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Besançon : Une cinquantaine de manifestants pour dénoncer « le chantage à l’emploi du gouvernement »

Publié le 29 Juil. 2021 à 11:07
Tags: Santé | Covid19 | Coronavirus | passeport vaccinal |
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Besançon : Une cinquantaine de manifestants pour dénoncer « le chantage à l’emploi du gouvernement »

Ce jeudi matin, à l’appel de Force Ouvrière, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées sur le parvis du centre hospitalier pour dénoncer « le chantage à l’emploi » après l’extension du pass sanitaire souhaité par le gouvernement, adopté par les parlementaires, et sur lequel le Conseil Constitutionnel doit se prononcer le 5 août prochain. Dans le cortège des salariés de la santé et de l’aide à la personne.

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« Hier applaudis, aujourd’hui sanctionnés » dénoncent les militants. Pour les manifestants, pas question de laisser s’appliquer une décision qui « s’assoit sur le statut des fonctionnaires et le code du travail ». La décision est d’autant plus compliquée à admettre qu’elle s’ajoute à d’autres décisions et mesures contestées, comme « les 1800 lits fermés en 2020 » ou encore « les 630 services d’urgences qui doivent fermer cet été durant la nuit, faut de moyens humains ».

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Un pass licenciement

Rappelons que le texte initial du gouvernement a été revu et corrigé par les sénateurs. La notion de licenciement n’y apparaît plus clairement, mais Elisabeth Borne, la ministre du travail, a semé le trouble une énième fois lors d’une interview accordée à la presse. Quoiqu’il en soit, une sanction est belle et bien prévue pour les soignants. Une suspension, suivie d’une suspension de leur rémunération est prévue. Pour le syndicat, il s’agit « d’un pass licenciement ». Selon lui, les mesures prises « n’ont rien de sanitaire, mais sont politiques ».

MANIF SANTE PASS FORCE OUVRIERE FO  passeport vaccinal

Les soignants, mais pas que…

Si les manifestants dénoncent les nouvelles décisions qui les impactent directement, ils s’inquiètent également pour la prise en charge des patients, « avec un tri en fonction de leur situation vaccinale ». « Une nouvelle loi qui va toucher les plus précaires, les plus éloignés des soins » déplorent-ils.

L'interview de la rédaction

Dernière modification le jeudi, 29 juillet 2021 14:09