Les pensions de retraite vont être revalorisées de 5,2% au 1er janvier 2024. L’annonce a été faire hier par Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, lors d’un entretien accordé au Parisien. Dans le même temps, le ministre a ajouté que les minima sociaux connaîtront une revalorisation "de 4,6 % environ", soit "28 euros par mois pour le RSA".
La réforme qui repousse progressivement l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans va entrer en application ce vendredi 1er septembre en France. Et ce, cinq mois après son adoption au parlement, après le recours au 49.3. Cette date ne passera pas inaperçue car elle met un terme aux principaux régimes spéciaux.
Les personnes recrutées à partir de ce 1er septembre seront directement affiliées au régime général. A l’exception des régimes autonomes (professions libérales et avocats) et ceux très spécifiques (sénateurs, marins, opéra de Paris et Comédie française).
Mardi 6 juin, différents rassemblements auront lieu dans toute la région afin de manifester contre la réforme des retraites. Il s’agit de la 14ème journée de mobilisation organisée par l’intersyndicale. Au programme de cette journée, des rendez-vous dans le Doubs, à 14h au parking Battant à Besançon, à 14h30, place du champ de foire à Montbéliard et à 16h30, place d’Arçon à Pontarlier.
Concernant le Jura, les mobilisations se feront à 10h, place de l’abbaye à St Claude, 10h30 Avenue de Lahr à Dole et enfin place de la Liberté à Lons le Saunier à 15h. Le 8 juin sera marqué par l’examen du projet de loi du groupe LIOT visant à abroger la réforme. Le gouvernement souhaite que cet épisode marque la fin de la séquence des retraites. C’est pourquoi les manifestants continuent d’exprimer leur mécontentement.
Le syndicat CGT Multiprofessionnel des Retraités de Besançon et environs a adressé une lettre au député du Doubs LREM Éric Alauzet concernant le recul de la retraite à 64 ans. Ce dernier devra se positionner à l’Assemblée nationale, le 8 juin prochain, sur la proposition de loi abrogeant le départ à la retraite à 64 ans, à l’initiative du groupe LIOT. Le collectif insiste sur l’impact de cette réforme sur la santé des travailleurs et espère obtenir la voix de son député.
La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. Une nouvelle journée de grève est annoncée pour ce mardi 28 mars. Ce vendredi, à Besançon, une partie des élèves du lycée Claude Nicolas Ledoux a mené un blocus devant l’établissement scolaire. Ils dénonçaient la réforme mise en œuvre, mais surtout le recours à plusieurs reprises au 49.3 pour faire passer les décisions gouvernementales. Ces jeunes gens sont décidés à poursuivre cette action la semaine prochaine.
La contestation semble gagner du terrain auprès de la jeunesse. Jeudi, de très nombreux étudiants avaient rejoint le cortège bisontin qui s’était donné rendez-vous sur le parking Battant. Selon l’intersyndicale, les Assemblées Générales, organisées à la fac de lettres, à Mégevan, trouvent de plus en plus d’oreilles attentives. Il y a quelques jours, 300 jeunes étaient présents.
L'interview de la rédaction
Une semaine importante et peut être déterminante dans la lutte contre la réforme des retraites débutera dans quelques jours en France. Si l’on en croit le site internet de la CGT en Bourgogne Franche-Comté, les syndicats appellent à mettre la France à l’arrêt à compter du 8 mars. Dès le 7 mars, un appel à la mobilisation est annoncé. Des rassemblements et des actions sont prévus dans la région :
A 10h30 à Dole, avenue de Lahr, et à Saint-Claude, place de l’Abbaye.
A 12h à Pontarlier, place d’Arçon
A 14h à Besançon, sur le parking Battant
A 15h à Lons-le-Saunier, place de la Liberté
Réunis ce matin à Besançon, les syndicats ont décidé de poursuivre la mobilisation entamée le 19 janvier dernier pour dénoncer la réforme des retraites. De nouveaux appels à manifester sont programmées. Le mardi 7 février, à partir de 14h, sur le parking Battant. Le cortège prendra la direction de la place Leclerc, puis avenue Siffert, Chamars, la Préfecture, la grande rue pour une arrivée sur la place de la Révolution. Et le samedi 11 février, à partir de 14h également, sur la place de la Révolution.
