La France insoumise tire la sonnette d’alarme. « L’épisode caniculaire qui frappe la France est bien plus qu’un phénomène météorologique : il est le résultat de choix économiques et politiques qui alimentent le dérèglement climatique » explique LFI. Et de compléter : « Le système capitaliste actuel épuise les ressources, les corps et les écosystèmes, rendant les chaleurs extrêmes de plus en plus fréquentes et mortelles » A Besançon, deux personnes sont mortes : un ouvrier des travaux publics et une personne sans abri. « Ces tragédies montrent qu’on ne meurt pas de la chaleur mais de conditions de vie rendues insupportables par l’absence de politiques publiques ambitieuses » explique le collectif bisontin. « La pénibilité du travail, l’insalubrité des logements, l’isolement social, et l’affaiblissement de l’hôpital public sont autant de facteurs aggravants ».
Une réponse immédiate pour protéger les plus vulnérables
La France insoumise propose un plan d’urgence :
Une bifurcation écologique pour transformer la société
Le parti appelle à une bifurcation écologique :
Pour une société solidaire et préparée
L’indignation et la colère sont grandes : « une société digne ne devrait pas compter ses morts à chaque épisode climatique extrême. Elle devrait prévoir, protéger, soigner ». La France insoumise demande que ses propositions soient inscrites sans délai à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. « Plutôt que de céder à l’agenda raciste de l’extrême droite, le gouvernement doit assumer sa responsabilité et construire des politiques publiques au service de l’intérêt général ».
Consulter le plan complet ici : La France insoumise – Plan Canicule
À la suite d’un recours du préfet du Doubs — saisi par le député Laurent Croizier et le conseiller municipal Ludovic Fagaut — le tribunal administratif a exigé le retrait du drapeau palestinien hissé devant l’hôtel de ville de Besançon. Une décision que la militante insoumise Sévérine Véziès dénonce avec force.
Selon elle, ce retrait constitue « un affront à la solidarité et un déni de la catastrophe humanitaire en cours à Gaza ». Elle pointe un traitement inéquitable : « Pourquoi autoriser le drapeau ukrainien, mais pas celui de la Palestine ? ». Elle insiste : « Même ce symbole, on le refuse à un peuple qui meurt chaque minute. J’ai honte pour mon pays. » déclare -t-elle.
a responsable insoumise Séverine Vézies monte au créneau après l’intervention du député Renaissance du Doubs Laurent Croizier auprès du préfet, visant à faire retirer le drapeau palestinien hissé devant la mairie de Besançon, aux côtés de celui de l’Ukraine. Une décision que Mme Véziès dénonce comme un « deux poids, deux mesures intolérable ». Elle appelle la maire et les habitants à ne pas céder à cette injonction et à maintenir une solidarité claire envers les peuples opprimés.
Dans une tribune, Sévérine Véziès, responsable de la France Insoumise à Besançon, a réagi au choix de Laurent Croizier, le député doubiste centriste, de se prononcer « en faveur de la motion de rejet adoptée à l’Assemblée nationale, « empêchant ainsi tout débat sur le projet de loi encadrant l’usage des pesticides dans l’agriculture ». La Bisontine Insoumise y voit « une concession aux lobbies de l’agriculture industrielle et un recul dans la protection de la biodiversité ».
Les opposants, dans leur majorité, dénoncent « une remise en cause des études scientifiques sur l’impact des pesticides, notamment des néonicotinoïdes, tout en soulignant l’absence de discussion sur les revenus des agriculteurs et la nécessité d’un modèle plus durable ». Cette décision renforce les tensions autour des choix environnementaux et agricoles du gouvernement.
Anne Vignot, Dominique Voynet et Les Écologistes de Grand Besançon expriment leur soutien à la militante insoumise Séverine Véziès, victime d’insultes à caractère sexuel et de menaces de viol en ligne. Dans un communiqué, elles condamnent fermement ces actes « inacceptables et réaffirment leur engagement contre toute forme de haine et d’intimidation ». Les deux élus écologistes rappellent que « ces violences sont punissables par la loi et doivent être combattues sans relâche ».
L’union à gauche se prépare à Besançon en vue des prochaines élections municipales. Respectueuse des conclusions des discussions internes locales, la France Insoumise (LFI) de Besançon travaille sur une liste d’union dans le cadre du Nouveau Front Populaire pour l’échéance de 2026. Des rencontres sont en cours avec les différentes composantes, excepté les socialistes qui, pour l’heure, ne souhaitent pas figurer. Un prochain rendez-vous a été fixé pour le 28 mai, avec la majorité, « afin d’approfondir les discussions programmatiques ».
L'interview de la rédaction : Séverine Véziès
Union politique et programme commun
Chez LFI, Séverine Vézies et Martin Mellion ont été désignés « chef de fil ». Ils ont notamment pour mission de mener les négociations en cours. Ces derniers insistent sur « la sincérité de la démarche ». Le parti de Jean-Luc Mélenchon accepte « l’idée de désaccords et privilégie la consultation et la défense de ses convictions ». Le travail s’effectue néanmoins autour de neuf marqueurs programmatiques nationaux que sont : la citoyenneté, la gestion des services publics…. . « Pas question de poser de lignes rouges en amant, afin faciliter les échanges et de rester constructifs ». Un choix est certain, à l’heure actuelle des discussions, LFI ne « conteste pas la tête de liste à Anne Vignot, l’actuelle maire écologiste de Besançon ».
