Vous avez terminé 2e de cette manche de coupe du monde, un bel exploit, racontez-nous comment vous avez vécu cette journée.
Hier c'était la « Mass start », un format assez particulier qu’on ne fait quand même pas souvent en hiver. Dans ce type de compétition, on commence par le ski et ça me plaît. Ça me convient particulièrement parce que ça donne l’avantage, surtout ici sur un gros tremplin, aux bons sauteurs. Il y a moins de différences sur les skis vu qu'on part tous ensemble. Donc j'avais à cœur de réussir une belle performance sur ce format et j'avais coché cette date depuis un moment même déjà . Dès le début de la journée, j'avais des bonnes sensations, et j'ai fait une super course de ski, j'arrive quasi avec le groupe de tête à moins de moins de 10 secondes du premier. Ça ne pouvait pas être plus idéal comme situation pour commencer le saut. Après, au niveau du tremplin je sors mon meilleur saut au meilleur moment. Ça sort un saut monstrueux et du coup c'est ça joue le podium et mieux même mieux avec cette 2e place. C'était juste fabuleux !
C’était l'un des meilleurs de votre vie, vous pensez ?
Clairement oui, c’est sûr ! Pour l'instant c'est le meilleur saut que j'ai pu faire en compétition et c’est même mon record de distance. Je ne suis jamais allé plus loin de ma vie. Je savais que j’avais dépassé les 140 mètres et que j’allais un peu au-delà des 142 mètres, mais 145 mètres je ne m’y attendais pas. Au début, j’ai eu du mal à réaliser.
Il s’est passé quoi quand vous avez retrouvé votre équipe en bas ?
Franchement au début, pendant les cinq premières minutes je n’y croyais pas et je n’avais pas l'impression d'y être. C'était dur à réaliser mais après dès qu'on voit les autres sauter, on se dit que le podium se rapproche gentiment. Plus ça avançait et plus je voyais qu'en fait j'avais fait vraiment un super saut. C'est au moment où Ryota Yamamoto a sauté et qu’il est resté derrière moi que je me suis dit que j’avais fait quelque chose de très solide parce que c'est un excellent sauteur qui est très régulier. Donc quand on le bat c'est que la victoire n’est pas loin.
Vous avez dû attendre jusqu'au dernier sauteur pour savoir si c'était bien un podium ou pas. Ça a dû être stressant ?
L’attente a été vraiment très longue oui. C'était presque ça le plus dur. Une fois que j'avais sauté, j'ai dû attendre 17 passages. Je stressais énormément et j'attendais avec impatience les derniers. Après le saut de Jarl Magnus Riiber (quatre fois champion du monde) qui fait moins bien, on sait que c’est le podium assuré, et là on a tous explosé de joie. Après c'était que du bonus et j’ai même gagné encore une place pour finir 2e, c'était juste fabuleux.
Ça représente quoi pour vous cette victoire ? Parce que ça faisait longtemps qu'un français n’était pas monté sur le podium (François Braud en 2017).
Ça représente beaucoup même au sein du collectif de l'équipe de France. On a reconstruit une équipe, on travaille dur depuis quelques années et le travail paye enfin. On n’a rien à envier aux autres nations et que. Par rapport à d'autres sports c'est très intéressant aussi parce que ça peut redonner un peu de vie au combiné et de l'attention à la discipline.
Le vainqueur de la manche d’hier Jarl Magnus Riiber est une de vos idoles. Hier vous étiez sur le podium avec lui, qu'est-ce que ça fait ?
J'étais comme un gamin, j'étais vraiment émerveillé et puis je profitais de l'instant à fond. Quand il m'a piqué la première place il m’a pris m'a dit « désolé pour ça » c'est marrant. Sur le coup je pense que je ne réalisais pas forcément mais j'étais bien-sûr en admiration et heureux d'avoir pu échanger quelques mots avec mon idole. C’était un très bon moment que je vais essayer de reproduire le plus souvent possible à l’avenir.
Propos recueillis par Benjamin Cornuez
L'interview de la rédaction
La fin des vacances de la Toussaint a donné des envies de neige et d’évasion aux locaux et touristes, bien désireux de profiter du bon air du Haut-Doubs et de ses espaces verts et blancs. Depuis quelques jours, les téléphones ne cessent de sonner dans les différents bureaux des offices de tourisme. Certes, pour l’heure, on vient plutôt chercher des informations, mais les réservations sont en cours également.
Le contexte économique
Difficile d’y passer à côté. Les interrogations portant sur les tarifs pratiqués ou encore l’approvisionnement en essence sont au rendez-vous. Mais sur ces points, les hôtesses sont plutôt confiantes. Les tarifs restent quasiment inchangés et les difficultés pour s’approvisionner en carburant ne sont plus qu’un mauvais souvenir sur le secteur.
