Le projet d’implantation d’une méga-chaufferie dans l’enceinte du lycée Louis Pergaud à Besançon continue de susciter la polémique. Ce jeudi, une nouvelle mobilisation est prévue. Plusieurs actions sont prévues au sein de l’établissement scolaire.
Les lycéens ont prévu de construire une cheminée pour faire apprécier l’emprise au sol que représentera le nouvel édifice. Un pique-nique revendicatif est également prévu. Par ailleurs, des animations se tiendront autour des jardins en permaculture. Le collectif « Non à la chaufferie dans Pergaud » n’a pas dit son dernier mot.
Ce vendredi, Serge Castel, le préfet du Jura, a reçu les 22 premiers lauréats jurassiens du Fonds vert. Rappelons que dans le département du Jura, 6,3 millions d’euros sont dédiés à ce dispositif, permettant aux territoires de mener des politiques efficaces en matière de performance environnementale, d’adaptation du territoire au changement climatique et d’amélioration du cadre de vie. Il est également utile d’ajouter que le dispositif « fonds vert », au plan national, est doté de 2 milliards d’euros de crédits déconcentrés aux préfets.
9 millions d’euros, c’est la somme que la préfecture du Doubs va octroyer aux collectivités locales dans le cadre du Fonds Vert, ce grand plan national, voulu par l’état, pour accélérer la transition écologique. A ce jour, dans le Doubs, 12 projets de rénovation énergétique de bâtiments publics ont été signés. Soit 5 millions d’euros engagés pour une commande publique totale de plus de 30 millions d’euros. Les chantiers qui seront menés devraient apporter une économie d’énergie, après travaux, d’au moins 40% et une moyenne sur l’ensemble des projets de 68% de réduction de la consommation d’énergie finale.
Pour l’heure, tous les territoires bénéficient de ce soutien. Cela concerne notamment : les rénovations énergétiques de l’école élémentaire Viotte à Besançon, de la salle polyvalente de Gilley, du centre de vie de Chaucenne, du bâtiment communal, accueillant la mairie de Mercey-le-Grand, de l’ancienne trésorerie de Pouilley-les-Vignes pour y créer des logements et les réhabilitations des groupes scolaires de Châtillon-le-Duc, de la Cluse-et-Mijoux, du gymnase de Sancey et d’un bâtiment pour l’accueil d’un périscolaire et d’une micro-crèche à Vernierfontaine.
D’autres actions
Le Fonds Vert apportera également son soutien dans la prévention des inondations et des risques liés aux incendies de forêt, la renaturation des villes et le développement du covoiturage.
Au programme :
La demande croissante en énergie exerce une pression sans précédent sur notre environnement. Afin de limiter le changement climatique, nos sociétés doivent engager de profonds changements dans tous les secteurs et se préparer à des transformations majeures de leur mode de vie. Animée par Monsieur Philippe Klein, Président de l'association Durable et Doubs, cette conférence sera l'occasion de comprendre le lien entre le changement climatique et l'énergie. L'entrée est libre, l'accueil se fait à partir de 19h30.
Quatre classes de CM2 vont participer à une Fresque du Climat animée par l'association Durable et Doubs. Cette action a pour objectifs de sensibiliser les enfants au dérèglement climatique, d'accueillir les émotions pour en réduire l'éco-anxiété et de faire émerger des actions d'atténuation et d'adaptation accordées à leur tranche d'âge et leur établissement scolaire.
En parallèle de ces actions, la Ville invite toutes les structures présentes sur son territoire à s'emparer du sujet et à faire preuve d'initiatives durant cette semaine thématique : écoles, associations, commerçants...
Durant toute la semaine, des jeunes écoliers du RPI Montferrand-le-Château / Thoraise ont planté de nombreux arbres fruitiers sur un terrain inutilisé de la commune. Une action dans le cadre « Les petits fruitiers pour l’avenir », supervisé par l’association écologique et forestière Franc-Comtoise qui encadre ces enfants. L’objectif : compenser l’emprunte carbone tout en plantant des arbres fruitiers destinés aux futurs habitants.
Les bottes étaient de sortie ce matin, dans un terrain rendu boueux par l‘humidité et les allers-retours des écoliers, munis de pelles, sacs de terreau, arrosoirs et seaux. Sous la houlette d’Olivier Bourgeois, président de l’association écologique et forestière Franc-comtoise, les élèves ont donc pu planter des cerisiers, figuiers, poiriers et même un cognassier. Au total, 9 arbres fruitiers, 120 petits fruitiers ainsi qu’un arbousier, un buisson cultivé pour ses qualités ornementales et pour ses fruits comestibles.
L’association a lancé le projet « Les petits fruitiers pour l’avenir », permettant de planter ces arbustes comestibles et autres dans les espaces verts et inutilisés des villes. Le premier objectif était de compenser l’emprunte carbone par ces plantations. « Il faut savoir qu’un arbre fruitier va faire autant de compensation de CO² qu’un arbre en forêt » explique Olivier Bourgeois. Mais au-delà de la compensation carbone, ce projet permet aussi de sensibiliser la population à l’éco-citoyenneté et à l’éco-solidarité. Avec l’ambition, dans quelques années, que « les mêmes enfants qui sont venus planter tous ces arbustes, viendront en récolter les fruits avec leurs parents ou leurs amis ! » poursuit le président de l’association écologique et forestière Franc-comtoise.
