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Des rassemblements se tiendront dans le Doubs et le Jura tout au long de cette journée. Les premières manifestations auront lieu à 10h30, à Dole, Avenue de Lahr et à Saint-Claude, place de l’Abbaye. A Pontarlier, les manifestants sont attendus à 12h sur la place d’Arçon. Enfin, rendez-vous à 14h, sur le parking Battant, à Besançon et à 15h, sur la place de la liberté, à Lons-le-Saunier.

Nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites ce mardi. Il s’agit de la sixième mobilisation. Les étudiants devraient encore animer les cortèges. Depuis le début de la contestation, la jeunesse est venue exprimer son mécontentement. Les études longues ont rallongé les parcours de formation. Avec l’obtention d’un CDI tardif, parfois à l’âge de 28 ans, ils doivent faire leur place sur le marché du travail. Ce qui repousse indéniablement l’âge de départ à la retraite, les fragilisant davantage.

La précarité de la jeunesse française est une réalité. Selon les jeunes militants, cette réforme ne ferait qu’aggraver une situation déjà bien compliquée pour eux. « Les jeunes savent bien que si cette réforme passe, d’autres mesures seront prises Â» explique l’étudiante bisontine Wiam Bama, membre du parti communiste français.  Les étudiants se rassembleront également mercredi, dans le cadre de la journée internationale des droits de femmes, toujours en faveur de la réforme des retraites, mais plus spécifiquement pour dénoncer la condition de ce public.  Pour Wiam Bama, la réforme est « très pénalisante pour les femmes Â». « Si cette réforme passe, c’est une atteinte à nos droits en tant que femme Â» conclut-elle.

L'interview de la rédaction : Wiam Bama

Sixième journée d’action contre la réforme des retraites partout en France. Cette grève est reconductible. D’ores et déjà, une nouvelle mobilisation est également annoncée pour mercredi dans le cadre de journée internationale des droits des femmes.

Pour l’intersyndicale bisontine, les rassemblements ne sont plus suffisants. Face au mutisme du gouvernement, il est annoncé des blocages à compter du 8 mars. « La mobilisation doit passer par des actions reconductibles et des blocages économiques Â» explique Julien Juif, représentant du syndicat solidaires. Suite aux débats qui se déroulent actuellement au Sénat, les syndicats veulent contrebalancer les propositions de loi, émanant notamment des parlementaires LR qui, selon les syndicats, « veulent durcir encore les règles Â».

Pour Julien Juif, « cette réforme ne rime à rien Â». « C’est une véritable réforme antisociale. C’est terrible ce qui est en train de se passer. Alors qu’il faudrait partager le travail et surtout partager les richesses Â» conclut-il.

L'interview de la rédaction : Julien Juif

 

Il y a 8 mois, les élections législatives battaient leur plein dans l’Hexagone. Dans la première circonscription du Doubs, Laurent Croizier, de la majorité présidentielle, avait été élu à 51% des voix devant La France Insoumise de Séverine Véziès. Une nouvelle fonction pour le conseiller municipal et communautaire. A travers un document transmis aux habitants de Besançon, le député a fait le bilan de ces 8 premiers mois à siéger dans l’hémicycle. S’il en est fier et se dévoue corps et âme à sa nouvelle fonction, Laurent Croizier déplore les récentes passes d’armes autour du projet de loi de la réforme des retraites. Il regrette le comportement des élus de la NUPES qu’il juge indigne de l’Assemblée Nationale et de la démocratie.

Il a parfois eu honte. Honte d’être assimilé « Ã  ce cirque et à cette mascarade de démocratie Â», indique le député de la première circonscription du Doubs, Laurent Croizier. S’il a beaucoup fait réagir en dehors de l’hémicycle en provoquant de nombreux mouvements sociaux, le projet de loi de réforme des retraites a aussi donné lieu à quinze jours de débats tumultueux au sein de l’Assemblée Nationale. Quinze jours d’échanges vifs et animés, conduisant même à de nombreuses reprises l’exclusion de députés en raison de leurs comportements et de l'outrance de leurs propos. Laurent Croizier, qui a « mal vécu ces deux semaines de débat dans l’hémicycle Â» condamne fermement ce climat de violence installé, selon lui, par les élus de gauche. « J’ai eu le sentiment que l’obstruction, les injures, qui fusaient de la part des députés de la NUPES, n’étaient pas à la hauteur du respect qu’on doit aux citoyens Â» a-t-il souligné. « On peut débattre, être en désaccord, tout en permettant au débat d’être à la hauteur des sujets Â» a poursuivi le député.