Nouvelle journée de mobilisation contre le projet de loi de réforme des retraites. A Besançon, les manifestants se sont donnés rendez-vous au parking Battant, avant de rejoindre le centre-ville.
Retraités, salariés du privé et du public ont répondu présent. Tous sont venus rappeler au gouvernement et à Elisabeth Borne qu’ils ne sont pas prêts à travailler plus, et que d’autres moyens existent pour financer les retraites.
Ce matin, une opération de blocage a été menée devant les ateliers municipaux. Des rassemblements lycéens ont également eu lieu devant les lycées pasteur et Pergaud. Dans l'académie de Besançon, le taux de participation s'élève à 22%. Dans le premier degré, 25% des enseignants étaient en grève, contre 24% dans le second degré.
Ils étaient plus de 14.000 à Besançon, plus de 5000 à Lons-le-Saunier, 3000 à Dole, 900 à Pontarlier et 700 à Saint-Claude.
Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi. Plus d’un million de personnes sont descendues dans la rue le 19 janvier. Dans les rangs des syndicats, on espère faire aussi bien qu’il y a une dizaine de jours. Elisabeth Borne, la Première Ministre, a annoncé que l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans « n’est plus négociable ». Des perturbations sont à prévoir dans les administrations, dans les transports et à l’Education nationale.
Ce matin, à 4h, l’intersyndicale des territoriaux appelait au blocage du Centre Technique Municipal à Besançon. D’autres actions sont prévues tout au long de cette journée en France et dans la région. Plus de 200 rassemblements sont prévus dans l’Hexagone ce jour.
Selon la CGT, plus de deux millions de personnes ont manifesté ce jeudi 19 janvier 2023 contre la réforme des retraites et le report de l’âge légal de départ à 64 ans. Pour le ministère de l’Intérieur, ce sont plutôt 1,12 million de personnes qui ont défilé dans toute la France. L’intersyndicale a annoncé une nouvelle journée de grèves et de manifestations le mardi 31 janvier et encourage aux grèves pour la journée du lundi 23 janvier. A Besançon, l’intersyndicale se réunit ce vendredi afin de créer des initiatives et des actions pour agir avant le 31 janvier.
« Je pense que la plupart des citoyens de ce pays ont pris conscience que deux années de plus de départ légal à la retraite, c'est insupportable. Tout le monde a pris conscience qu'il fallait absolument lutter » indique José Avilès, secrétaire départemental de la CGT dans le Doubs. « La mobilisation d’hier prouve l'intérêt général, et que contrairement à ce que dit le gouvernement, il n'y a aucune justice sociale et aucun progrès social dans cette réforme » poursuit le syndiqué. Ce mouvement de contestation d’ampleur a été soutenu, pour la première fois depuis longtemps par les huit principaux syndicats français : la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’Unsa, la FSU et Solidaires. Les grèves ont été très suivies dans tout le territoire. Le taux de grévistes à la SNCF est de 46,3 %. Les syndicats de l’Éducation nationale parlent de 65 à 70 % de grévistes tandis que le ministère évoque seulement 42 % d’enseignants en grève dans le primaire et 34 % dans le secondaire.
« Si on prend, ne serait-ce que le collège des ouvriers et des employés, 25% décèdent avant 62 ans aujourd’hui. Ces catégories de personnes vont cotiser pour une retraite qu’ils ne vont pas toucher, et que certains autres pourront toucher. C'est complètement inégalitaire »
De nombreuses autres actions prévues
En fin de journée, les syndicats ont annoncé une nouvelle journée de mobilisation. Elle se tiendra le mardi 31 janvier. En attendant, l’intersyndicale encourage aux grèves, notamment le lundi 23 janvier. A Besançon, l’intersyndicale se réunissait ce vendredi afin de prévoir des initiatives et des actions à mettre en place avant le 31. « Il faut qu'on aille voir nos élus qui vont voter cette réforme, mais aussi les citoyens, il faut qu'on fasse des assemblées générales dans nos entreprises, il faut qu'on parle avec tout le monde pour que le 31 soit encore plus fort que la journée du 19 » souligne José Avilès.
José Avilès, secrétaire départemental de la CGT dans le Doubs :