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Deux hommes de quarante ans seront présentés à la justice ce samedi matin. Ils ont été interpellés dans la nuit de jeudi à vendredi dans l’une des deux caves d’un immeuble du 23 rue du Repos à Besançon.  A proximité d’eux, une valise contenant des bouteilles d’alcool dérobées a été saisie. Celles-ci ont été restituées aux victimes. Les deux hommes, défavorablement connus de la police, ont reconnu les faits. Leur garde à vue a été prolongée.

Vendredi matin, un individu de 40 ans a été interpellé à l’Hyper U de Doubs, en train de dérober des polos de marque pour un montant avoisinant les 300€. Ce même individu avait, la veille, dérobé 7 polos de cette même marque pour un montant de 200€. Sa technique était de rentrer dans la cabine d’essayage, de découper les étiquettes, puis de porter tous les vêtements sur lui, recouverts d’un gros pull, avant de sortir au niveau de la caisse sans achat.

Vendredi, il  a changé de méthode, en plaçant les polos dans leur emballage entre son pull et son blouson. Mais lorsqu’il a été contrôlé pendant son passage à la caisse sans achat, les vigiles se sont rendus compte de son escroquerie et ont pu récupérer les articles volés. L’homme a reconnu l’ensemble des faits qui lui sont reprochés, et tout le butin a été restitué en bon état. 

Claude Guéant, l’ancien préfet du Doubs, proche de Nicolas Sarkozy, a été condamné à un an de prison, dont huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour « favoritisme » dans le cadre du procès des « sondages de l’Elysée ». Parmi les autres prévenus : Patrick Buisson a écopé de deux ans de prison avec sursis et 150.000 euros d’amende pour détournement de fonds publics et l’ex-sondeur Pierre Giacometti s’est vu délivrer six mois de prison avec sursis et 70.000 euros d’amende. Précisons que Claude Guéant, déjà incarcéré pour une autre affaire, n’a pas souhaité être extrait de sa cellule pour entendre sa condamnation.

Une personne a perdu la vie ce matin au lieu-dit Les Ronchaux, dans le secteur d’Etival. Cet automobiliste a été victime d’un arrêt cardiorespiratoire. L’action des sapeurs-pompiers n’a pas permis de le sauver. Six véhicules et neuf secouristes, dont un médecin, se sont rendus sur place.  

Un accident, impliquant une voiture et un poids-lourd, vide et bâché, s’est produit ce matin, vers 11h, à Meussia (39). Cinq personnes sont concernées. On déplore quatre blessés légers. 19 sapeurs-pompiers et neuf engins se sont rendus sur place.

Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce matin à Lons-le-Saunier, rue Pierre Hebmann,  pour une fuite de gaz survenue sur la voie publique suite à des travaux. Un engin de chantier a arraché une conduite. Des agents de GRDF sont intervenus pour rétablir la situation. On ne déplore aucun blessé.

Hier, vers 18h30, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus à Randevillers pour un feu de cheminée avec propagation à l’appartement dans une maison communale comprenant trois logements. Le sinistre a été maîtrisé au moyen de trois lances. Les trois logements ont été impactés par le sinistre. Les occupants ont été relogés dans leur famille.

Un homme, âgé d’une quarantaine d’années, a été interpellé le 19 janvier dernier. Il est soupçonné d’avoir dérobé un sweat shirt de marque et d’autres articles, un téléphone et un vêtement, dans trois enseignes de la zone commerciale de Châteaufarine. Connu des services  de police, il comparaîtra en mai prochain devant la justice. Le quadragénaire nie les faits, à l’exception du vol à l’étalage commis dans le commerce où il a été interpellé.

Un jeune homme d’une vingtaine d’années devra s’expliquer en septembre prochain devant la justice. Le 19 janvier dernier, à Besançon, il a été interpellé et placé en garde à vue après avoir tenté de prendre la fuite a pied à la vue d’une patrouille de police, rue Russel. L’individu s’est délesté dans sa course d’un sachet, contenant 10 bonbonnes de cocaïne, 14 d’héroïne et 175 euros

Ce n’est plus qu’une question de quelques jours. Le 31 janvier s’ouvrira le procès de Nordahl Lelandais, pour le meurtre de Maëlys de Araujo, précédé d’enlèvement et de séquestration. La fillette avait disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017 pendant une soirée de mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Nordahl Lelandais, l’un des amis du marié, rapidement suspecté, avouera six mois plus tard avoir tué involontairement la petite Maëlys. Rappelons que le trentenaire a déjà été condamné en mai 2021 à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’Arthur Noyer.  

 

Une personnalité inquiétante

Ce procès qui se tiendra devant la cour d’assises de Grenoble s'annonce retentissant, surtout en raison de la médiatisation qu’a eu cette affaire, notamment en raison de l’âge de la victime, et de la personnalité troublante de l’accusé. Concernant les attentes qui gravitent autour de ce procès, les révélations potentielles de la part de Nordahl Lelandais, les parents et proches de Maëlys reconnaissent n’avoir que très peu d’espoir de connaître la vérité. L'ancien maître-chien militaire est aussi jugé pour des agressions sexuelles sur deux de ses petites cousines de cinq et six ans, au cours du même été 2017, et pour détention et enregistrement d'images pédo-pornographiques.

 

Une organisation de grande ampleur

L'organisation de ce procès a été anticipée depuis longtemps, notamment par le biais de l'envoi d'observateurs à la cour d'assises de Chambéry. De ce fait, le procès sera délocalisé au palais de justice de Grenoble, qui a l'avantage d'être beaucoup plus moderne et fonctionnel que celui de Chambéry, un peu plus âgé. Pour faire face à l'afflux des journalistes, une deuxième salle de 60 places avec retransmission vidéo sera ouverte. Pour l’heure, déjà plus de 130 journalistes représentants une trentaine de médias devraient être sur place. Le procès a été programmé sur trois semaines, du 31 janvier au 18 février, une durée rare pour ce genre d'affaires. La sécurité tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du bâtiment sera renforcée.