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Les amoureux de la nature ont appris avec beaucoup de tristesse le décès de Vincent, le célèbre cerf de la forêt de la Chaux. Le cervidé était âgé d’une vingtaine d’années. Il a été découvert, sans vie, au nord de la forêt, par un promeneur. Ce cerf était considéré comme l’un des plus grands  d’Europe. Il a porté jusqu’à 24 cors. Même les chasseurs lui ont rendu hommage. En précisant « que la consigne a toujours été de l’épargner et de le laisser vieillir Â».

Parole de mycologue, la saison des champignons est loin de battre son plein en cette fin du mois d’août. Au mois d’avril, les morilles sont sorties de terre. Les mousserons de printemps leur ont emboîté le pas. Les pluies de ces dernières semaines ont permis au bolet d’été de se manifester. Malgré ce constat, qui pourrait être encourageant, la situation reste, pour l’heure critique. Les sols sont secs et le manque de précipitations ralentit considérablement la pousse. Une situation qui n’est pas nouvelle. Le mycologue  jurassien Serge Liard, habitué à s’aventurer en forêt de Chaux, reconnaît que les cueillettes sont moins généreuses. Il constate également la disparition de certaines espèces de champignon.

« Il y a beaucoup de champignons que l’on ne voit plus en raison de la sécheresse. Tout a commencé pour moi en l’an 2000 Â» explique M. Liard. « Quand je me promenais en forêt de Chaux, il y avait des ruisseaux un peu partout. Désormais, il y en a quasiment plus. Il y a également certaines espèces de champignons que l’on ne trouve plus Â» complète -t-il. Et de poursuivre : « d’autres gagnent du terrain, comme les amanites des césars. Cette année, on constate une recrudescence d’amanites vineuses. On voit également poindre l’amanite phalloïde blanche. Ce qui n’était pas le cas auparavant Â» ajoute le passionné. Rappelons que ces champignons ne doivent pas être consommés.

« On attend impatiemment la pluie Â»

Comme M. Liard le rappelle, pour que le champignon pointe le bout de son chapeau, « il lui faut de la pluie et de l’humidité Â». Sans ces conditions, les paniers resteront désespérément vides. « Nous espérons des pluies suffisamment abondantes pour que l’eau puisse pénétrer dans les sols forestiers. Quand les averses ont touché les feuilles, les branches et les feuilles mortes au sol, il ne reste parfois plus grand-chose pour s’introduire en profondeur Â» argumente-t-il.

Prévention et prudence

Comme chaque année, les mycologues appellent à la prudence. Les champignons peuvent occasionner de graves intoxications, qui sont parfois mortelles. Pour éviter ces drames et désagréments, il convient de ne pas prendre de risques et de s’assurer de la comestibilité du produit. Faites appel à des spécialistes ou à votre pharmacien. En cas de doute, mieux vaut ne pas provoquer le destin. « Il n’est pas toujours facile de faire de la prévention. Les gens ont parfois des idées préconçues qu’ils ne veulent pas oublier  Â» conclut M. Liard, qui organise régulièrement des sorties pour tous les amateurs désireux d’en savoir toujours plus sur les gourmandises de nos prairies et forêts.

L'interview

 

 

Les cigognes continuent de saluer la Franche-Comté, avant de débuter leur périple vers des contrées plus chaudes. Nous aurons plaisir à les retrouver le printemps prochain. En attendant, apprécions ces scènes toujours autant nostalgiques et attendrissantes. Merci à Chloé Girod pour ces clichés.  

bulle cigognes 2

La 2è édition de la Transju’Cyclo se déroulera les 16 et 17 septembre. Après le succès de la 1ère édition, les organisateurs ont décidé de resservir le couvert en 2023. Différents parcours seront proposés. Ils permettront à tout un chacun, quel que soit son niveau, de découvrir ou redécouvrir les paysages des Montagnes du Jura. Une évolution remarquable sur les lacs, grandes étendues, vallées et monts du secteur. Au programme, des parcours allant de 70 à 250 kilomètres au cœur de ces paysages époustouflants.

