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La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. Ce lundi, les députés se prononceront sur les motions de censure déposées. Sans aucune surprise, les députés de la majorité présidentielle, Eric Alauzet, Laurent Croizier, Nicolas Pacot et Danielle Brulebois ne se tireront pas  une balle dans le pied et ne voteront pas les motions de censure.

Contrairement à leur collègue belfortain Ian Boucard, Les Républicains Marie-Christine Dalloz et Annie Genevard ne devraient pas voter également ces motions. La position de Justine Gruet reste confuse. En revanche, le député La France Insoumise du Territoire de Belfort Florian Chauche et les parlementaires RN de Haute Saône et du Doubs y sont plus que favorables.  

A Besançon, ce samedi, vers midi, sur la place de la Révolution, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour s’opposer à la réforme des retraites du gouvernement et dénoncer le recours au 49.3, par Emmanuel Macron, pour la faire passer. Plus que le contenu de la loi, les manifestants sont venus dénoncer la voie prise par le président de la République. Ils regrettent ce « déni de démocratie » et la mise à l’écart « du peuple et ses représentants à l’Assemblée nationale ».

REFORME DES RETRAITES BRULE 4

Ainsi,  à l’appel de l’intersyndicale, les manifestants, souvent venus en famille, ont brûlé symboliquement le 49.3 et leurs cartes d’électeurs. « Il n’y a plus de place pour la voix du peuple. Pourquoi aller voter ? Ce n’est pas en procédant ainsi que l’on va lutter contre l’abstention » dénonce une participante. Pour ce père de famille, « le gouvernement n’a aucune légitimité. On espère qu’il reculera face à la mobilisation de la rue » s’insurge-t-il. Et de  continuer : « nous n’en resterons pas à des manifestations, il faut sans doute aller plus loin ».

REFORME DES RETRAITES BRULE 1

La mobilisation se poursuivra encore tout au long de cette semaine. A Besançon, l’intersyndicale organise des temps d’échanges et de discussion, lundi, mardi et mercredi, à 18h, sur la place Pasteur. Un grand rassemblement est prévu jeudi, à 14h, au départ du parking Battant.

Le reportage de la rédaction

REFORME DES RETRAITES BRULE

En raison du mouvement social national interprofessionnel, SNCF voyageurs indique que la circulation des trains restera perturbée ce week-end dans la région. Prévoyez, 3 TER sur 5 en moyenne selon les lignes. Concernant les liaisons Lyria, la circulation est totale. Néanmoins, leur nombre sera réduit en raison de travaux.

L’intersyndicale n’en a pas fini avec la réforme des retraites. Ce samedi, à midi, les syndicats se réuniront sur la place de la Révolution, au centre-ville de Besançon, où ils ont prévu de brûler le 49.3 et des cartes d’électeur pour dénoncer le contexte politique du moment. En début de semaine, lundi, mardi et mercredi, un temps de rencontre est prévu avec la population locale sur la place Pasteur, au centre-ville de Besançon, à 18h. Enfin, jeudi, une manifestation est prévue, à partir de 14h, au départ du parking Battant.

Retour sur la situation sociale et politique en France. Le recours au 49-3, par Emmanuel Macron, a suscité de vives réactions en France. Dès hier, des milliers de personnes sont descendus dans la rue pour exprimer leur mécontentement. La division touche également la classe politique. A droite, la députée jurassienne LR Marie-Christine Dalloz avait choisi de voter la réforme. « Non pas pour faire plaisir à Emmanuel Macron », comme elle le précise, mais parce que le groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale a obtenu les modifications qu’il souhaitait, « en raccourcissant l’âge de départ à la retraite, en protégeant les mères de famille, les carrières des femmes et les carrières longues ».

Certes, la parlementaire jurassienne aurait aimé qu’un vote ait lieu, mais l’épilogue en a été autrement. Mme Dalloz, qui devait apporter son soutien à cette réforme, comprend le choix gouvernemental. « Après les 100 heures au Sénat et les 75 heures à l’Assemblée nationale, il fallait que le texte soit mis au vote. Etant donné que le gouvernement n’avait aucune certitude qu’il passe, je comprends que la Première Ministre ait voulu assurer le passage de ce texte »

« Je vote en mon âme et conscience »

Marie-Christine Dalloz se dit très attachée au système français de retraite par répartition. La mesure, la plus juste, selon elle, pour le préserver, est « l’allongement du temps de cotisation ». Mme Dalloz reconnaît que certains députés de sa famille politique ont pu céder à des pressions. Ce qui n’a pas été son cas. « Je vote en mon âme et conscience. En politique, il faut de la cohérence et du courage. Je vote pour ce que je considère être le mieux pour la population que je représente » précise-t-elle. L’élue en appelle à la raison de chacun. « Le but n'est pas de promettre une retraite à 60 ans infinançable » ajoute-t-elle.