À l'Assemblée nationale, les débats se sont achevés sans vote et dans la confusion dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 février dernier. Sans surprise au vu du nombre d'amendements restant, essentiellement des Insoumis, et de la date butoir fixée à minuit. Les débats se sont interrompus loin de l’article 7 sur le report de l'âge légal à 64 ans. Le texte est arrivé au Sénat la semaine dernière, le jeudi 2 mars, après un premier examen en commission.

Laurent Croizier, député de la première circonscription du Doubs : 

 

Les syndicats s’organisent pour la journée de mobilisation du 7 mars prochain contre la réforme des retraites. A Pontarlier, l’intersyndicale appelle à la mobilisation à 12h sur la place d’Arçon. A cette occasion, il est prévu de construire un mur revendicatif devant la sous-préfecture, sur la rue de la République. Les manifestants sont appelés à apporter un carton ou une boîte de chaussures pour y inscrire leurs revendications au marqueur noir.

Dans un courrier, l’intersyndicale de la ville de Besançon demande à Anne Vignot, la maire de Besançon, de fermer la mairie le 7 mars prochain, date de la prochaine mobilisation contre la réforme des retraites, en soutien au mouvement social. Une décision identique avait été prise par d’autres élus lors de la journée du 31 janvier. Pour les syndicats, un tel geste « marquerait la solidarité de l’élue bisontine à l’égard des agents qui sont touchés de plein fouet par la réforme Â».

500 personnes ont participé ce mercredi soir au rassemblement pontissalien, qui a débuté à 18h, sur le parvis de la gare. Une procession aux flambeaux s’est déroulée jusqu’à l’hôtel de ville. Les syndicats sont satisfaits. Ils évoquent d’ores et déjà la mobilisation du 7 mars prochain, qui annonce un probable durcissement de la mobilisation.

Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce jeudi. Il s’agit de la cinquième en moins d’un mois. Comme prévu, la mobilisation a été moins importante que les éditions précédentes. On a enregistré ce matin près de 2000 personnes à Dole. Ils étaient 500 manifestants à Saint-Claude. Cet après-midi, en fonction des sources, entre 3000 et 4000 personnes se sont rassemblées à Besançon. 2000 opposants contre cette réforme ont été comptabilisés à Lons-le-Saunier. Le rassemblement pontissalien s’effectuera ce soir, à 18h, sur le parvis de la gare.

Cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce jeudi. L’intersyndicale a prévenu, si le gouvernement n’entend pas la mobilisation de la rue et ne prend pas en compte les revendications qui s’expriment, elle durcira le ton. Le blocage du pays a été lancé pour le 7 mars prochain. 

En attendant, on se mobilisera : à 14h, à Besançon, avenue du 8 mai 1945 ; à 18h, sur le parvis de la gare, à Pontarlier ; à 10h30, place de l’Abbaye, à Saint-Claude et, avenue de Lahr, à Dole et à 15h, place de la Liberté, à Lons-le-Saunier.

Ce rassemblement devrait être moins suivi que les précédents. Néanmoins, des perturbations sont à prévoir dans les transports, dans l’éducation et dans les administrations.

Dans le cadre des actions menées contre la réforme des retraites, les huit organisations syndicales organiseront une descente aux flambeaux le mardi 14 février. Le rendez-vous est fixé à 18h sur le parking de la Citadelle. Les manifestants se dirigeront vers la place de la Révolution. Les organisateurs vous invitent à participer à ce rassemblement avec votre éclairage personnel ou en prenant un des flambeaux à votre disposition sur place.