Les inscriptions sont possibles sur le site : https://www.latransju.com/evenements/la-transju-cyclo/infos-pratiques/ . Le nombre de dossards est limité.

Cette année encore, la Maison de la réserve propose de nombreuses animations. Pendant tout l’été, il sera possible de prendre part à des sorties découvertes dans les alentours. Pour rappel, la Maison de la réserve, située à Labergement Saint-Marie, est entourée d’espaces naturels singuliers, avec des tourbières, le lac de Remoray, de nombreuses zones humides, prairies et forêts.

La maison de la réserve, propose 500m² d'expositions interactives et originales dédiées à la faune et la flore des Montagnes du Jura. Les principaux objectifs de la Maison de la réserve sont de faire connaître les richesses présentes dans la Réserve naturelle nationale du lac de Remoray, de vulgariser les connaissances scientifiques et de promouvoir l'éducation à l'environnement.

A travers 6 salles d’exposition, il est possible de découvrir les milieux naturels qui composent la Réserve naturelle et notre territoire d’une manière générale, ainsi que la faune jurassienne sous forme d’animaux naturalisés présentés dans leur habitat. Une exposition dédiée à la Réserve naturelle du lac de Remoray permet aussi de comprendre son intérêt et sa réglementation, mais aussi d’en apprendre un peu plus sur des espèces emblématiques et patrimoniales. Il est également possible d’admirer des expositions temporaires et des expositions artistiques des thèmes naturels.

Parmi toutes les animations à retrouver, il est possible de partir, accompagné d'un guide, tous les mardis du 11 juillet au 29 août de 14h à 17h, à la recherche d’empreintes pour mieux connaître la faune du Haut-Doubs. Mais également de participer aux sorties découverte « Insectes et compagnie Â», « Rapaces du Haut-Doubs Â», « A la découverte du chamois Â», « Plantes sauvages Â» ou encore « A l’écoute des chauve-souris Â». Des formations « Pollinisateurs » seront aussi proposées certains mercredis du mois de juillet et août.

 

Toutes les informations et sorties découverte sont à retrouver sur : https://www.maisondelareserve.fr/

 

Laetitia Albertini Dubau, coordinatrice de la Maison de la réserve, expose les sorties découvertes proposées cet été : 

 

 

 

Le Centre Athenas, basé à l’Etoile, dans le Jura, est heureux d’annoncer que Willy et Frasse, les 26è et 27è lynx soignés au sein de la structure, ont retrouvé leur milieu naturel. Capturés orphelins dans un état très dégradé en 2022, ils ont été relâchés à l’issue de six mois d’élevage et de soins. L’établissement leur souhaite longue vie et rappelle qu’il compte toujours sur le soutien financier de tous pour pouvoir poursuivre son action auprès des animaux qui composent la faune sauvage locale. On a mis le lien sur pleinair.net.

Ce dimanche 21 mai, Besançon organise sa traditionnelle fête de la biodiversité, qui s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale de la biodiversité, qui se tient ce samedi 20 mai. Ouverte au public, cette journée est l’occasion de se familiariser avec l’écopâturage et la
protection de la biodiversité au cours d’une mini randonnée de 2 kilomètres. Le départ est prévu à 11 heures au parc urbain de Planoise. L’arrivée aura lieu aux alentours de midi au fort de Planoise.  Après un hiver passé à l’abri, les 80 chèvres et 40 brebis ont quitté leur lieu d’hivernage pour regagner leurs premières pâtures dans les collines ou prairies de la ville.

Un apéritif sera offert par la Ville de Besançon et les participants qui le souhaitent pourront prévoir de pique-niquer en veillant à trier leurs déchets. Sur place, des activités de découverte de pleine nature seront proposées entre 13 et 16 heures. En cas d’intempéries, la manifestation sera annulée. Il est conseillé de prévoir une tenue et des chaussures adaptées.

