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Ce mardi, nouvelle journée de mobilisation à Besançon pour la lutte contre la réforme des retraites. Des milliers de personnes sont venues dire leur opposition à cette réforme, qui est actuellement examinée au Sénat. Pour les manifestants francs-comtois, le combat doit se durcir. "Le blocage n’est pas du fait des grévistes, mais d’Emmanuel Macron et de son gouvernement qui restent inflexibles". Cet après-midi, le communiste Fabien Roussel était dans le cortège bisontin, aux côtés d’Anne Vignot, la Maire de Besançon.

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 L'interview de la rédaction / Fabien Roussel

A Besançon, la jeunesse était présente. Depuis ce matin, lycéens et étudiants se mobilisent. Des opérations ont vu le jour devant le lycée Pasteur et la faculté des lettres. Très tôt ce matin, des militants ont bloqué le dépôt Ginko à Besançon. Des barrages filtrants se sont tenus aux ronds-points  des Mercureaux et de Beure .

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Tout au long de cette journée. On s’est mobilisé dans les grandes villes de la région. Ce matin,  plus de 3000 personnes se sont rassemblées à Dole et près d’un millier à Saint-Claude. Ils étaient également plus de 1000 à Pontarlier. C’est la plus forte mobilisation depuis le début du mouvement.  On a également enregistré 16.000 personnes à  Besançon et 6.000 à Lons-le-Saunier.

L'interview de la rédaction / Frédéric Vuillaume

 

L'interview de la réddaction / Timo, étudiants bisontins

 

 

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Ce matin, des manifestants ont procédé au blocage du dépôt de bus Ginko. Selon les syndicats, une soixantaine de manifestants étaient sur place, empêchant les véhicules d’effectuer les parcours prévus. Les manifestants vont également mener une opération de tractage à hauteur de plusieurs ronds-points et péages. Ceux de Beure, Chalezeule et Marchaux-Chaudefontaine sont au programme ce matin et début d’après-midi. On a également tracté devant les établissements scolaires et les facultés.

Nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites ce mardi. Il s’agit de la sixième mobilisation. Des rassemblements se tiendront dans le Doubs et le Jura tout au long de cette journée. Les premières manifestations auront  lieu à 10h30, à Dole, Avenue de Lahr et à Saint-Claude, place de l’Abbaye. A Pontarlier, les manifestants sont  attendus à 12h sur la place d’Arçon. Enfin, rendez-vous à 14h, sur le parking Battant, à Besançon et à 15h, sur la place de la liberté, à Lons-le-Saunier.

Cette journée de manifestation est le début de grèves reconductibles et de blocages économiques. Les syndicats veulent mettre le pays à l’arrêt. D’ores et déjà, de nouveaux rassemblements sont annoncés pour demain, mercredi, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Selon les opposants, les femmes font partie des publics les plus fragilisés si cette réforme s’applique.

Nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites ce mardi. Il s’agit de la sixième mobilisation. Les étudiants devraient encore animer les cortèges. Depuis le début de la contestation, la jeunesse est venue exprimer son mécontentement. Les études longues ont rallongé les parcours de formation. Avec l’obtention d’un CDI tardif, parfois à l’âge de 28 ans, ils doivent faire leur place sur le marché du travail. Ce qui repousse indéniablement l’âge de départ à la retraite, les fragilisant davantage.

La précarité de la jeunesse française est une réalité. Selon les jeunes militants, cette réforme ne ferait qu’aggraver une situation déjà bien compliquée pour eux. « Les jeunes savent bien que si cette réforme passe, d’autres mesures seront prises Â» explique l’étudiante bisontine Wiam Bama, membre du parti communiste français.  Les étudiants se rassembleront également mercredi, dans le cadre de la journée internationale des droits de femmes, toujours en faveur de la réforme des retraites, mais plus spécifiquement pour dénoncer la condition de ce public.  Pour Wiam Bama, la réforme est « très pénalisante pour les femmes Â». « Si cette réforme passe, c’est une atteinte à nos droits en tant que femme Â» conclut-elle.

