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Cette semaine, les brigades de surveillance de la Direction régionale des douanes de Besançon et la brigade Scanner Mobile ont mené une opération commune sur les grands axes routiers du Doubs et du Jura  pour lutter contre la criminalité. Pour ce faire, il a été utilisé le scanner mobile spécial. Cet appareil permet d’identifier les charges atypiques. 200 poids lourds ont ainsi pu être rapidement contrôlés dans un objectif de lutte contre les trafics de stupéfiants et de tabac. En 2022, les services de la direction des douanes avaient saisi 5,4 tonnes de produits stupéfiants et 11 tonnes émanant de produits du tabac en contrebande.

Elisabeth Borne a estimé que l’installation de « boutons d’appel Â» dans les collèges et lycées pour prévenir immédiatement un commissariat de police est une réponse qui peut être généralisée. Cette mesure fait écho à la sécurité dans les établissements scolaires après l’assassinat du professeur d’histoire Dominique Bernard dans son lycée d’Arras, il y a trois semaines.

En ce jour d’halloween et « dans le contexte international et de menace terroriste en France Â», Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur,  a demandé aux préfets « une vigilance Ã©levée Â». Ces dernières années, plusieurs incidents avaient été relevés durant cette fête. Des véhicules avaient été incendiés et des atteintes en direction des forces de l’ordre et des sapeurs-pompiers avaient été enregistrés


Hier, Gérald Darmanin a affirmé que les moyens pour assurer la sécurité des jeux olympiques l’été prochain, du 26 juillet au 11 août, ainsi que sa cérémonie d’ouverture sur la Seine, seront « décuplés Â» par rapport à ceux qui ont été mobilisés pour la Coupe du Monde de rugby. 11.000 membres de forces de l’ordre et environ 3000 policiers municipaux ont été mobilisés lors de cette dernière compétition, longue de sept semaines.

Anne Vignot, maire de Besançon, était à la Sorbonne, ce jeudi après-midi, à la réunion des Maires des villes touchées par les émeutes urbaines de juin dernier.  Au cours de ce moment, Elisabeth Borne a annoncé que le quartier Planoise était retenu pour expérimenter le dispositif « forces d’action républicaine Â». Par ailleurs, la maire de Besançon demande des besoins supplémentaires de l’état pour répondre aux questions de parentalité et de prévention. Par ailleurs, la Ville maintient sa demande pour l’implantation d’un commissariat à Planoise et un renfort de policiers nationaux.

A Pontarlier comme ailleurs, les forces de l’ordre sont pleinement mobilisées pour la sécurité des personnes. Les policiers pontissaliens sillonnent les quatre coins de l’arrondissement pontissalien pour assurer la surveillance des établissements scolaires et des édifices religieux. Dans le cadre du plan Vigipirate, une attention toute particulière est également prévue lors des grands rassemblements du territoire. Il en sera de même à l’approche de la fête religieuse de la Toussaint, qu’il s’agisse des églises ou des cimetières.

Alors que les fausses alertes se multiplient dans les établissements scolaires, les sites culturels et les aéroports, Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, a annoncé hier que 18 interpellations ont été réalisées depuis 48 heures en France. Pour dénoncer les mêmes faits, Eric Dupont-Moretti, le ministre de la justice, avait dernièrement déclaré que « les petits guignols Â», auteurs de fausses alertes, seraient « retrouvés et punis Â».

Le 2 octobre dernier, en déplacement dans le Lot-et-Garonne, Emmanuel Macron dévoilait la carte des 238 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront créées dans tous les départements français. Le département du Doubs, malgré une hausse de 16% des effectifs en neuf ans va accueillir trois nouvelles brigades mobiles, composées de six gendarmes chacune. Actuellement, le territoire compte 585 gendarmes. Si ces nouvelles équipes ont une spécificité particulière, répondant aux besoins et aux enjeux du territoire, Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs, y voit « un renforcement de la présence territoriale des forces de l’ordre ».

