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Dans le cadre de l’année thématique « travail et luttes sociales Â», portée par la Ville de Besançon et son pôle culture, est présentée l’exposition « vies d’ouvrières Â», jusqu’au 29 octobre, sur le quai Vauban, au pied de la tour bastionnée des Cordeliers à Besançon. 22 photographies de Raphaël Helle rendent hommage aux ouvrières de l’industrie. Ces clichés nous emmènent chez PSA à Sochaux, à Saint-Claude, dans le Jura, chez MBF et dans l’industrie textile.

Du 15 au 17 septembre, l’association « focus nature Haut-Doubs Â» organise le 1er festival photo de Maîche avec la nature. Pour cette 1ère édition, l’organisateur accueillera 28 photographes naturalistes animaliers amateurs et professionnels, venus majoritairement de Franche-Comté et de Suisse. Au cours de cette exposition, le public pourra découvrir de magnifiques clichés mettant à l’honneur des animaux et toute la diversité de notre riche territoire franc-comtois.

A travers cette manifestation, les intervenants se sont donnés comme mission de partager leur passion, leur travail et leurs terrains d’exploration avec le grand public.  Â« On dit que l’on a l’habitude de protéger ce que l’on a déjà vu et ce que l’on aime Â» commente Jean-François Varriot, exposant et secrétaire de l’association organisatrice. Une maxime forte pour exprimer les valeurs qu’entend défendre cette manifestation culturelle.

Un marché artisanal

Sur place, le public pourra également rendre visite à la trentaine d’exposants artisans et producteurs locaux qui animeront le marché artisanal. Plusieurs métiers seront représentés : tourneur sur bois, sculpteur sur pierre, … . Les plus gourmands seront également récompensés avec la possibilité de déguster toute sorte de bons produits locaux. Des conférences sont également annoncées.

Ce premier évènement ne devrait pas passer inaperçu. L’exposition ouvrira  ses portes vendredi après-midi aux enfants des écoles. Le grand public est attendu nombreux samedi et dimanche. Les exposants seront présents au Château du Désert et à la salle de l’Union. Ajoutons qu’à l’intérieur du parc du Château, un circuit sera réalisé et conduira les visiteurs sur différents sites. Une sortie familiale, éducative et culturelle à ne surtout pas manquer.

Pour obtenir de plus amples informations : https://www.festivalphotomaiche.fr/

L'interview de la rédaction : Jean-François Varriot, exposant et secrétaire de l’association organisatrice.

 

La ville de Morteau organise en partenariat avec la MJC, l’association des commerçants Morteau Votre Ville et le photographe François André, la troisième édition de son Concours photo de l’été. Il s’étendra du 21 juin au 31 août. Les photographes professionnels ou amateurs, les petits et les grands pourront participer. Les participants laisseront libre cours à leur inspiration sur le thème « Morteau, une ville, un patrimoine Â». Ils pourront faire parvenir leurs plus beaux clichés directement sur le site Internet de la ville. A la clé, de nombreux cadeaux et une exposition des plus belles photos pour les gagnants. L’enjeu est d’être créatif par la mise en scène et par la composition travaillée.

Comme chaque année, en octobre prochain, l’association Grain d’Pixel présentera son Festival consacrée à la photographie. Cette septième édition se déroulera du 7 au 29 octobre prochain. Comme chaque année, photographes amateurs et professionnels seront au rendez-vous pour présenter leurs plus belles œuvres. Cette année, en partenariat avec la Maison natale Victor Hugo, l’évènement déclinera une nouvelle initiative. Pour la première fois de son histoire, il décernera le prix Victor Hugo de la photographie engagée.

Ouvert aux professionnels, et doté de 1000 euros, l’organisateur et son partenaire  invitent les participants à mettre en image un des huit thèmes chers au célèbre écrivain français : défense des droits humains, liberté d’expression, droits des enfants, des femmes, luttes contre la peine de mort, la pauvreté et l’oppression. Les photographes professionnels désireux de tenter l’aventure ont jusqu’au 15 mai pour s’inscrire. Trois candidats seront sélectionnés, puis un seul, qui présentera le fruit de son travail cet automne, et jusqu’à fin décembre à la maison Victor Hugo. L’objectif est bien entendu de conserver ce travail et de pouvoir le diffuser le plus largement possible.

60 photographes exposés

L’édition 2023 du Festival s’annonce des plus riches. Elle se déroulera les 7 et 8 octobre au Kursaal, ou 1800 visiteurs sont attendus, et du 7 au 29 octobre « hors les murs Â» et à la galerie de l’ancienne poste, avec des expositions proposées au musée des maisons comtoises de Nancray, à la mairie de Saône et dans différents lieux  Ã  Besançon. On notera la présence cette année de trois invités d’honneur. Le public franc-comtois et les amoureux des beaux clichés pourront ainsi découvrir l’univers de Mélanie Wenger, Isabelle Durand et Laurent Penvern.

