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Les pertes d’emplois dans l’industrie française vont se poursuivre. Une affirmation émanant du ministre de l’Industrie Marc Ferracci. Les secteurs de l’automobile et de la chimie sont au plus mal. La prédiction est inquiétante. Le ministre envisage «  des fermetures de sites dans les semaines et les mois qui viennent Â». « Des milliers d’emplois Â» pourraient être perdus. Marc Ferracci souhaite une réponse européenne pour notamment soutenir la filière automobile.

Ce vendredi 27 septembre, le salon Micronora fermera ses portes à Micropolis Besançon. Evènement leader mondial dans le domaine des microtechniques et de la précision, il présente des solutions et innovations spécifiques à la haute précision, la miniaturisation ou l’intégration des systèmes complexes. Selon les organisateurs : « dans un monde où la technologie doit aller de pair avec la sobriété énergétique et l’économie de ressources, les solutions miniaturisées s’imposent dans tous les secteurs d’activités Â».  Pour cette nouvelle édition en Franche-Comté, terre d’horlogerie et des microtechniques, 25.000 m2 de surface d’exposition, 8.600 m2 de stands et près de 800 exposants et marques ont été annoncés. 33% des exposants sont internationaux. Ils évoluent dans plusieurs secteurs d’activité : aéronautique-spatial, automobile, défense, énergie, luxe, ferroviaire, médical, télécommunication… .

L'interview de la rédaction : Thierry Bisiaux, président de Micronora

L'interview de la rédaction : Thierry Bisiaux, président de Micronora

Un salon qui a évolué avec le temps

Micronora est né en 1949. On l’appelait alors « le Salon national de l’horlogerie et des industries comtoises de Besançon Â». En 1969, pour sa 19e édition,  le salon prend une nouvelle orientation et devient le Salon International de l’horlogerie et de ses techniques micromécaniques. En 1977, conscient de l’enjeu et de l’avenir, l’évènement, qui est devenu une biennale, se spécialise encore et devient le « Salon International des techniques de précision Â». Une première en France. C’est au début des années 80, que Micronora devient la vitrine des Microtechniques. Le salon ne cessera alors d’évoluer, pour devenir l’évènement international que l’on connaît. 11.000 visiteurs étaient attendus cette année.

L'interview de la rédaction : Thierry Bisiaux, président de Micronora

Les microtechniques intelligentes

En 2024, le thème des microtechniques intelligentes a été choisi. A l’heure de la raréfaction des ressources et des problèmes énergétiques, tous les secteurs de l’industrie doivent intégrer des solutions intelligentes dans leur entreprise pour agir de façon plus efficiente. Pour Thierry Bisiaux, le président de l’association Micronora, « l’intelligence dans la production peut favoriser l'innovation en ouvrant la voie à de nouvelles possibilités d'amélioration des processus et des produits, renforçant ainsi la compétitivité de l'entreprise dans un environnement industriel en constante évolution Â».

L'interview de la rédaction : Thierry Bisiaux, président de Micronora

Ce jeudi et ce vendredi, la Communauté de Communes du Val de Morteau,  en collaboration avec la Mission Locale Haut-Doubs et France Travail, organise les Journées de l’Industrie, de 8h30 à 17h, pour promouvoir les savoir-faire locaux et développer l’attractivité des métiers de l’Industrie auprès principalement des collégiens et lycéens mais aussi des demandeurs d’emploi. Le rendez-vous est fixé à l’Escale à Morteau.

La zone d’activité de Charquemont accueillera prochainement le groupe FM Industrie-Sycrilor, spécialisé dans l’étampage, l’usinage, le polissage et le laquage au service des grandes marques de luxe de la maroquinerie, de la mode et des instruments d’écriture.

Un bâtiment de 9.900 m2 sur 40.000 m2 de terrain abritera des bureaux techniques et administratifs, ainsi que des activités de production. 200 emplois devraient être créés dans le secteur. Le groupe en question compte 900 collaborateurs répartis sur sept sites et quatre pays. La firme va quitter son site actuel des Ecorces pour s’installer à Charquemont. Les travaux devraient débuter en 2024, pour une installation définitive prévue en début d’année 2025.

L'interview de la rédaction : M. Roland Martin, Maire de Charquemont

 

Depuis jeudi, et jusqu’à 17h ce vendredi, la Communauté de Commune du Val de Morteau, en collaboration avec la Mission Locale Haut-Doubs et Pôle emploi, organise les journées de l’industrie. Le rendez-vous est fixé à la salle de l’Escale.

L’objectif est de promouvoir les savoir-faire locaux,  développer l’attractivité des métiers de l’industrie auprès des collégiens et lycéens et des demandeurs d’emploi. Plusieurs actions sont prévues : organisation d’un salon des entreprises et formations, visites d’entreprises à Morteau, les Fins et Villers-le-Lac et des ateliers de formation du Greta et du lycée Edgar Faure.

Ce lundi, Pascal Vairac, directeur de l’ENSMM et Damien Tournier, président de l’UIMM Doubs, ont signé un partenariat renforcé pour accélérer et développer la formation des élèves-ingénieurs par la voie de l’apprentissage.  Actuellement, à l’ENSMM, 120 apprentis-ingénieurs suivent deux formations dans deux spécialités : mécanique des systèmes de production, créée en 2004 et microtechnique et design avec deux parcours, luxe et précision ( créé en 2010) et Microtechnique et santé ( créé en 2016).

Les apprentis-ingénieurs bénéficient d’un contrat d’apprentissage d’une durée de trois ans. Ce partenariat est riche car il permet une meilleure insertion des jeunes, répond aux besoins des entreprises de la région dans les domaines de la recherche et de l’innovation et de travailler sur l’avenir. Le contenu des formations et le suivi des étudiants  font notamment partie des réflexions menées. Avec l’expérience et le temps, ces deux entités ont appris à se connaître et à construire une démarche commune pertinente et équilibrée.

Une insertion remarquable

300 entreprises se sont engagées dans ce processus depuis les 15 dernières années. Le taux d’insertion professionnelle est d’ailleurs très éloquent. 85% des jeunes diplômés décrochent une embauche deux mois après avoir obtenu leur diplôme. Les jeunes apprentis en sont d’ailleurs convaincus. Ils ne tarissent pas d’éloges sur l’apprentissage.  Â« Une voie royale qui donne la chance à tous, quelque soit son niveau, et donne encore plus de sens aux savoirs Â».

L'interview de la rédaction / Damien Tournier