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Afin d’offrir aux habitants et aux visiteurs une expérience unique, l’Office de Tourisme du Grand Besançon Besançon renouvelle son offre de visites guidées en proposant des formats originaux et immersifs. Que ce soit en vélo, en avion, en randonnée ou même à bord d’un Dragon Boat, ces explorations permettent de découvrir la cité autrement.

Le Dragon Boat : une visite alliant sport et découverte

En partenariat avec le SNB, la structure propose des visites inédites sur l’eau à bord de Dragon Boats. Deux embarcations sont disponibles, pouvant accueillir jusqu’à 15 personnes pour l’une, et 8 pour l’autre. Un guide accompagne les visiteurs, commentant l’histoire de la ville au fil de la navigation. Un moyen dynamique et sportif de parcourir le patrimoine bisontin.

L'interview de la rédaction : Patrice Hennequin, président de l'Office du Tourisme du Grand Besançon

Des visites surprises pour une immersion totale

Parmi les nouveautés, les visites surprises permettent aux curieux de découvrir un lieu inédit sans en connaître la destination à l’avance. Sur inscription à l’office de tourisme, 24 heures avant le départ, les participants reçoivent un rendez-vous sans savoir exactement ce qu’ils vont visiter. Cette formule intrigue et séduit ceux qui recherchent une aventure imprévisible et unique. « C’est une façon de redécouvrir Besançon sous un angle différent, tout en brisant la routine des visites classiques », explique Patrice Hennequin, le président de l’Office de Tourisme bisontin.

L'interview de la rédaction : Patrice Hennequin, président de l'Office du Tourisme du Grand Besançon

Un programme diversifié et renouvelé

Consciente de l’importance du renouvellement de l’offre touristique, l’Office de Tourisme mise sur la diversité des formats. Les visites classiques, qui continuent de rencontrer du succès, sont toujours proposées et se terminent souvent par une dégustation au marché des Beaux-Arts. Pour toucher un public plus large, certains circuits sont programmés à des horaires variés, notamment à partir de 18h.  Grâce à ces initiatives, Besançon renforce son attractivité en proposant des expériences immersives et innovantes, mettant en valeur son riche patrimoine tout en s’adaptant aux attentes des visiteurs.

Besançon, cité nichée entre collines verdoyantes et boucle du Doubs, connaît un véritable renouveau touristique. Derrière une apparente discrétion, la ville tire son épingle du jeu et enregistre des chiffres inédits. Avec plus de 860 000 euros collectés en taxe de séjour, un record historique, la capitale comtoise  prouve qu'elle séduit de plus en plus de visiteurs venus découvrir son patrimoine, sa nature et sa douceur de vivre.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin, maire de Saône et l'élu grand bisontin en charge du tourisme

 

 

BENOIT VUILLEMIN

                                                                                                                 Benoît Vuillemin

Une stratégie repensée, des résultats visibles

Tout a commencé en 2020, lorsque Grand Besançon Métropole a décidé d’actualiser son schéma touristique voté en 2017. « Le contexte post-Covid exigeait une refonte des priorités, notamment pour répondre à de nouvelles attentes des voyageurs » explique Benoît Vuillemin, maire de Saône et l'élu grand bisontin en charge du tourisme. Ce schéma repositionne Besançon comme capitale de la destination “Montagnes du Jura”. Les efforts portent à la fois sur la valorisation du patrimoine architectural et naturel, sur les mobilités douces et sur le renforcement de l’offre d’hébergement, encore perfectible.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin, maire de Saône et l'élu grand bisontin en charge du tourisme

Hébergement : un point à consolider

Si les chiffres sont bons, l’hébergement reste un talon d’Achille. Certains établissements comme l’hôtel Victor Hugo ou l’hôtel de Paris,  ont opéré des rénovations majeures. D'autres, en revanche, peinent à suivre, comme le souligne M. Vuillemin  : « L’hôtel Mercure, par exemple, n’a pas fait sa mue, ce qui est regrettable. ». Des projets sont en cours : un nouvel hôtel dans le nouveau quartier Saint-Jacques, un nouvel établissement à Morre et, pourquoi pas, un camping de nouvelle génération à Saône. Autant d’initiatives destinées à combler le déficit d’accueil de qualité.