Consultation citoyenne et questionnaire
En parallèle de ces négociations politiques, le parti organise des rencontres, avec les habitants, dans les quartiers de la ville. L’objectif est de consulter la population et de lui rappeler également l’importance de s’inscrire sur les listes électorales. Grâce à une « forte mobilisation militante », 200 personnes ont d’ores et déjà été consultées à Planoise, aux Clairs Soleils et à Montrapon. Le quartier Battant est le prochain sur la liste. La population répond présente et déjà plusieurs préoccupations s’expriment, telles que la tranquillité publique, le logement ou encore l’emploi.
L'interview de la rédaction : Martin Mellion
Un appel est lancé à tous les Bisontines et les Bisontins souhaitant s’investir dans la dynamique, avec une attention particulière à la diversité des profils et les non militants traditionnels.
Demain, jeudi 13 février, avec comme support le livre collectif de l’Institut la Boétie « Extrême droite : la résistible ascension », une conférence se tiendra, à 20h, à la salle Courbet, à Besançon. Sous la coordination du sociologue Ugo Palheta, 18 contributrices et contributeurs, composés de personnalités, engagées dans les domaines des sciences sociales, ont participé à sa rédaction. On notera par exemple que l’historien du nazisme Johann Chapoutot en a signé la préface. L’historienne Fanny Gallot fait également partie des auteurs.
L'interview de la rédaction : Severine Véziès
Ce livre, plus que jamais d’actualité, vise à fournir des armes intellectuelles pour analyser, comprendre et décrypter le processus d’extrême droitisation de la société pour, ensuite, trouver les actions à mener « pour mieux lutter contre ces idées ». Sévérine Véziès, la responsable doubiste de la France Insoumise ne cache pas son inquiétude et relève des similitudes « entre notre histoire actuelle et ce qui a pu se passer dans les années 30 », avec la montée du nazisme.
L'interview de la rédaction : Severine Véziès
Retailleau, Bayrou, Bolloré et les autres
La lutte contre l’Extrême Droite fait partie du combat politique de toujours de Séverine Vézies. L’appartenance des médias nationaux à des milliardaires, avec un projet politique « clair, en faveur des idées de l’extrême droite » et une droitisation de la droite conventionnelle et des Macronistes » contribuent, selon elle, « à la montée de l’extrême droite en France ». Les derniers propos de François Bayrou sur « l’identité nationale et la submersion migratoire » témoignent « d’une alliance » avec l’extrême droite. Mme Véziès croit en « une lutte des classes » pour gagner la bataille des idées. « Il faut unir les milieux populaires d’où ils habitent. Ce n’est pas une question géographique, mais de classe sociale » conclut-elle.
L'interview de la rédaction : Severine Véziès
Depuis mercredi soir et le renversement de Michel Barnier et de son gouvernement, la France se trouve dans l’impasse. Avec 331 voix, les députés ont voté majoritairement la motion de censure de la gauche. Ce jeudi, Emmanuel Macron a officiellement accepté la démission du Premier ministre et de son équipe. Jusqu’à la nomination de son successeur, Barnier gère les affaires courantes. Tout comme les membres de son gouvernement. Rappelons qu’Emmanuel Macron doit prendre la parole ce soir, à 20h.
Pour la Bisontine Insoumise Sévérine Véziès, le départ de Michel Barnier est une bonne nouvelle. « C’est un jour historique que nous avons vécu hier. Nous avons mis en échec ce gouvernement illégitime. Un gouvernement du Nouveau Front Populaire aurait dû être nommé, dans le respect des urnes, après le résultat des dernières élections législatives » explique—t-elle. Et de poursuivre : « l’autre bonne nouvelle est que nous mettons en échec un budget qui était profondément injuste, qui massacrait la sécurité sociale, ne prévoyait rien pour les services publics, le pouvoir d’achat et les salariés ».
L'interview de la rédaction : Séverine Véziès
Et maintenant ?
Mme Véziès attend désormais « qu’Emmanuel Macron prenne ses responsabilités et respecte la démocratie et le suffrage des citoyens de juillet dernier ». Elle attend également de lui qu’il nomme « un chef du gouvernement issu du Nouveau Front Populaire, qui recherchera une majorité, texte pat texte », ou qu’il s’en aille. Selon Séverine Véziès, le responsable de cette crise politique ne fait aucun doute : il s’appelle Emmanuel Macron. Affaire à suivre. Des premières pistes devraient apparaître ce soir à la télévision lors de l’allocution du Chef de l’Etat.
L'interview de la rédaction : Séverine Véziès
Dans un communiqué de presse, la France Insoumise de Besançon appelle Anne Vignot, maire sortante et candidate déclarée, « à tout mettre en œuvre pour créer les conditions d’un rassemblement le plus large possible à gauche pour les élections municipales de 2026 ». Le parti souhaite voir apparaître un approfondissement du Nouveau Front Populaire ». Il souhaite également une large participation, composée de militants politiques, associatifs, syndicaux et citoyens, hommes et femmes.
Candidats battus dimanche soir, Séverine Véziès et Franck Laidié, qui portaient les couleurs du Nouveau Front Populaire dans la 1ère circonscription du Doubs, ont réagi à leur défaite dans un communiqué de presse. « Si les résultats sur la 1ère circonscription du Doubs ne sont pas ceux que nous espérions, nous nous réjouissons de la victoire du Nouveau Front Populaire et de sa candidate Dominique Voynet sur la 2nde circonscription du Doubs et surtout nous nous réjouissons de la victoire du Nouveau Front Populaire dans le pays » expliquent-ils.
Selon eux, « ce dimanche 7 juillet, le peuple de gauche a sauvé la République et (ils sont) très fièr.es d’y avoir participé ». Et de conclure : « Emmanuel Macron doit respecter la volonté du peuple et il doit nommer un premier ministre issu du Nouveau Front Populaire. Notre mandat sera le programme, rien que le programme pour enfin améliorer nos vies ».