Pour de plus amples informations : https://sortir.besancon.fr/evenement/fete-de-la-biodiversite/


Depuis le 22 avril dernier, la Maison de la Réserve de Labergement-Sainte-Marie présente l’exposition « biodiversité Â». Elle est visible dans les murs de la structure du Haut-Doubs tous les week-ends et les jours fériés. Il sera également possible de la découvrir durant toute la prochaine période estivale.

Créée en interne, cette exposition se veut pédagogique. Elle se veut didactique et grand public. Son objectif permet d’évoquer la biodiversité. C’est à dire de définir ce concept, les enjeux, les menaces qui pèsent sur elle et ses apports. Une partie est également consacrée aux petites actions du quotidien qui permettent, à notre niveau, de la préserver. Installée au sein d’un laboratoire pédagogique, chacun, petits et grands, est invité à faire cette immersion et à se glisser dans la peau d’un véritable naturaliste.

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 Différents outils pédagogiques à disposition

Les moyens proposés pour informer, sensibiliser et faire comprendre sont divers et variés. Ainsi, des supports muséographiques sur la biodiversité et des ateliers pédagogiques sont déclinés pour intéresser les visiteurs. Les lichens comme indicateurs de la qualité de l’air, les invertébrés aquatiques, bioindicateurs de la qualité de l’eau, la reconnaissance par le chant de quelques oiseaux, la détermination de crânes de mammifères et le bois mort source de vie, … sont quelques-unes des découvertes, sur paillasse, qu’il est possible de mener. Autant de riches expériences qui feront évoluer le regard et les connaissances de chacun.

La maison de la réserve ?

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Cette exposition a été financée dans le cadre du plan de relance de l’état. Elle a été écrite, pensée et conçue par les équipes de la maison réserve, auxquelles se sont associées quelques prestataires techniques. Liée à la réserve naturelle du lac de Remoray, haut lieu de biodiversité en France, la maison de la réserve a pour mission de protéger et gérer le site. Elle réfléchit également à des actions éducatives pour sensibiliser, tous les publics, à la protection de l’environnement. C’est donc dans ce cadre là que cette nouvelle exposition voit le jour.

L'interview de la rédaction : Laétitia Albertini Dubau, coordinatrice de la Maison de la Réserve

 

Ce vendredi et ce samedi se tient l’ambitieuse première édition du Festival du Climat dans la commune de Pirey (25). À travers plusieurs expositions, concerts, ateliers et projections de documentaires, pendant deux jours cette manifestation est l’occasion parfaite pour comprendre un peu plus l'enjeu du dérèglement climatique.  

Sensibilisation au vert, pour tous et par tous ! 

Initié par la mairie de Pirey, le Festival du climat a pour but de rassembler toutes les générations autour des questions d’écologie. Un bon nombre d’idées vertes seront présentées par plusieurs associations et partenaires, afin d’inspirer à des gestes écoresponsables.  Cette première journée est ouverte aux  Ã©coles du Grand Besançon, afin d’envisager l’avenir et de porter un regard sur la vie en 2050, à travers plusieurs travaux présentés. Ce vendredi soir, les habitants de Pirey seront conviés pour une fresque du climat, de 18h30 à 21h30. 

Le public pourra accéder au festival gratuitement ce samedi,  lors de la seconde journée. Il aura l’occasion de découvrir les nombreux ateliers qu’ils soient sportifs, familiaux, artistiques ou musicaux, animés par les associations présentes, toutes liées par l’écologie.  Précisons que cet événement engagé est parrainé par l’ultra-traileur Xavier Thévenard, un franc-comtois lui-même très concerné par la cause environnementale.  

L'interview de la rédaction : Stéphane Bonnotte, l'élu en charge de l'évènement


Le conservatoire botanique national de Franche-Comté appelle à la mobilisation de tous. Deux enquêtes ont dernièrement été lancées. La première consiste à recenser les plantes printanières de notre région. L’autre a pour objectif d’inventorier les insectes et invertébrés présents sur notre territoire. La structure compte sur cette participation pour renseigner ses bases de données sur la biodiversité.

Pour tout savoir sur cette démarche citoyenne, n’hésitez pas à rejoindre le site internet de l’organisateur : https://cbnfc-ori.org/