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Le Parc National Régional du Doubs Horloger enrichit son offre en matière d’activité touristique. La structure du Haut-Doubs et ses partenaires franco-suisses viennent de donner naissance à une chasse au trésor, qui devrait plaire à toute la famille, les enfants en premier lieu, durant cette période estivale.  Le coup d’envoi de cette nouvelle initiative sera donné le 18 juin prochain, en présence d’une cinquantaine d’enfants de CM2, scolarisés à Villers-le-Lac.  Le rendez-vous est donné à la maison du site du Saut du Doubs. Construite autour de dix panneaux, cette animation invitera son public à se plonger dans l’univers de la contrebande,  sur un parcours de près de 3 kilomètres. Cette aventure, aux multiples points d’intérêt,  de part et d’autre de la frontière, proposera une série d’énigmes à résoudre pour tenter de mettre la main sur le trésor.

L'interview de la rédaction : Sylvie Personeni, chargée de mission tourisme durable

 

Les chemins de la contrebande

Ce projet de chasse au trésor s’inscrit dans un programme de quatre sentiers de randonnée itinérante, sur cette même thématique, le long du Doubs franco-suisse. Depuis 2015, quatre parcours proposent aux participants d’endosser l’uniforme de contrebandier. Il s’agit d’itinéraires qui empruntent des chemins historiquement connus et qui se déclinent sur plusieurs jours. Répartis de part et d’autre de la frontière, ils proposent, en fonction des parcours, des tracés qui emmènent les participants à Morteau, le Châteleu, les Brenets, le Locle, Maîche, Sainte-Ursanne, Saint Hippolyte, … . A pied, en VTT, en bateau ou par le train, … les moyens de locomotion sont différents et assurent un dépaysement total. De trois jours, pour le plus court, ces chemins de la contrebande peuvent faire déambuler les visiteurs jusqu’à sept jours,  pour l plus long.

L'interview de la rédaction : Sylvie Personeni, chargée de mission tourisme durable

Un nouveau site internet

Parce que ces histoires, datant de la fin du 19è siècle,  sont aussi de superbes produits d’appel touristiques, le PNR du Doubs Horloger a retravaillé l’outil internet. Le site a été revu dans l’objectif de le redynamiser, le moderniser et lui donner toute l’attractivité qu’il mérite  pour une meilleure mise en valeur de ce patrimoine local.

Dans le cadre de l’appel à projet « initiative biodiversité Â» de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, le Parc naturel régional Doubs Horloger participe à la mise en Å“uvre d’un programme qui étudie l’importance du rôle des haies pour la biodiversité et la préservation de la ressource en eau.

Concrètement, cette action, soutenue par de nombreux partenaires,  prévoit la plantation de 20.000 arbres sur le territoire du Parc et un volet animation, formation et sensibilisation pour renforcer la pérennité des actions réalisées et aider à l’accompagnement des agriculteurs volontaires dans les projets de plantation et de gestions des haies.  Ainsi, ce jeudi 24 novembre, une journée spécifique se tient sur une exploitation à Villers-le-Lac et à la MFR des Fins, qui se poursuivra le 13 décembre avec un temps de plantation d’une haie fourragère, avec les élèves des MFR des Fins et de Vercel, sur l’exploitation témoin.

104.000 hectares. 60.000 habitants

Rappelons que le Parc naturel régional du Doubs Horloger se répartit sur un large territoire, composé de 94 communes. Soit 104.000 hectares de superficie et près de 60.000 habitants. Il s’étend sur les anciens cantons  du Saugeais, Morteau, Le Russey, Maîche et Saint Hippolithe. Le plateau de Belleherbe et les secteurs  d’Orchamps-Vennes, Pierrefontaine-les-Varans, Laviron et Landresse en font partie également.  Pour Charles Schelle, Vice-Président du Parc Naturel régional du Doubs Horloger, en charge de la commission « Agriculture et forêt Â», cette démarche est importante, surtout en période climatique particulière, où l’agriculture souffre et la préservation de la ressource en eau un véritable enjeu. « Il apparait que lorsque l’on a de grandes étendues, on perd en qualité au niveau de la production agricole et de la retenue des eaux. Les haies sont un élément fixe qui permet  d’obtenir des effets bénéfiques sur toute la biodiversité Â» explique l’élu de Provenchère.

Une démarche test et scientifique

Persuadés de la pertinence et des bienfaits sur l’environnement de cette démarche, les élus et leurs partenaires entendent montrer toute son efficacité et la voir se décliner sur d’autres territoires. D’ici cinq ans, sur les plus petites plantations, les bénéfices pourront déjà être enregistrés.  Le coût de cette opération s’élève à 355.000 euros. Toutes les personnes de ce territoire de vie, quel que soit leur statut peuvent souscrire. Pour obtenir de plus amples informations : 03.81.68.53.32

L'interview de la rédaction / Charles Schelle, Vice-Président du Parc Naturel régional du Doubs Horloger, en charge de la commission « Agriculture et forêt Â».

 

Denis Leroux, le président du Pays Horloger, ne cache pas sa satisfaction. Son territoire vient d’obtenir le label « Parc naturel régional du Doubs Horloger Â». Ce secteur est le 57è Parc naturel régional de France. Il compte 94 communes, dont la plus importante est Morteau, pour une superficie de près de 104.000 hectares et une population de presque 60.000 habitants. Il englobe ainsi la haute-vallée du Doubs, la vallée du Dessoubre, le Val de Morteau et les plateaux de Maîche, le Russey et Belleherbe.

 Engagés pour une durée de 15 ans renouvelable, élus et acteurs socioprofessionnels vont pouvoir décliner leur projet qui concourt au dynamisme et à la revitalisation de ce territoire. Ainsi, de nombreuses actions sont prévues. «  C’est une stratégie globale qui sera mise en place Â» explique Mr Leroux. Un million d’euros par année sera apportée pour décliner les opérations envisagées, dans des domaines aussi variés que l’environnement, l’urbanisme, l’aménagement du territoire, le développement économique et social, l’éducation, les mobilités, douces, le tourisme, … .

La Région Bourgogne Franche-Comté est le contributeur le plus important, mais le conseil départemental du Doubs et les communes partenaires apportent également des moyens financiers non négligeables.

L'interview de la rédaction / Denis Leroux