L'interview de la rédaction : Yves Gravelin, président de l'association "Grain d'Pixel"

 

Ilias Harkate a 25 ans, il est passionné par la nature et la faune sauvage depuis plus d’une dizaine d’années. Et plus particulièrement de ce félin mystique qui rôde dans nos forêts, le lynx boréal. Après avoir réalisé cinq années d’études dans l’environnement, le jeune homme a décidé de consacrer tout son temps à sa quête naturaliste. Après une première observation en 2020 sur ses caméras, puis un premier contact visuel un an plus tard, Ilias a depuis multiplié les rencontres avec ce félin. Il partage ses aventures et anecdotes de terrain sur sa chaîne Youtube et son compte Instagram. La rédaction a pu s’entretenir avec lui.

 

Bonjour Ilias, est-ce qu’en quelques mots, tu pourrais te présenter ?

Bonjour, je suis photographe-vidéaste animalier, et je suis passionné par la nature et la faune sauvage depuis mon adolescence. Je m’intéresse à une espèce emblématique de notre région, le lynx boréal. Je rêvais de le rencontrer, le voir, l’observer. Ma passion s’est nourrit au fil du temps en cherchant cette espèce, et ça m’a ouvert à toute la nature. D’année en année, j’ai voulu y consacrer plus de temps. J’ai donc lancé une série vidéo sur le lynx, qui est composée de 4 épisodes, où j’explique ma quête du début jusqu’à l’observation. J’ai mis 6-7 ans avant de le voir. Depuis quelques temps, j’ai réussi à mettre la main sur un territoire, donc les observations se sont enchaînées ces dernières années, même si ça reste encore très rare.

 

Cette passion particulière du lynx, comment est-elle née ?

C’est intérieur je dirais. Il y a vraiment quelque chose qui est né quand j’étais en 4ème, en section environnement au collège. On a fait un voyage dans les Alpes du Sud, dans un endroit où il y avait des loups. Donc on se baladait de temps en temps, et j’ai senti que j’étais plus attentif que les autres, ça m’a tout de suite fasciné. Et puis j’ai entendu parler du lynx pour la première fois. Quand je suis rentré chez moi en Franche-Comté, et que j’ai compris que le lynx était présent dans notre région, dans nos forêts, qu’il avait déjà été observé dans mon village, je me suis dit que c’était incroyable. Qu’il y avait « une panthère Â» dans nos forêts. C’est comme ça que je le voyais. Je me suis dit que dès j’aurais du temps, je mettrais tout en Å“uvre pour l’observer.

 

 

Partir en quête du lynx est une mission plutôt difficile. Comment se sont passés tes débuts ?

Le village où j’habitais n’était pas un endroit où il était présent régulièrement, donc je m’en suis tenu à chercher la faune sauvage, approcher les chevreuils, chercher des traces. En parallèle de mes études, j’ai fait ça pendant quelques années. Et puis au lycée, l’envie était grandissante. J’ai donc commencé à faire des stages liés à la faune sauvage pour me rapprocher de ce domaine. Puis en BTS, je devais réaliser un stage de deux mois, que j’ai fait en Pologne. J’ai donc passé deux mois en autonomie dans un parc national, à la recherche de grands prédateurs. Ça a été révélateur pour moi, parce que quand je suis rentré, je me suis rendu compte que c’était ce que je voulais faire : consacrer ma vie à tout ça, faire de la recherche, de la prospection de terrain, en me disant que ce serait bien de retranscrire ce travail en photo et vidéo.

 

« C’est une quête longue, mais passionnante. Parce qu’il est vraiment difficile à observer. J’ai appris ces dernières années, qu’on n’est pas forcément au mauvais endroit quand on le cherche et qu’on ne le trouve pas. Il nous voit beaucoup plus souvent que nous, et il est beaucoup plus adapté à notre présence qu’on ne l’imagine. Ça m’a fasciné de me dire qu’il pouvait être là, sans que je le vois Â»

 

C’est un travail très chronophage, tu as dû passer un nombre incalculable d’heures sur le terrain.

