A un peu plus d’un mois des élections législatives, les discussions vont bon train entre les dirigeants de La France Insoumise et des autres partis de gauche. Jean-Luc Mélenchon, qui entend bien surfer sur un score plus qu’honorable obtenu au premier tour de l’élection présidentielle, souhaite rassembler pour mieux s’opposer.
Créer une majorité
Séverine Véziès, responsable Lfi dans le Doubs, est convaincue. Pour combattre la politique de « casses sociales et d’inaction climatique » d’Emmanuel Macron, il faut rassembler le « bloc populaire » afin de créer un avenir en commun. Un rassemblement qui permettrait aux insoumis, et donc à la gauche, d’obtenir une majorité aux élections législatives. Une « union à la base » poursuit Séverine Véziès, qui serait à-même de promouvoir les revendications des Français, avec en ligne de mire la retraite à 60 ans, la VIème République et les questions climatiques.
Une vision à long terme
Les discussions nationales ont été entamées il y a quelques jours entre les différents représentants des partis de la gauche politique. Outre les prochaines législatives (premier tour le 12 juin), les entretiens abordent également la recomposition du paysage politique à long terme. Le « bloc populaire » serait l’occasion de redonner une voix aux nombreux abstentionnistes et plus généralement au peuple Français, qui, s’il rejette les partis traditionnels, se sent toujours « investi dans les thématiques politiques », termine la responsable de La France Insoumise. Reste à savoir désormais si Jean-Luc Mélenchon parviendra à recueillir les faveurs de ses confrères.
L'interview de la rédaction
Dans un communiqué de presse, Barbara Romagnan annonce le retrait de sa candidature aux législatives de juin prochain. L’ancienne députée socialiste du Doubs, qui avait rejoint le parti Génération.S de Benoît Hamon, se retire de la course à l’Assemblée Nationale.
Mme Romagnan motive cette décision en expliquant qu’il s’agit avant tout « d’une logique politique » Elle juge La France Insoumise et sa responsable locale Séverine Vezies plus légitime à assumer cette responsabilité. Par ailleurs, elle regrette également la position d’Anne Vignot, qui serait intervenue auprès de l’équipe nationale du Pôle écologiste pour s’opposer à cette éventualité. « Sans soutien des écologistes locaux, sans encouragements des autres composantes, je ne peux raisonnablement pas envisager une candidature qui rajouterait de la division à la division » conclut-elle.
Marine Le Pen n’a pas remporté l’élection présidentielle. Néanmoins, le Rassemblement National gagne du terrain en France. Le monde rural semble partager davantage les idées défendues par la candidate. En 10 ans, Marine Le Pen est passée de 12 à 48% des suffrages dans ce scrutin présidentiel.
En 2022, 17 points seulement séparent les deux candidats. Le conseiller régional Julien Odoul nuance la déception. Il explique l’ancrage régulier du vote national en France. L’élu bourguignon pense déjà à la suite. Les élections législatives sont dans toutes les têtes. Selon lui, le parti sera en mesure de présenter des candidats capables de défendre les idées de Marine Le Pen à l’Assemblée Nationale en juin prochain.
L'interview de la rédaction / Julien Odoul
Il n’y a pas de doute. Emmanuel va devoir s’adresser davantage au peuple de gauche durant ce mandat. Même s’il n’est pas convaincu des intentions du président de la république, ce dernier doit prendre conscience que ces hommes et ces femmes ont grandement contribué à sa réélection.
Hier soir, si certains applaudissaient la victoire de la Macronie (58,5%), d’autres se satisfaisaient d’avoir contribué à faire barrage à la candidate du Rassemblement National. Le front républicain a encore fonctionné. Mais jusqu’à quand ? « Le nouveau départ » annoncé ne convainc pas. Beaucoup se projettent dans les législatives de juin prochain en espérant qu’un contre-pouvoir s’instaura en juin prochain.
Le reportage de la rédaction / On écoute les réactions de ces deux personnes, rencontrées dimanche soir au Kursaal à Besançon.
Emmanuel Macron a été réélu à la tête du pays. Un nouveau quinquennat débute ce lundi. Le président de la République arrive en tête en Bourgogne Franche-Comté, dans le Doubs et le Jura. Dans la région, il recueille 52,8% des suffrages. Il arrive également en tête avec 57% des suffrages dans le Doubs. Dans le département du Jura, il est à 53% des voix. On notera l’excellent score d’Emmanuel Macron à Besançon. Le Président de la République est à 72%.
L’atelier populaire s’est réuni à Besançon Place Granvelle ce 24 avril afin de réaliser des affiches ou encore des slogans. Tous sont déçus des résultats de la présidentielle mais gardent espoir pour les législatives.
Ils ont décidé de monter une action sur le kiosque Place Granvelle suite à leur mécontentement des résultats du premier tour de la présidentielle. Leur objectif était de faire passer des messages à travers des images d’initiative citoyenne, et le tout créer à la main.
