Elisabeth Bourque, commerçante bisontine, organise ce mercredi soir, aux Haras de Besançon, un défilé de mode qui ne ressemble pas à ceux que l’on a l’habitude de suivre ou de voir à la télévision. Cette professionnelle, qui tient un commerce spécialisé dans la vente de vêtements féminins de seconde main, est à l’initiative de cette soirée, qui mettra à l’honneur les plus belles tenues de son enseigne. Elles seront portées par une quinzaine de mannequins, issues de sa clientèle. Sous le chapiteau du cirque Pagnozoo, le public verra apparaître pas moins de 45 tenues dans tous les styles.
A travers cette initiative, Mme Bourque veut montrer que les vêtements qu’elle propose, qu’elle a sélectionnés pour l’occasion, sont de qualité, souvent de marques et à la mode. Depuis toutes ces années, ces consommatrices soutiennent cette démarche éco-responsable. Si l’aspect écologique arrive en première intention, la quête de la bonne affaire est également très appréciée.
Le défilé est programmé ce mercredi 6 octobre, à 20h, au Haras national de Besançon ( 52, rue de Dole). Passe sanitaire et port du masque obligatoire.
L'interview de la rédaction
Suite à la disparition du Doubs dans un territoire compris entre Maison du Bois Lièvremont et Montbenoît, avant de réapparaître plus loin, des travaux ont été engagés ce jeudi matin pour colmater les failles dans le lit de la rivière, à l’origine de ces pertes. C’est également un moyen de sécuriser cet endroit. Quatre camions chargés de granulats sont arrivés sur les lieux.
Depuis plusieurs années, ce secteur connaît ce genre de situation. Pourtant, cet été , avec les fortes précipitations des mois de juin et juillet, personne ne s’attendait à cette réaction. Philippe Alpy, le président de l’Epaje Haut-Doubs Haute Loue, reconnaît que ces phénomènes se répèteront dans les prochaines années. Néanmoins, les élus n’entendent pas en rester là . Depuis 2017, des études ont été lancées pour mieux appréhender la situation et envisager des actions pour éviter ces aléas. Pour l’heure, aucune date n’est précisée, mais des travaux devraient être lancés.
Un sol karstique
Le sol karstique sur lequel coule la rivière est un véritable gruyère qui laisse s’échapper l’eau lorsque les quantités de pluie sont insuffisantes. « Lorsqu’on fragilise les cours d’eau, en procédant notamment à des travaux de curage, on expose les failles encore plus » explique Philippe Alpy. C’est donc tout l’enjeu des travaux qui seront menés et verront le jour plus spécifiquement à l’aval de la rivière, là où les pertes sont les plus importantes pour alimenter la Loue.
L'interview de la rédaction / Philippe Alpy
En hommage des 60 ans du traité de l’Antarctique, la Ville de Besançon met actuellement en lumière deux clichés de l’exposition « La Banquise Sens Dessus Dessous », réalisés par le plongeur professionnel et biologiste marin Laurent Ballesta et le photographe animalier Vincent Munier. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la première saison culturelle et éducative nationale consacrée aux mondes de l’Antarctique et de l’Arctique « 2021 l’Été polaire », qui célèbre la richesse et les enjeux des mondes polaires.
Signé en 1959 par 12 pays (la France, l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, l’Union sud-africaine, l’URSS, le Royaume-Uni et les USA), puis rejoints par 42 autres États, le Traité sur l’Antarctique dispose que le « continent blanc » est réservé exclusivement aux activités pacifiques et scientifiques, dans le respect de l’environnement.
Deux clichés à Besançon
A Besançon, les deux réalisations proposées, issues d’une série de 52 photographies de grands formats qui habillent les façades des hôtels de ville de 26 grandes agglomérations jusqu’au 10 octobre, sont à découvrir sur la façade de la Mairie au 2 Rue Mégevand.
Pour Anne VIGNOT, « L’Antarctique, c’est ce continent unique, préservé de l’implantation directe de l’homme, mais impacté par le réchauffement climatique et les pollutions qui se produisent depuis les autres continents (…). Aujourd’hui, la communauté internationale doit répondre au défi de respecter les engagements pris lors de la COP21 à Paris. La planète entière est impactée par les changements climatiques et la 6e extinction des espèces ».
Le défi « Un mois sans ma voiture » est lancé ! Keolis Mobilités Besançon lance un challenge à 34 habitants de la ville ou alentours : ne pas prendre sa voiture pendant un mois et utiliser des moyens de transport alternatifs comme les transports en commun ou des véhicules écologiques. L’objectif est de changer les habitudes des bisontins en matière de mobilité.
Un défi audacieux
Ne pas utiliser sa voiture pendant tout le mois de juin : difficile pour beaucoup d’entre nous. 34 personnes ont décidé de franchir le pas vers des modes de mobilités plus respectueux de l’environnement. Lundi 31 mai, en fin d’après-midi, tous les participants ont garé leur voiture au parking de la mairie. Ils la retrouveront dans 30 jours. Entre-temps, ils seront obligés d’utiliser d’autres moyens de transport, comme des vélos à assistance électriques prêtés par Ginko et My Cycle, ou le réseau de bus et tram avec des tarifs préférentiels.
Des partenaires pour faciliter le défi
Les participants ne sont pas laissés seuls sans leur véhicule. Grâce aux partenaires de l’événement, ils ont accès à des tarifs préférentiels sur le réseau de bus et tram Ginko, le service d’auto partage de véhicules Citiz et même le réseau TER en région Bourgogne-Franche-Comté, pour les déplacements plus longs. « C’est une première sur le territoire du Grand Besançon Métropole », assure Carol Ambrosini, directeur marketing. Les participants seront suivis tout au long du mois pour effectuer un bilan à la fin du mois de juin.