De retour dans sa circonscription jurassienne, Marie Christine Dalloz, en raison des perturbations annoncées sur le trafic ferroviaire, ne sera pas présente, lundi, à l’Assemblée nationale, pour voter les motions de censure annoncées. « De toute façon, je n’avais pas l’intention de les voter » conclut-elle.

L'interview de la rédaction : Marie-Christine Dalloz

 

Dans les transports, la mobilisation se poursuit. De nouvelles perturbations sont à prévoir ce vendredi. SNCF voyageurs annonce la circulation d’un TER sur deux en moyenne selon les lignes. Comptez 3 TGV sur 4 pour les trains Lyria, entre la France et la Suisse.

L’annonce du 49-3, par Emmanuel Macron, pour faire passer la réforme des retraites ne passe pas. La France vit une crise politique majeure. Le gouvernement n’a pas trouvé de majorité. Le passage en force a donc été choisi par le Président de la République et Elisabeth Borne, sa Première Ministre. Les oppositions ont déposé des motions de censure pour faire tomber le gouvernement.

La colère sociale est bien réelle. Des manifestations se sont tenues partout en France. A Besançon, hier, en fin d'après-midi, 200 manifestants se sont rassemblés en ville et devant la préfecture, où des détritus ont été déposés et des fruits pourris ont été jetés. Les militants dénoncent un « déni de démocratie ».  Huit Français sur dix sont opposés à cette réforme. L’intersyndicale appelle à la poursuite de la mobilisation, sous forme de rassemblements. Une grande journée de mobilisation est annoncée pour jeudi prochain, le 23 mars.

L'interview de la rédaction / Karine Laurent du syndicat SNUipp/FSU

Alors qu’une journée sociale et politique importante se déroule en France dans le conflictuel dossier de la réforme des retraites, l’intersyndicale n’a pas dit son dernier mot. Elle se réunira ce soir pour décider de la suite de la contestation. Rappelons qu’Emmanuel Macron a eu recours au 49.3 pour faire adopter sa réforme. Elisabeth Borne en a fait les frais cet après-midi à l’Assemblée nationale. Ce jeudi matin, des manifestants se sont réunis devant la permanence du député Eric Alauzet à Besançon, qui s’est positionné en faveur de cette réforme. Remontée, l'intersyndicale est venue lui rappeler sa responsabilité et « sa trahison », envers les valeurs de gauche qu’il défendait auparavant. 

José Avilès, le secrétaire départemental de la CGT du Doubs, se dit “abasourdi” par la décision qui est dénoncée. Il pointe  un véritable “déni de démocratie”. On s’attend à une montée de la colère dans les rangs de la population, opposée à la réforme. Un mécontentement qui doit  se faire entendre ce soir lors du rassemblement prévu devant la préfecture du Doubs à Besançon. 

L'interview de la rédaction / José Avilès

 

Alors qu’une journée importante se tient aujourd’hui au Sénat et à l’Assemblée nationale concernant la réforme des retraites, l’intersyndicale n’a pas dit son dernier mot. Ce jeudi matin, des manifestants se sont réunis devant la permanence d’Eric Alauzet, située rue de Belfort à Besançon. Le député du Doubs de la majorité présidentielle doit voter, sans aucune surprise, la réforme gouvernementale ce jour. Remontée l’intersyndicale est venue lui rappeler sa responsabilité et "sa trahison" envers les valeurs de gauche, qu’il a défendues jadis.

RETRAITE PERMANENCE ALAUZET 4

 

C’est en chansons et en symboles que les manifestants ont rebaptisé sa permanence. En quelques minutes, elle est devenue « la place des traites, des privilégiés et des nantis ». Les manifestants ont prévu d’occuper l’espace public jusqu’en fin d’après-midi, avant de se rassembler devant la préfecture.

L'interview de la rédaction : Norbert Nusbaum (syndicat Solidaires)

RETRAITE PERMANENCE ALAUZET 2

Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites hier. L’intersyndicale s’est mobilisée à Ornans. Les manifestants se sont positionnés à hauteur du rond-point de la Truite avant de manifester en ville. Mouvement auquel ont participé les salariés d’Alstom et  Guillin emballages.  Les ronds-points ont été occupés également à Lons le saunier et Dole. On s’est rassemblé  à Saint-Claude, Pontarlier et Besançon. On a enregistré entre 300 et 500 personnes à Saint-Claude. Ils étaient 500 à Pontarlier et plus de 5000 à Besançon.

Dans la capitale comtoise, un rassemblement s’est tenu, en fin d’après-midi,  devant la permanence du sénateur  Jacques Grosperrin. Ce jeudi matin, un temps de manifestation est annoncé devant la permanence d’Eric Alauzet, député de la majorité présidentielle. Une action est prévue en fin d’après-midi devant la Préfecture.