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Des nouveaux créneaux de vaccination ouvrent à Morez (39) les 10, 12 et 13 août prochains à l’Espace Lamartine. Vous pouvez d’ores et déjà prendre rendez-vous. La réservation s'effectue : - Soit par téléphone au 03 84 86 86 00 uniquement les matins (plate-forme téléphonique de la Préfecture). - Soit sur internet à l'adresse suivante : https://www.doctolib.fr/vaccination-covid-19 (choisir la commune des Hauts de Bienne 39400).

Ce samedi après-midi, les anti-pass se sont mobilisés une nouvelle fois encore à Besançon. Ils étaient entre 1500 et 2000. Ils demandent l’annulation de l’application du pass sanitaire sur le territoire national. Selon eux, ce document « piétine les libertés les plus fondamentales ». Ils pointent également « les contradictions du gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire », qu’il s’agisse des mesures sanitaires liées au port du masque, aux tests et aux confinements. Il est ainsi évoqué « une société au contrôle permanent ». Pas question d’accepter la mise en place d’un pass sanitaire « pour être citoyen à part entière ».

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Le vaccin ?

a vaccination ne fait également pas l’unanimité. Lors des prises de parole, certains ont clairement dénoncé « un médicament expérimental ». Ainsi, beaucoup refusent de vacciner leurs enfants, « qui ne souffriront que de symptômes bénins ». Les manifestants évoquent également « le lobbying des laboratoires ». « On va bientôt devoir prendre un abonnement chez Pfizer » critiquait l’un d’eux. Tandis que d’autres s’interrogeaient sur « le refus des autorités à soigner autrement, en utilisant des médicaments qui ont prouvé leur efficacité ». Une idée qui ne fait également pas l’unanimité chez les experts.

MANIF ANTI PASS VAX BESANCON 5

L’épidémie continue de regagner du terrain dans la région, du fait de la contagiosité accrue du variant delta. L’incidence en population générale a plus que doublé par rapport à la semaine précédente et s’établit à 95 pour 100 000 habitants. La génération des plus de 65 ans voit son taux d’incidence augmenter également (19 sur la même période), mais dans une moindre mesure grâce à sa forte couverture vaccinale. Les 19-35 ans sont les plus impactés, l’épidémie explose chez les plus jeunes avec un taux d’incidence de plus de 300.

Au total, ce sont plus de 3 millions de doses de vaccin qui ont été injectées en Bourgogne Franche Comté depuis le début de la campagne de vaccination, dont 1 770 000 premières doses au 29 juillet dernier.

Les taux sont les suivants :
12-17 ans : 41%
12 ans et plus : 73%
18 ans et plus : 76%
18-49 ans : 65%
50-64 ans : 80%
65-74 ans : 90%
75 ans et plus : 89%

Ce jeudi matin, à l’appel de Force Ouvrière, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées sur le parvis du centre hospitalier pour dénoncer « le chantage à l’emploi » après l’extension du pass sanitaire souhaité par le gouvernement, adopté par les parlementaires, et sur lequel le Conseil Constitutionnel doit se prononcer le 5 août prochain. Dans le cortège des salariés de la santé et de l’aide à la personne.

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« Hier applaudis, aujourd’hui sanctionnés » dénoncent les militants. Pour les manifestants, pas question de laisser s’appliquer une décision qui « s’assoit sur le statut des fonctionnaires et le code du travail ». La décision est d’autant plus compliquée à admettre qu’elle s’ajoute à d’autres décisions et mesures contestées, comme « les 1800 lits fermés en 2020 » ou encore « les 630 services d’urgences qui doivent fermer cet été durant la nuit, faut de moyens humains ».

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Un pass licenciement

Rappelons que le texte initial du gouvernement a été revu et corrigé par les sénateurs. La notion de licenciement n’y apparaît plus clairement, mais Elisabeth Borne, la ministre du travail, a semé le trouble une énième fois lors d’une interview accordée à la presse. Quoiqu’il en soit, une sanction est belle et bien prévue pour les soignants. Une suspension, suivie d’une suspension de leur rémunération est prévue. Pour le syndicat, il s’agit « d’un pass licenciement ». Selon lui, les mesures prises « n’ont rien de sanitaire, mais sont politiques ».

MANIF SANTE PASS FORCE OUVRIERE FO  passeport vaccinal

Les soignants, mais pas que…

Si les manifestants dénoncent les nouvelles décisions qui les impactent directement, ils s’inquiètent également pour la prise en charge des patients, « avec un tri en fonction de leur situation vaccinale ». « Une nouvelle loi qui va toucher les plus précaires, les plus éloignés des soins » déplorent-ils.

L'interview de la rédaction

La Ville d’Arbois fait savoir que ce vendredi 30 juillet, de 8h30 à 12h, sur le Champs de Mars, à l’occasion du marché hebdomadaire, une séance de dépistage de la Covid-19 sera organisée. Cette action, menée en lien avec l’ARS, voit le jour suite à l’apparition de quelques cas positifs sur le territoire. L’objectif étant bien entendu de lutter contre l’extension du variant delta sur le territoire jurassien.

Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, ce matin, Jean-Michel Blanquer a annoncé qu’au collège et au lycée, seuls les élèves non vaccinés auront cours à distance s’il y a un cas de covid-19 dans une classe. En primaire, le ministre de l’Education nationale a précisé que la classe sera fermée lorsqu’il y aura un cas.

Par ailleurs, Mr Blanquer a précisé qu’à partir de la rentrée, il y aura « un centre de vaccination par établissement ». Les élèves devront présenter une autorisation parentale, sur la base d'un document distribué par le chef d'établissement.