Ça fait à peine 3 ans que je pose des caméras, et pourtant ça fait 6-7 ans que je me balade en forêt partout dans la région. J’avais ma paire de jumelle, même pas d’appareil photo, et j’essayais de me documenter, je regardais les articles sur internet. Quand quelqu’un voyait le lynx, j’essayais de regarder où est-ce que c’était. Je me baladais dans tous les endroits où il aurait pu être observé. Et je cherchais des traces, des crottes, des indices de présence. Oui j’ai passé un temps fou à chercher, avec une envie qui devenait de plus en plus grande. C’est après que j’ai eu envie d’avoir des caméras, en me disant que même sans être là, je pourrais avoir des infos. C’est un outil très intéressant pour ça. Et en 2020, j’ai enfin mon premier passage devant un piège photo, qui n’avait pourtant rien donné pendant un an. Dès ce premier passage, je n’ai plus bougé. J’ai exploré ce territoire, très grand, très vaste, en posant d’autres caméras pour obtenir plus d’informations. Une, deux, puis trois. Et en 2021, j’ai eu ce premier contact, cette première observation de mes propres yeux.

 

Est-ce que tu peux nous raconter ce premier contact, qui devait être un moment magique pour toi.

La première est toujours marquante. On ne sait jamais comment ça va se passer. Encore aujourd’hui, je me construis mille scénarios chaque fois que je vais dans les bois, et ça ne se passe jamais comme je l’imagine. Sauf quelques rares fois à l’affut. C’était un moment très fort, je l’attendais, c’était la période des amours au mois de mars. Je l’ai entendu pour la première fois feuler, un chant pour appeler la femelle. Je l’entends donc sans le voir, et je décide de me mettre à l’affut. Je l’aperçois alors, dans l’appareil photo, au loin. Et puis, quelques jours plus tard, je reviens sur ce lieu, et je le vois à 5-6m de moi, en train de m’observer. Je ne l’avais même pas vu arriver. Et quand on le voit une première fois, on a qu’une seule envie, le revoir encore et encore. Et de tout mettre en œuvre pour que ça arrive dans les meilleures conditions.

 

Apercevoir un lynx si près, ça doit être impressionnant.

C’est aussi ce qui est fascinant. On a parfois tendance à croire qu’il accepte notre présence. Peut-être que ça peut arriver, mais la curiosité joue aussi beaucoup. On peut le voir de très près, sans qu’il parte immédiatement. Il peut nous observer quelques secondes, voire quelques minutes, et partir tranquillement. Mais ce qu’il s’est passé ce jour-là, c’est que j’étais arrivé avant lui, dans un endroit où il allait passer, et toutes les conditions concordaient pour que je le vois d’assez près. Il m’a regardé quelques secondes, puis il est parti tranquillement, puisqu’il était surpris de me voir.

 

Où peut-on retrouver et suivre tes aventures ?

Je partage une grosse partie de ma quête sur Youtube. J’ai 4 épisodes où j’explique tout ce que je fais, chronologiquement. Et sur mon Instagram, Facebook, je publie des storys assez régulièrement pour partager mes anecdotes de terrain. Je suis photographe-vidéaste animalier, c’est un moyen pour moi d’essayer d’en vivre, mais surtout un outil pour partager mes émotions, et mettre en avant la faune sauvage à travers l’image. Je ne suis pas passionné par la photo à la base. Ce qui me passionne vraiment, c’est la recherche, la prospection de terrain, la récompense, toute cette faune sauvage qui m’inspire. J’ai aussi un site internet où je publie quelques images que je mets en vente à certaines périodes de l’année.

 

 

Il s’agit actuellement de ton activité principale ?

Pour l’instant c’est mon activité principale et j’essaye d’en faire mon métier. J’aimerais que ça se développe parce que c’est pas facile d’en vivre, mais c’est le défi. Ce n’est pas facile tous les jours, c’est comme ça quand on se lance en indépendant, ça prend toujours du temps. Et j’ai fait le choix de gérer les choses seules et d’être sur le terrain seul. Donc ça prend forcément plus de temps.

 

Aujourd’hui, tu te focalises uniquement sur le lynx ? Ou est-ce que d’autres espèces t’intéressent aussi ? Tu évoquais tout à l’heure les grands prédateurs.

Je m’intéresse à beaucoup d’espèces. Je parle du lynx parce qu’au départ il s’agit de ma principale motivation. Et c’est ce que je partage le plus car c’est l’espèce qui me passionne le plus. Mais tous les jours je m’intéresse aussi aux autres espèces, et c’est presque obligatoire. Dernièrement, ça m’est arrivé de ne pas voir le lynx pendant 8 mois. Sur le terrain je vois d’autres choses, donc je ne nourris de tout ce qu’il se passe à côté. J’ai passé beaucoup de temps avec les rapaces nocturnes l’an dernier, beaucoup de prospection pour les chouettes, le hiboux grand-duc, je vois beaucoup de chamois, toute la faune sauvage de notre région m’intéresse. Cet été, j’ai passé aussi du temps sur le loup, qui commence à revenir, et comme le lynx, il est très difficile à observer.

