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Le communiqué de la police vaudoise ne laisse peu de doute sur les circonstances à l’origine du drame qui s’est produit jeudi matin à Yverdon-les-Bains, en Suisse voisine. Les autorités privilégient la thèse d’un drame familial, qui se serait produit à huis clos. Néanmoins, l’origine de l’incendie n’est pas encore formellement établie et les investigations se poursuivent. L’examen médico-légal des cinq victimes a permis de relever, sur chacune, des impacts consécutifs à des tirs d’arme à feu pouvant conduire au décès. Une arme a été retrouvée à proximité du père qui pourrait être l’auteur des quatre autres homicides avant de mettre fin à ses jours. L’intervention d’un tiers semble exclue à ce stade des investigations. Les causes de l’incendie n’ont pas encore pu être formellement établies, mais les experts ont relevé la présence dans les différentes pièces de la maison d’une grande quantité d’accélérant, potentiellement de l’essence, ce qui explique l’ampleur des dégâts dans le bâtiment. Les investigations se poursuivent avec l’appui des experts en incendie de l’École des sciences criminelles de l’Université de Lausanne.

Les cinq victimes ont été formellement identifiées comme étant bien les membres de la même famille composée de trois fillettes de 5, 9 et 13 ans, de leur maman de 40 ans et du père âgé de 45 ans.

Dimanche 6 novembre, de 10h à 16h30, se tiendra la 46è édition de la bourse d’horlogerie au Musée international d'horlogerie de La Chaux-de-Fonds. Cette bourse est le rendez-vous annuel incontournable des amateurs d'horlogerie, et l'occasion de dénicher de très bonnes affaires.

Environ cinquante exposants présenteront et vendront montres, livres, horloges et fournitures horlogères. Des visites guidées gratuites sont aussi au programme. Deux seront proposées en français (12h et 14h) et une en allemand (14h). L’entée à la bourse est fixée à 8 francs suisses. La visite du Musée ne sera gratuite que le dimanche matin.

C’est une création qui ne devrait pas rester inaperçue. Les 30.000 automobilistes, dont un très grand nombre de travailleurs frontaliers, l’ont ou vont pouvoir l’apprécier dès ce lundi 15 août avec la fin des vacances horlogères.  Il y a quelques semaines, l’artiste Wes 21 mettait un point final à la fresque que lui a commandé l’Exomusée du Locle et qui a vu le jour dans le secteur du Col des Roches.  D’une superficie d’environ 80 m2, cette structure décline le thème de l’alliance transfrontalière. Baptisée "Unity is key" (ndlr : l'unité, c'est la clé), Elle met en scène un chat et une souris qui font preuve d’une grande complicité et qui s’allient ensemble pour trouver des solutions à un problème.

L’Exomusée n’en est pas à sa première initiative. Depuis le début de l’année 2018, la structure a commandé une trentaine d’œuvres, qui ont pris place dans un parcours consacré aux arts urbains à ciel ouvert. Différents endroits de la ville du Locle accueillent ses Å“uvres qui se déclinent en de magnifiques peintures, collages, calligraphies et sculptures. L’établissement travaille étroitement avec les intervenants qu’il missionne. Les sujets traités portent sur la nature, l’histoire ou encore l’économie. On vient de France, de Genève et de Suisse Alémanique pour apprécier ces Å“uvres, sorties tout droit de l’imagination de leurs concepteurs.  

L'interview de la rédaction / François Balmer, curateur de l'établissement)

La Plage des Six Pompes a fermé ses portes ce samedi à la Chaux-de-Fonds, en Suisse voisine. Pour le grand retour de cet évènement, consacré aux arts de la rue, 200 représentations furent programmées. Une cinquantaine de compagnies internationales avaient fait le déplacement.

Malgré la chaleur, et après deux années perturbées par la crise sanitaire, 80.000 spectateurs ont fait le déplacement. Soit une fréquentation identique à celle réalisée ces dernières années. D’ores et déjà, les organisateurs vous donnent rendez-vous la première semaine d’août 2023 pour fêter les 30 ans du festival.