 

Dans un communiqué de presse, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté indique que cette semaine, 25.000 doses supplémentaires de vaccin Pfizer ont été allouées ces derniers jours.

20 000 aux centres de vaccination de la région pour ouvrir des rendez-vous supplémentaires ou intensifier des dispositifs de vaccination sans rendez-vous, venant s’ajouter aux 140 000 injections d’ores et déjà programmées dans ces centres et 5 000 aux professionnels de santé de ville (pharmaciens, infirmiers, médecins, sages-femmes), venant s’ajouter aux doses de vaccin que ces professionnels commandent chaque semaine sur la plateforme nationale de commande qui leur est dédiée.

La Préfecture  fait savoir que le département du Doubs va bénéficier de nouvelles doses de vaccin. Ainsi, face à la forte demande, le département va se voir doter de 6.800 doses par l’ARS pour maintenir le rythme de vaccination dans les différents centres de vaccination du Doubs.

Dans ces conditions, de nouveaux créneaux sont disponibles pour la semaine du 26 juillet au 1er août. Les rendez-vous sont à prendre sur Doctolib ou à défaut par téléphone au 03.63.42.10.13.

Au 22 juillet 2021, dans le Doubs, 57,8 % des personnes de douze ans et plus ont déjà reçu au moins une dose (61 % au niveau national) et 48,7 % sont complètement vaccinés (50,5 % au niveau national).

Il y a quelques jours, le 25 juillet dernier, les Sénateurs ont adopté à leur tour le projet de loi sur l’extension du pass sanitaire. Cependant ces derniers ont changé le texte initial. Ils ont notamment supprimé la nécessité du pass sanitaire pour les moins de 18 ans, souhaité que l’assurance maladie contrôle en premier lieu l’isolement obligatoire pour les contaminés ou encore qu’il n’y ai pas de licenciement pour celles et ceux qui ne respecteraient pas l’obligation vaccinale. Rencontre avec le sénateur du Doubs Jean-François Longeot (UDI)

Il semblerait que les débats aient été engagés. Pouvez-vous nous confirmer ce fait ?

Débat engagé, mais aussi débat passionné. On voulait absolument modifier ce texte sorti à la fois du conseil des ministres et de l’Assemblée Nationale. On voulait essayer de trouver les meilleures solutions, ou en tout cas les moins mauvaises, pour essayer de régler ce problème qui est compliqué. C’est un sujet délicat. Ces débats ont duré, mais ils étaient nécessaires parce qu’il fallait entendre tous les avis sur le sujet. Il fallait que l’on puisse se faire une opinion. J’ai pu déjà me faire une opinion lorsque j’ai contracté le virus. Je ne sais pas si le vaccin est bon ou pas, mais ce que je sais c’est que les conséquences de la Covid sont assez difficiles. Je l’ai eue au mois d’octobre et je ressens encore de la fatigue. Je pense que nous sommes devant une pandémie qui est grave. Il faut que l’on essaie de tout mettre de notre côté pour essayer de l’endiguer. Je ne vois pas d’autres solutions que celle du vaccin.

Jugez-vous que le texte qui vous a été présenté était trop dur. Il était important d’arrondir les angles ?

Oui. Il fallait arrondir les angles. Par exemple, quelqu’un qui n’était pas vacciné allait se faire licencier. Ce n’était pas normal. C’est la raison pour laquelle, le Sénat est parvenu à imposer plusieurs allègements. Nous avons pu adopter une position d’extrême vigilance. C’est un texte qui est plus respectueux des libertés publiques.

Comprenez-vous ce débat très animé qui se déroule actuellement dans la rue ?

Je comprends, mais je ne le partage pas. Le droit de manifester, de s’exprimer est inscrit et je suis d’accord pour que l’on puisse exprimer des opinions diverses. En revanche, je ne suis pas d’accord lorsque l’on attaque en disant que nous ne sommes plus dans un pays de liberté, que l’on vit sous le régime de Vichy, … . Ce n’est pas tolérable dans un pays comme le nôtre. D’ailleurs, si on peut le dire, c’est justement parce que l’on a des libertés. Par ailleurs, on ne peut pas constamment s’opposer, répéter « je suis contre », sans faire de propositions. C’est ce que je n’entends pas. Une fois que l’on a exprimé son désaccord, il convient d’apporter des solutions. Je n’en n’ai pas entendu dans aucun débat. Parmi les médecins, les scientifiques, … je n’ai pas entendu d’autres options que celles du vaccin. On peut effectivement s’interroger sur le vaccin, je ne sais pas si c’est la solution idéale, mais pour l’instant, c’est la seule qui va peut-être nous permettre de sortir de cette pandémie.

l'interview de la rédaction / Jean-François Longeot

 

Le Parlement a adopté définitivement dimanche soir, par un ultime vote de l'Assemblée, le projet de loi qui prévoit et l'extension controversée du pass sanitaire et notamment l'obligation vaccinale pour les soignants.

Au lendemain de manifestations qui ont rassemblé plus de 160.000 personnes en France selon les autorités, le Parlement a adopté définitivement dimanche soir le projet de loi. Les députés ont ainsi mis fin au marathon parlementaire entamé mardi par un large vote, avec 156 voix pour, celles de la majorité et de la droite, 60 contre, et 14 abstentions.

Initialement prévue pour le 1er août, l'extension du pas sanitaire devrait être légèrement retardée : le Conseil constitutionnel a annoncé qu'il rendrait son jugement le 5 août. La loi ne pourra donc pas être promulguée et mise en application avant cette date.