Un territoire aux multiples atouts
« Les signes sont au vert » explique Cyrielle Viey, responsable communication de l’office de tourisme du Haut-Doubs. Les hébergements se remplissent régulièrement et les écoles de ski prennent leurs premières réservations. Comme chaque saison à Noël, c’est surtout lors de la 2è semaine de vacances que les touristes et vacanciers seront les plus nombreux. Si la présence de l’or blanc n’est pas la priorité en cette période, elle l’est beaucoup plus en février. C’est la raison pour laquelle tout le monde espère que les prairies du Massif du Jura seront blanches pour accueillir les premiers visiteurs des prochaines vacances d’hiver. Dans le Haut-Doubs, les élus ont anticipé ces conditions incertaines en déclinant une politique tournée vers un tourisme quatre saisons. Le territoire a de toute façon, toute une gamme d’activités à faire valoir. Luge quatre saisons, randonnées, visites, gastronomie, … séduisent chaque année.
A quand le début de saison ?
Les dates sont d’ores et déjà fixées. Si la neige est au rendez-vous, la station de Métabief devrait ouvrir ses pistes dès le 1er week-end du mois de décembre, les 3 et 4 décembre. Concernant le ski nordique, le lancement de la saison peut s’effectuer beaucoup plus vite. Lorsque la quantité de neige sera suffisante, les fondeurs pourront rapidement renouer avec les joies de la glisse.
L'interview de la rédaction / Cyrielle Viey, responsable communication de l’office de tourisme du Haut-Doubs.
Les sites retenus sont celui de la Perdrix à Hauterive la Fresse où le district de Pierrefontaine-les-Varans recevra les établissements de Baume les Dames pour un effectif de 250 élèves environ. Le district de Morteau quant à lui recevra les établissements de Besançon Nord au site de la Gardot pour accueillir entre 250 et 300 élèves. Enfin le dernier site retenu est celui du Pré Poncet qui accueillera environ 400 élèves avec la présence cette année d’AS invitées du Jura. L’accueil des participants est prévu à partir de 10h30, pour un retour programmé à 16h00.
Les domaines skiables du Grand Pontarlier ouvrent leurs portes aux skieurs. Suite aux récentes chutes de neige, La Malmaison, le Larmont, les Verrières ainsi que les Granges Dessus accueillent les amateurs de sports de glisse, tant pour du ski alpin que du ski nordique. L’accès aux domaines skiables se fait de 9h à 16h30.
Après une année blanche l’année dernière, la station de Métabief retrouve des couleurs en ce début de saison hivernale. Le week-end dernier marquait le lancement officiel des sports de glisse dans la petite station du Haut-Doubs. Un « top départ » qui a rencontré l’intérêt escompté. Le public a répondu présent.
Il faut bien avouer que les conditions sont des meilleures. La neige est présente pour le plus grand bonheur du gestionnaire de la station et de ses équipes, des commerçants, des locaux et bientôt des touristes. Philippe Alpy, le président du syndicat mixte du Mont d’Or, qui gère le site de Métabief, ne cache pas sa satisfaction et entrevoit de belles vacances de Noël dans le Haut-Doubs. Ce qui ne serait pas arrivé depuis plusieurs saisons. Preuve que cette saison 2021/2022 démarre sur les chapeaux de roue, le nombre de forfaits annuels vendus bat des records. Il ne reste plus qu’à espérer que Dame Météo soit au rendez-vous et que la situation sanitaire ne vienne pas perturber cette belle dynamique. Rappelons que le passe sanitaire et le masque sont obligatoires pour accéder aux plaisirs de la glisse.
L'interview de la rédaction : Philippe Alpy (Président dy syndicat Mixte du Mont d'Or)
Une bonne nouvelle pour tous les amateurs de sport de glisse. La station de Métabief ouvrira ses portes aux skieurs ce samedi 11 décembre. Les récentes chutes de neige ont permis de lancer la saison. Dans un premier temps, ce week-end et mercredi prochain, il sera possible de dévaler les pistes enneigées des secteurs de Métabief et Super Longeville.
Les 13, 14 et 16 décembre prochains, seul le secteur de Super Longeville sera ouvert. L’ensemble du domaine sera accessible à compter du 17 décembre. Plus d’informations sur les ouvertures de pistes sur notre site www.station-metabief.com . Rappelons que pour accéder aux sites, le port du masque est obligatoire pour les visiteurs à partir de 11 ans. Le Passe sanitaire sera exigé à partir de 12 ans.
La station de Métabief annonce qu’en raison du redoux de ces derniers jours, elle ne pourra pas ouvrir son domaine skiable ce week-end. Néanmoins, le personnel « reste mobilisé pour proposer une ouverture dès que les conditions d’enneigement le permettront » ajoute-t-elle.
En raison des chutes de neige annoncées sur le secteur du Haut-Doubs d’ici lundi soir, la pratique du ski nordique se précise. Dès ce dimanche, les services des pistes nordiques du Haut-Doubs ( Pré Poncet, Hauterive-la-Fresse, Chapelle des Bois, Les Fourgs, La Malmaison, …) envisagent la préparation de leurs pistes. Permettant ainsi une ouverture dès que possible. Pour tout savoir sur l’enneigement des sites alpins et nordiques et les ouvertures : www.ski-jura.com
La station de Métabief ouvrira ses portes du 17 décembre au 13 mars prochain. Si l'enneigement le permet, une ouverture partielle du domaine sera prévue le week-end du 4 et 5 décembre, puis du 11 au 16 décembre.