaux, le musée du Temps a rouvert ses portes au public le 18 juin dernier pour célébrer ses 20 ans. Une inauguration hautement attendue pour faire valoir l’identité de la ville de Besançon et de son territoire. A cette occasion, le parcours d’exposition a été revisité autour de deux éléments phares : la Leroy 01 et le célèbre pendule de Foucault.
Durant toutes ces années, le musée a trouvé sa place dans le paysage bisontin en représentant les compétences et la culture horlogère de la région au niveau national et international. L’objectif est de créer de nouvelles perspectives pour le public afin que chacun puisse s’identifier et s’émerveiller devant la richesse de ce lieu. Cette année, toute forme d’art sera au rendez-vous avec la mise en lumière de l’exposition « ivre de l’ombre » de l’artiste peintre Charles Belle, présent également au Musée des Beaux-arts et d’archéologie de Besançon.
Les 20 « Temps » ça se fête !
Ouvert pour la première fois le 22 juin 2002, cet endroit singulier s’inscrit dans la continuité de la reconnaissance par l’UNESCO. Après sept mois de fermeture pour réhabilitation, c’est l’occasion de retrouver un musée rajeuni et optimiser pour l’accueil des visiteurs. Le savoir-faire horloger franc-comtois et plus particulièrement bisontin est mis à l’honneur avec une toute nouvelle scénographie des horloges comtoises. De juin à décembre 2022, une riche programmation est attendue avec des animations, des spectacles et des conférences pour célébrer ces 20 ans en beauté.

Un musée accessible à tous
Le musée du Temps offre à son public une visite renouvelée avec 3 parcours différents afin de le rendre accessible au plus grand nombre. On y retrouve des installations mises en place à l’attention des personnes en situation de handicap avec des portes d’entrée et de sortie adaptées, un éclairage économique ou encore un fléchage au sol. Des dispositifs numériques viennent enrichir les visites du musée avec une version numérisée pour une autonomie totale.
L'interview de la rédaction
Le château de Vaire, situé à une vingtaine de minutes de Besançon, est un lieu qui mérite le coup d’œil. Avec son château construit en 1713 et ses jardins à la française, Virginie, qui fait visiter ce monument nous en dit plus.
Ce château a vu défiler un grand nombre de personnages de l’histoire, tout d’abord la famille Boisot, qui va acquérir la baronnie de Vaire par un don que leur fait Louis XIV, va construire un édifice de type classique. La famille va œuvrer pour que la Franche-Comté soit annexée à la France. Le château restera dans la même famille jusqu’en 1770 où à cette date une des demoiselles de la famille Jean Jacques Pourcheresse d'Estrabonne s’y installera après avoir épousé le marquis de Verseilles. Elle vendra par la suite le château à une famille de maitre de forge, les Cugnotet Finot qui auront l’idée de faire réaliser un plan du jardin. Cette famille restera propriétaire jusqu’en 1930. Ce seront ensuite des marchands de bien qui vont acheter et en 1948 le château revient à une société d'industrielle du textile les Boussac, qui va le transformer en colonie de vacances. En 1985, les parents de Virginie rachètent le château, le remettent en état, et le remeublent.
Des jardins à la française depuis 1718
La date d’aménagement du jardin est connue car la présence d’un acte notarié explique que deux jardiniers, un Dijonnais et un Parisien s’engageaient à entretenir les structures mises en place. Dézallier d'Argenville reprend la théorie du jardinier de Louis XIV, le Nôtre. Il en simplifie les plans. « Le mot « perspective » résume le jardin à la française de Vaire », raconte la guide car un dialogue se crée entre le paysage et l’architecture. Tout cela se symbolise par la présence du chiffre trois, qui représente la Sainte Trinité. Chiffre que l’on retrouve dans le nombre de terrasse, d’allée de tilleuls ou encore dans les parterres d’eau.
Des visites pour l’été
C’est depuis les années 2000 qu’il est possible de visiter le château. Ces dernières auront lieu cet été, tous les dimanches à partir du mois de juillet et tous les jours durant le mois d’août. Le château ouvrira également ses portes le 14 juillet ainsi que le dimanche du Patrimoine.
Les interviews de la rédaction : Virginie, guide des lieux
Le 20 février, les visiteurs de la citadelle auront l’occasion de découvrir l’histoire de la Citadelle durant le siècle de louis XIV dans le cadre d’une visite guidée. Place limitées à dix-huit personnes, entrée gratuite avec le billet d’entrée.
Ce samedi 21 août et le 25 septembre, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon et Alexandre Cailler, guide conférencier, proposeront une balade à vélo sur les traces d’Henri Fertet et du groupe Guy Moquet. Au départ de Besançon et de l’église de Velotte, quartier dans lequel le jeune résistant vivait et était scolarisé, le parcours rejoindra Avanne-Aveney, après un trajet d’une douzaine de kilomètres.
A travers cette initiative, Vincent Briand, attaché de conservation au Musée de la Résistance et de la Déportation, et Alexandre Cailler ont envie de « faire découvrir autrement l’une des pages de notre histoire et de faire cette sensibilisation ailleurs que dans les murs de la citadelle ». Il faut bien avouer que la fermeture du musée bisontin, en raison des travaux de réhabilitation en cours, ont précipité les choses. De plus, Alexandre Cailler montre, chaque année dans le Haut-Doubs, tout son savoir en la matière. Effectivement, le jeune homme propose une initiative identique dans le secteur du Mont Châteleu, en évoquant un autre résistant, Michel Hollard.
S’adresser aussi à un autre public
Cette balade thématique se déroulera à vélo. Un choix qui permet d’une part de s’adresser à un autre public, mais également de plonger pleinement les participants dans cette période de notre histoire contemporaine, ou le vélo était le moyen de déplacement les plus utilisé. « On pourra ainsi mieux s’immerger dans le contexte de l’époque et apprécier les distances, les obstacles et l’ambiance » ajoute le guide conférencier. Une première initiative pour le Musée bisontin, qui entend bien poursuivre dans cette même dynamique à l’occasion d’autres évènements.
L'interview de la rédaction / Vincent Briand et Alexandre Cailler
Infos pratiques : Tarif : 7 euros par personne. Durée : 2 heures environ. Réservation en ligne : https://bit.ly/parcoursHenriFertet