Les travaux de modernisation de la ligne des Horlogers suivent leur cours. L’objectif étant d’améliorer la performance et la régularité sur la ligne. Lancés le 1er mars dernier, ils se termineront le 31 octobre. Le montant des opérations s’élève à 55,5 millions d’euros.
Rappelons que cette ligne ferroviaire relie Besançon à la Chaux-de-Fonds en Suisse voisine. Actuellement, les travaux consistent à moderniser le tunnel de Remonot. Un édifice souterrain de 280 mètres, directement creusé dans la roche.
Cette opération, qui consiste à conforter le tunnel à l’aide de béton projeté et de grillages plaqués sur la tranchée rocheuse, située à l’entrée du tunnel, devrait se terminer le 15 juillet prochain.
Dans un communiqué de presse, le collectif RN 5,7° qui se mobilise contre l’élargissement de la RN57 entre beure et Micropolis, dénonce la décision des élus de Besançon et du Grand Besançon qui se sont positionnés en faveur de ce projet.
Les militants regrettent que ces derniers n’aient pas compris « l’urgence climatique et ses conséquences sur l’avenir ». Il est évoqué « un projet mortifère ». Il est également pointé le coût que représente ce chantier de 130 millions d’euros, pour lequel Grand Besançon Métropole apportera 32 millions.
Dans un communiqué de presse, la SNCF indique le mouvement social prévu ce 1er juillet, à l’appel de la CGT cheminots, « n’impactera pas le plan de transport actuel des TGV et TER en Bourgogne-Franche-Comté ». Le syndicat entend ainsi dénoncer « les restructurations, la casse de leur statut social avec, en filigrane, la disparition programmée du service public ferroviaire ».
Concernant la décision de la préfecture du Doubs de prononcer « l’illégalité » de l’arrêté de la ville de Besançon concernant la circulation des poids-lourds en transit sur la RN57 et certaines routes départementales, Anne Vignot fait savoir que « dans un esprit de collaboration républicaine », elle suspend cet arrêté « pour permettre l’ouverture d’un débat permettant de trouver une solution pérenne pour l’ensemble des collectivités touchées par ce trafic routier ». Mme Vignot espère « que les discussions avec l’Etat permettront rapidement de trouver une solution pour les habitants de la ville et du territoire ».