Ce projet rentre pleinement dans la continuité pédagogique des jeunes écoliers qui étudient actuellement les thèmes de l’environnement et du développement durable. « Tout ça est mis en œuvre sur le terrain. Du comptage des fruits, au fonctionnement d’un arbre, de la nature, jusqu’à un constat plus général avec l’impact du réchauffement climatique » explique Olivier Bourgeois. « En plus il y a quelque chose de sentimental dans la plantation d’un arbre. Chaque classe a repéré le sien, ils vont y être attachés, donc on espère qu’ils seront attentifs à tout ça dans l’avenir ! » poursuit le président de l’association. Toujours dans cet esprit d’espace de partage, de lieu ouvert à toutes et à tous, de petit coin paisible de verdure au milieu du village.
Olivier Bourgeois, président de l’association écologique et forestière Franc-comtoise :
Le complexe sportif envisagé entre Pirey et Ecole-Valentin ne passe pas chez les écologistes. Ils jugent ce projet « d’un autre temps ». Il pointe une construction de 4,5 hectares sur des sols agricoles, pour un coût estimé à 11 millions d’euros. Prévoyant également « le déplacement du supermarché Aldi de Pirey, pour occuper un nouvel espace agricole de 4 hectares ».
« Nous questionnons le modèle d’un équipement où la majeure partie de la surface est consacrée à des parkings, impliquant le recours massif et quotidien à la voiture individuelle. Nous questionnons le modèle qui consiste à construire horizontalement, amenant à consommer toujours plus de surfaces. Enfin, nous questionnons le modèle qui consiste à détruire des sols agricoles, réduisant notre capacité à nous nourrir et à stocker du carbone » s’insurge le collectif. Ils se questionnent également sur les besoins réels d’un tel projet.
Et de conclure : L’artificialisation des sols est une question majeure qu'on ne peut plus esquiver aujourd'hui, le temps des "bâtisseurs inconsidérés" est derrière nous.
Comme l’an dernier, les deux ports du Grand Besançon : la halte de Deluz et la halte de Besançon – Moulin Saint-Paul conservent le label « pavillon bleu ». Cette année, 536 sites en France ont été labellisés. Le pavillon bleu est un label de tourisme durable remis aux collectivités et aux ports de plaisance qui mènent, de façon permanente, une politique respectueuse de l’environnement, dans le cadre de la gestion de leurs équipements. On notera également que la plage du grand lac de Clairvaux, dans le Jura, bénéficie également de cette reconnaissance.
La transhumance des chèvres a fait son grand retour ce dimanche à Besançon. Et ce, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Cette année encore, l’évènement a connu un bel écho populaire. Parties de la promenade Chamars, plusieurs centaines de personnes ont suivi la trentaine de chèvres qui rejoignaient les hauteurs de Planoise pour y entretenir la colline et les prairies.
Une centaine de chèvres et de moutons
La Ville de Besançon dispose d’une centaine de chèvres et de moutons qui, le printemps venu, quittent leur lieu d’hivernage pour rejoindre les pâtures dans les collines et prairies de la ville. Cette démarche écologique participe à la protection de l’environnement et de la biodiversité. Comme l’explique Fabienne Brauchli, élue en charge de la transition écologique, aux espaces verts et à la biodiversité, « les rôles sont bien définis ». « Il y a les débroussailleurs et les tondeurs. Les chèvres débroussaillent. Elles s’attaquent par exemple aux petits arbustes. Tandis que les moutons, mangent l’herbe. Autrement dit, ils tondent ».
Une randonnée de huit kilomètres
Les participants ont quitté le parking Chamars, vers 10h, ce dimanche matin. Huit kilomètres de balade les attendent. A leur arrivée, la Ville a tout prévu, puisque pour réconforter tout ce petit monde, en plus de la présence de la formation musicale bisontine « Folk », des activités en pleine nature seront proposées. Les marcheurs seront également sensibilisés aux fonctionnements de l’éco-pâturage et se verront également dispensés quelques précieux savoirs sur l’indispensable protection de la biodiversité.
Le reportage de la rédaction / Fabienne Brauchly et des participants
Située dans le petit village des Planches-près-d’Arbois, la cascade des Tufs fait partie du domaine de la reculée des Planches. C’est un domaine majestueux, très prisé par le tourisme qui demande à être protégé.
La protection du lieu
Ce lieu, depuis plusieurs années, est très prisé par les touristes qui laissent parfois trace de leur passage. Ce qui entraîne la dénaturation de l’endroit. De plus, le village, situé près de la cascade, accueille plus de 150 à 200 voitures par jour en pleine saison pour apprécier la cascade, ce qui gènebeaucoup les habitants. Les offices du tourisme d'Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura, ont décidé de mettre certains événements en place pour éviter l'afflux de touristes et veiller à la sauvegarde de ce lieu. Philippe Markarian directeur de l’office de tourisme évoque la possibilité de mettre en place une navette depuis le village d’Arbois comme cela a été fait l’année passée.
Mais il pense également organiser des randonnées guidées gratuites sur l’ensemble de la reculée des Planches pour comprendre l'histoire de la cascade.
L'interview de la rédaction / Philppe Markarian
Un dépliant éducatif
En plus des événements qui vont être mis en place pour la haute saison, l’office du tourisme propose de munir chaque promeneur d’une brochure intuitive. Dans ce document, on retrouve des conseils, mais aussi les bonnes pratiques à mettre en place pour profiter de la cascade le plus longtemps possible. Elle est construite sous forme de dessins et personnages humoristiques pour une meilleure compréhension des conseils.
La brochure est distribuée à l’office du tourisme de Salins les Bains, Arbois et Poligny.
Le micro-forêt de la rédaction
Info plus : La cascade comme son nom l’indique est composée de Tufs qui est une roche calcaire. Ce caillou est une roche secondaire composée de sédiments ce qui la rend particulièrement fragile.