Suite aux résultats de la présidentielle, les exposants ne sont pas des plus satisfaits : « On est reparti pour 5 ans d’hyper-libéralisme, ce n’est pas la joie, mais on va faire sans eux et on va essayer de voter le plus rouge possible aux législatives », affirme une citoyenne de l’atelier. Une autre déclare : « Je ne suis pas convaincue du résultat mais bon il faut accepter ». Même si les résultats ne sont pas à la hauteur de leur espérance, ils relativisent : « On n’est pas spécialement joyeux mais on est content d’avoir fait l’atelier parce que on a passé un bon moment avec les gens et c’est pour ça qu’on était là ».
L'interview de la rédaction
Le résultat est tombé ce dimanche 24 avril à 20h : Emmanuel Macron renouvelle son mandat face à Marine Le Pen à 58% contre 42% pour la candidate du Rassemblement National. Quant à l'abstention, elle s'élève à 28,2% chiffre historique qui n'a pas été aussi haut depuis 1979. Pour beaucoup, ce chiffre symbolise notamment un désintérêt vis-à-vis du second tour pour la majorité des Français. Comme en témoigne Maxime Pignard conseiller municipal de Besançon.
Un résultat sans surprise
Le résultat de ce second tour des élections présidentielles n'est pas « une surprise » pour beaucoup. En effet, après un débat « pas vraiment réussi» de la part de Marine Le Pen et un appel à faire barrage à l'extrême droite, la victoire d'Emmanuel n'est pas « une surprise » pour le conseiller des Républicains qui constate également que « les français ont refusé le choix de l'extrémisme ».
Une abstention record
28,2%, c'est le taux de l'abstention lors de ce second tour des élections présidentielles. Taux record que « comprend » Maxime Pignard jugeant « que le second tour n'était pas très attractif pour les français » entre « un candidat élu par défaut et une Marine Le Pen incompétente ».
Résultat « sans impact » pour les législatives
Les élections législatives se dérouleront du 12 au 19 juin et sont un point crucial pour les différents partis. Notamment pour les Républicains qui jugent que « tout est encore jouable » et que la majorité d'Emmanuel va se réduire étant donné « que les français ont voté par défaut, selon les sondages ».
L'interview de la rédaction
Emmanuel Macron a été réélu à la tête du pays. Un nouveau quinquennat débute ce lundi. Le président de la République arrive en tête dans le département du Jura avec 53% des voix. Dans ce département, le taux de participation s’élève à 76%/
A 17H, Le taux de participation au second tour de l'élection présidentielle s’établit en Bourgogne Franche-Comté à 63,52 % (65,92 % au 1er tour) (66,59 % au 2è tour de la présidentielle 2017).
Doubs : 60,01 % (62,01 % au 1er tour) (63,91 % au 2è tour de la présidentielle 2017)
Jura : 67,09 % (70,23 % au 1er tour) (68,00 % au 2è tour de la présidentielle 2017)
Haute-Saône : 65,95 % (68,32 % au 1er tour) (68,31 % au 2è tour de la présidentielle 2017)
Territoire de Belfort : 60,90 % (64,68 % au 1er tour) (61,22 % au 2è tour de la présidentielle 2017
Ce dimanche 24 avril, le verdict de l’élection présidentielle est enfin tombé. Emmanuel Macron remporte son duel face à Marine Le Pen et conserve le titre suprême. Il entamera dès demain son deuxième mandat à la tête de la République.
Comme si de rien n’était
Un petit mois de campagne et c’est reparti. Après avoir remporté le premier tour de l’élection, le candidat La République en Marche l’emporte face à Marine Le Pen et sera bel et bien à la tête du pays pour les cinq prochaines années, comme annoncé dans les sondages. Il entamera dès demain son deuxième mandat à l’Elysée. Au programme : santé, écologie, retraites, éducation, économie, sécurité et immigration. Thèmes centraux autour desquels les idées d’Emmanuel Macron, quelque peu controversées, sont polarisées. Reste à savoir maintenant de qui le Président s’entourera pour son nouveau mandat, Jean Castex ayant annoncé sa démission au lendemain de l’élection présidentielle s’il devait être réélu.
Un résultat sans appel
Malgré un fort taux d’abstention (28,2%), Emmanuel Macron ne s’est pas fait trop de frayeur. Vainqueur du premier tour, déclaré gagnant dans les sondages, un grand débat maîtrisé, le candidat LReM arrivait ce dimanche soir en pleine confiance. Et qu’importe le mécontentement exprimé vis-à-vis de son dernier mandat. Résultat, il l’a emporté face à Marine Le Pen ((58,2%) et gardera les clés de sa chambre présidentielle jusqu’en 2027. Cinq prochaines années pendant lesquelles il sera attendu au tournant, et ne manquera pas de se faire contester par ses détracteurs au moindre faux pas.