 

Comment vois-tu ton avenir proche, quels sont tes futurs projets ?

J’ai toujours mon projet sur le lynx qui occupe la plupart de mon temps. Donc pour l’instant on va dire que je suis concentré là-dessus. Et j’ai des idées, beaucoup d’envie, comme l’Europe de l’Est qui m’attire énormément. Pendant mes deux mois passés en Pologne il y a quelques années, je n’étais pas encore équipé, j’avais moins d’expérience, donc peut-être qu’après ce projet lynx, j’irai voyager un peu. Pour l’instant, rien n’est encore bien défini, mais j’ai beaucoup d’idées et d’envie.

 

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter à l’avenir ? Encore plus de rencontres avec le lynx ?

Oui plus de rencontres, d’en apprendre encore un peu plus sur ce félin, et surtout essayer de promouvoir toute cette faune sauvage, de montrer l’importance qu’elle a. Parce qu’au-delà de ma passion qui est assez intérieure et peut-être égoïste, il y a aussi l’enjeu de montrer qu’on ne peut pas négliger l’importance de cette faune sauvage et la beauté de la nature. Je pense qu’il ne suffit pas d’être passionné pour être émerveillé par tout ce qu’il y a autour de nous. Beaucoup de personnes seraient très surprises de voir ce qu’il se passe dans nos forêts, à quelques pas de chez nous.

 

La ville de Pontarlier renouvelle son concours de photographie. Jusqu'au 2 juin 2023, quatre concours sont proposés en un : trois mini concours et un concours général. Le concours d'automne, du 5 septembre au 2 décembre a pour thème « Vive la pluie ! ».

Les candidats peuvent participer au mini-concours de leur choix ou aux trois, se qualifiant ainsi pour le concours général final. Le premier thème, qui se clôture ce vendredi, est celui de la pluie. Les deux autres thématiques seront dévoilées avant chaque période. Les prochains concours auront lieu du 5 décembre au 3 mars puis du 6 mars au 2 juin.

À l'issue de chaque mini concours saisonnier, une sélection des meilleures photos sera effectuée par le Jury professionnel avec un gagnant désigné dans la catégorie adulte et un gagnant dans la catégorie junior. Parmi les toutes les photographies issues des trois concours saisonniers, un top 15 adulte et un top 5 junior seront constitués par le jury professionnel et soumis au jury d'élus de la ville, à qui reviendra la responsabilité du choix des photographies primées au concours général. Le prix grand public se déroulera sur Facebook. La photographie qui remportera le plus de « likes » sur une période de cinq jours, à l’issue du concours général final, se verra décerner le titre.

Plus de 1500 euros de lots sont à gagner (chèques et carte cadeaux Commerce Pontarlier Centre et Commerce Grand Pontarlier, séances photos famille ou portrait, stage photo, imprimante smartphone et appareil instax…). Retrouvez les modalités, règlement et formulaire de participation sur le site de la ville de Pontarlier « Rubrique Activités et loisirs > loisirs et détente ».

Jusqu’au 22 septembre, le photographe norvégien Ulf Andersen expose à Besançon. Tout au long de son parcours professionnel – il exerce à l’agence Gamma, « le peintre des écrivains » a immortalisé les plus grands. Cinquante portraits sont ainsi présentés sur les grilles de l’hôpital Saint-Jacques.

À chaque plume, son visage. Aux quatre coins du monde.

EXPOSITION 2

 

Une fresque unique qui ne passe pas inaperçue en plein cœur de la cité comtoise. Une exposition qui vaut le coup d’œil. Une initiative du collectif Hôp Hop Hop

La Ville de Morteau, en partenariat avec la MJC de Morteau, lance la première édition de son concours photo, à destination des photographes amateurs, petits et grands, qui pourront, du 1er juillet au 31 août, laisser libre cours à leur inspiration sur le thème : « Un été à Morteau ».

Les participants ont jusqu’au 5 septembre, minuit, pour envoyer leurs clichés.  L’enjeu est d’être créatif, par la mise en scène et la composition travaillée, pouvant mettre en scène une ou des personnes, de manière spontanée ou réfléchie.

Les gagnants recevront de nombreux cadeaux (plus de détails dans le règlement du concours consultable sur le site internet de la ville de Morteau) dans trois catégories différentes (Adulte, Junior (moins de 18 ans) et « Coup de coeur du Jury ») et une sélection des plus belles images fera l’objet d’une exposition.