PATRICE HENNEQUIN

                                                                                                                    Patrice Hennequin

 

Mobilité : une accessibilité renforcée

Le réseau ferroviaire est un atout stratégique pour la ville. À seulement 2h10 de Paris ou 3h50 de Francfort en TGV, Besançon se rend accessible sans voiture. La ligne TER des Horlogers, récemment réhabilitée, permet même de relier les plateaux jurassiens depuis le centre-ville en quelques minutes. Benoît Vuillemin cite avec enthousiasme cette expérience : « Deux minutes après avoir quitté la gare de Saône, vous êtes déjà en pleine nature, dans un décor de falaises et de tunnels. C’est unique. »

Une offre culturelle et événementielle dynamique

Musées, expositions, festivals… La diversité de l’offre culturelle participe largement à l’attractivité de la ville. Le Musée des Beaux-Arts, la Citadelle, ou encore les événements comme "Grandeur Nature", "Bien Urbain", ou le festival du livre rythment la saison touristique. Les touristes affluent, notamment à vélo, via la Via Francigena. L’Office de tourisme enregistre jusqu’à 600 visiteurs par jour en été. La ville devient peu à peu un point de passage incontournable des amateurs de slow tourisme.

L'interview de la rédaction : Patrice Hennequin, président de l’office de tourisme

Des efforts à poursuivre : communication et coordination

Reste un défi majeur : mieux faire savoir tout ce qui se fait de bien. « On ne sait pas bien dire ce qu’on fait », admet Patrice Hennequin, le président de l’office de tourisme. Besançon souffre encore d’un déficit de notoriété. Des initiatives sont mises en place pour renforcer sa visibilité médiatique nationale et internationale. Les chiffres, les projets et les témoignages sont clairs : Besançon est sur la voie d’une reconnaissance touristique solide. Le cap est fixé, les résultats sont encourageants, mais le travail est loin d’être terminé. Si la ville parvient à moderniser son offre d’hébergement et à renforcer sa communication, elle pourrait bien devenir l’une des perles touristiques du Grand Est.

L'interview de la rédaction : Patrice Hennequin, président de l’office de tourisme

Arrivé à la tête de l’office de tourisme du Grand Besançon, Patrice Hennequin, bien connu dans le milieu sportif et du trail, veut diffuser le territoire bisontin le plus largement possible, en s’appuyant sur les forces et les atouts du secteur et les acteurs locaux  du tourisme. Ce passionné de sport ne veut surtout pas se la jouer perso. Il veut faire de Besançon, « la capitale française des sports et loisirs outdoor ».

« J’arrive avec beaucoup d’énergie » explique-t-il. « Les acteurs ne travaillent pas suffisamment ensemble. Nous avons un vrai travail de synergie à mettre en place. Il s’agit, presque, d’une révolution culturelle. On aurait beaucoup à y gagner  en ayant une force collective. Nous aurions une force de frappe beaucoup plus importante » explique-t-il. Selon le nouveau responsable, les ingrédients sont là. Il suffit de savoir les mettre davantage en lumière pour qu’ils trouvent un écho encore plus dense auprès du grand public. «  La nature et l’histoire nous ont tout offert » avance-t-il.

« Faire changer les mentalités »

Pour Patrice Hennequin, s’il veut conquérir un nouveau public et développer son activité touristique, le territoire du Grand Besançon doit s’ouvrir davantage. « Il faut changer l’état d’esprit ambiant. Il faut que l’on montre que l’on est heureux d’accueillir des touristes. Il faut que l’on apprécie davantage notre territoire et que l’on sache le dire » ajoute-t-il. C’est dans cette dynamique que Patrice Hennequin et Véronique Marizier-Bouhelier, la nouvelle directrice de la structure, travaillent sur un nouveau projet touristique, qu’ils soumettront prochainement aux élus. Patrice Hennequin se donne une année pour atteindre ses premiers objectifs. « Il faut toujours me tempérer un peu, car je suis un impatient, mais nous devons aussi avancer et faire rapidement évoluer les choses ». La marque Hennequin est déjà en marche, avec un programme de sorties et de visites guidées estivales revisité. Cette année, on pourra par exemple survoler la Citadelle en avion électrique. Une manifestation qui fait le lien avec l’exposition « dessine-moi ta planète », tirée de l’œuvre « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint Exupéry.

L'interview de la rédaction : Patrice Henenquin, président de l'office de tourisme du Grand Besançon