Construit avec les élus doubistes, ce schéma pointe trois enjeux majeurs que sont : les violences intrafamiliales, les atteintes à l’environnement et les trafics de drogue. Ces trois antennes se situeront respectivement sur le site de Tarragnoz, à Besançon, « avec un déplacement à termes à Saône Â», à Orchamps-Vennes et à Bethoncourt. Leur arrivée pourrait être effective à compter de la fin d’année, voire au cours du 1er trimestre 2024. Même si les militaires seront majoritairement sur le terrain, une réflexion est menée pour les accueillir avec leur famille. A Orchamps-Vennes par exemple, sur un terrain appartenant à la gendarmerie nationale, une nouvelle construction pourrait voir le jour.

La Brigade Mobile de Besançon : elle ciblera les violences intrafamiliales. Sa localisation a été choisie sur un territoire ou le nombre de ces agressions et comportements sont en constante évolution. 687 faits ont été constatés en 2019. Ils s’élevaient à 836 en 2022 dans le Doubs.

La Brigade Mobile du Haut-Doubs : elle sera située à Orchamps-Vennes. Ce service émane d’une forte demande des maires. Sa mission consistera notamment à lutter contre les dépôts sauvages, toujours en progression sur les territoires proches de la frontière suisse. Sa création correspond également à un choix politique de « reconquête Â» dans le domaine de l’environnement.

La Brigade Mobile du Pays de Montbéliard :  elle sera basée à Bethoncourt. Elle sera accompagnée d’une équipe cynophile. Grâce à ces nouveaux moyens, Jean-François Colombet veut atteindre les mêmes résultats qu’à Planoise, obtenus par la police nationale, Ce territoire de reconquête républicaine a vu le nombre de ses points de deal passé de 26 à 2.

L'interview de la rédaction / Jean-François Colombet

Cet après-midi, Emmanuel Macron a présenté la carte des 238 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront déployées sur le territoire national jusqu’en 2027. Le département du Doubs verra se déployer trois brigades mobiles : une dédiée à la lutte contre les violences intrafamiliales à Besançon, une autre contre les trafics à Bethoncourt et la troisième, à Orchamps-Vennes, concernant la lutte contre les atteintes environnementales. Ces nouvelles entités viennent renforcer les 33 brigades de gendarmerie déjà existantes dans le département.

Le Jura verra s’implanter une brigade fixe à Lavans-lès-Saint-Claude et une brigade mobile à Cousance. On annonce également deux entités supplémentaires en Haute-Saône (Melisey et Autrey-les-Gray).

Suite aux évènements de violences urbaines qui se sont déroulés les 28 et 29 juin derniers dans le Doubs, Jean-François Colombet, préfet du Doubs, a pris des mesures réglementaires de restriction ou d’interdiction, « visant à prévenir tout incident ou trouble à l’ordre public en garantissant la sécurité de tous Â».

Ainsi, la détention et le transport d’armes toutes catégories confondues, de munitions et d’objets pouvant constituer une arme par destination au sens de l’article 132-75 du code pénal, sont interdits jusqu’au jeudi 13 juillet à 6h00, sauf pour les personnes habilitées dans l’exercice de leur mission.

Le transport de produits combustibles et/ou corrosifs, carburants et gaz inflammable, dans tout récipient tel que bidon ou jerrican est interdit jusqu’au jeudi 13 juillet à 6h00.

La vente d’artifices de divertissement et d’engins pyrotechniques des catégories C1, C2, C3, F1, F2, F3 est interdite jusqu’au au mardi 11 juillet à 6h00.

L’utilisation d’artifices de divertissement et d’engins pyrotechniques des catégories C1, C2, C3, F1, F2 et F3 est interdite jusqu’au au mardi 11 juillet à 6h00.

Des mesures de mesures restrictives seront également prises pour la fête nationale. Les infractions au présent arrêté seront poursuivies conformément aux lois et règlement en vigueur. L’arrêté préfectoral est consultable sur www.doubs.gouv.fr