En Suisse voisine, « la Plage des Six Pompes Â» bat son plein à la Chaux-de-Fonds. Après une annulation en 2020 et une formule aménagée en 2021, en raison de la crise sanitaire, l’évènement est revenu dans un format « plus traditionnel Â» cette année. Pour cette nouvelle édition, les organisateurs ont fait appel à une cinquantaine de compagnies internationales. Soit 200 représentations durant ces sept jours de manifestation. Pour tout savoir sur la programmation en cours : www.laplage.ch

Cette année, la ville française de Morteau et la cité horlogère suisse de la-Chaux-de-Fonds accueillent la Mission Opération Transfrontalière (MOT) à l’occasion  de son  assemblée générale annuelle. Au cours de ces deux journées, les participants, venus de part et d’autre de la frontière, évoquent différents sujets liés aux problématiques de ces territoires. Au menu : des visites de terrain, des ateliers et des conférences sur la transition écologique, le co-développement, la citoyenneté et la résilience.

Cette année, l’organisation est assurée par l’Agglomération Urbaine du Doubs, qui réunit l’intercommunalité du Val de Morteau et les Villes de la Chaux-de-Fonds et du Locle. Pour des raisons sanitaires, liées au coronavirus, une centaine de participants ont fait le déplacement. Une centaine d’autres participent à distance,  via la chaîne YouTube créée pour l’occasion.

Deux enjeux forts

Localement, on a prévu d’aborder plusieurs sujets propres à ce territoire, mais qui peuvent également préoccuper d’autres secteurs géographiques identiques, comme les mobilités, qu’il conviendrait de développer davantage pour mieux fluidifier le trafic routier. Il est fait allusion à la voie des microtechniques et à la ligne des hirondelles. Les relations transfrontalières sont également au cÅ“ur des échanges. Ces dernières sont jugées insuffisantes, alors que des milliers de personnes  traversent chaque jour la frontière pour se rendre au travail.

L'interview de la rédaction : Pierre Vaufrey, président de l'Agglomération Urbaine du Doubs, maire adjoint de Morteau.

A l’occasion de la mission opérationnelle transfrontalière, qui s’est fixée comme objectif de défendre les intérêts des territoires transfrontaliers, Joël Giraud, le secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité, est à Morteau ce mardi. Cet évènement se déroule sur deux journées à Morteau et La-Chaux-de-Fonds, en Suisse voisine. Parmi les élus concernés, Annie Genevard, député du Doubs, Cédric Bole, Maire de Morteau, Anne Vignot, Maire de Besançon et Philippe Alpy, vice-président du conseil départemental du Doubs   

A compter de ce lundi, le conseil fédéral suisse durcit les conditions d’entrée sur le sol Suisse,  quel que soit le moyen de transport. Ainsi, toutes les personnes non-vaccinées devront présenter un test négatif. Après quatre à sept jours en Suisse, elles devront effectuer un nouveau test, à leur frais.

Excepté, les personnes en provenance de zones frontières, les voyageurs entrant en Suisse, qu’ils  soient vaccinés, guéris ou testés négatifs, devront remplir un formulaire. Ceux qui ne respecteront pas ces règles se verront respectivement infliger une amende de 200  et 100 francs suisses. Par ailleurs, le Conseil fédéral pourrait revenir sur la fin de la gratuité des tests.

Depuis ce lundi, le passe sanitaire est étendu en Suisse. Désormais, il est requis pour entrer au restaurant ou dans un bar, mais également dans un cinéma, un musée et assister à une épreuve sportive en intérieur.

Cette décision a été prise par nos voisins face à la situation critique dans les hôpitaux et l’occupation des lits en soins intensifs. Cette mesure concerne les personnes de plus de 16 ans. Elle est en vigueur jusqu’au 24 janvier prochain. Concernant l’entrée sur le sol suisse de personnes non immunisées et non vaccinées, le Conseil fédéral se prononcera  le 17 septembre.