L'interview de la rédaction : Wiam Bama

Ce samedi matin, deux ans jour pour jour après le décès de Madame Paulette Guinchard, un hommage lui a été rendu à Besançon. La cour de l’ancien hôpital Saint-Jacques porte désormais le nom de l’élue franc-comtoise, secrétaire d’état dans le gouvernement de cohabitation de Lionnel Jospin. Une centaine de personnes a fait le déplacement. Sa famille, des amis, des camarades et opposants politiques, des élus en activité et le Préfet du Doubs ont répondu présent.

 

HOMMAGE PAULETTE GUINCHARD DUFAY

 

L'interview de la rédaction : Marie-Guite Dufay

Anne Vignot, la maire bisontine, Marie Guite Dufay, son amie, et Denis son mari ont pris la parole. Pour Anne Vignot, il était évident que ce nouveau quartier bisontin, qui progressivement occupera l’ancienne enceinte de l’hôpital Saint-Jacques, ou le vivre ensemble sera le fer de lance, porte le nom de cette grande dame, qui a mené de nombreux combats politiques en faveur des personnes les plus vulnérables. Son amie Marie Guite Dufay, actuelle présidente socialiste de la région Bourgogne-Franche-Comté, a rappelé sa simplicité, l’amour qu’elle portait à l’humain et son caractère  qui lui a permis de gravir les échelons et de s’imposer dans ce milieu « machiste Â» et fermé.

HOMMAGE PAULETTE GUINCHARD VIGNOT

Un parcours exemplaire

HOMMAGE PAULETTE GUINCHARD MARI

 L'interview de la rédaction : Anne Vignot

Paulette Guinchard ne s’est jamais perdue dans les méandres de la vie publique. Elle a fait de ses valeurs son engagement politique. Visionnaire et humaniste, elle a donné du sens aux responsabilités qui lui ont été confiées. Adjointe à l’environnement dans la majorité bisontine de Robert Schwint, elle sera également  Ã  l’origine de la naissance de l’intercommunalité sur le territoire du Grand Besançon. En 1997, elle décroche un fauteuil à l’Assemblée nationale, en remportant les élections législatives dans la 2è circonscription du Doubs. Malgré la débâcle de la gauche, elle s’impose de nouveau en 2002. On retient également sa nomination au poste de secrétaire d’état aux personnes âgées sous Lionel Jospin, qui lui permettra de mettre en place l’APA (l’Allocation Personnalisée d’autonomie), une aide financière pour faciliter et soutenir l’autonomie des aînés. Très diminuée par la maladie, Paulette Guinchard a choisi d’avoir recours au suicide assisté. Elle s’en est allée le 4 mars 2021, à l’âge de 71 ans.

Les élus du Conseil Départemental du Doubs ont voté, en commission permanente, une aide humanitaire d’urgence de 10.000 euros pour les populations turques et syriennes. Les autres enveloppes concernent la protection de l’enfance, l’inclusion numérique, la politique de l’eau, la préservation du patrimoine naturel et l’agriculture. Parmi les initiatives financées : des travaux d’assainissement et d’alimentation en eau potable et l’organisation de formations au bénéfice des publics les plus éloignés de la maîtrise de ces usages.

Réunis dernièrement en commission permanente, les élus du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté ont voté près de 70 millions d’euros de crédits d’intervention. Une subvention de 100.000 euros a été votée en faveur des populations victimes des séismes survenus en Turquie et en Syrie. Une enveloppe de 3 millions a été validée pour venir en aide, sous la forme d’un chèque énergie Â», aux boulangers et bouchers-charcutiers de Bourgogne Franche-Comté.

Les élus ont instauré une aide annuelle de 100 et 180 euros  Ã  destination des lycéens demi-pensionnaires et internes non boursiers. On notera également la mise en place d’autres dispositifs que sont : l’abonnement TER jeunes, suite à l’augmentation tarifaire, le ticket mobilité pour les salariés contraints de prendre leur voiture pour aller travailler ou encore 200.000 euros pour l’extension de la Maison des familles à Besançon.

Dans un communiqué de presse, l’opposition municipale de droite « Besançon Maintenant Â» dénonce le projet de la Ville de Besançon de développer la vidéo-verbalisation au profit de la vidéo-protection. Ludovic Fagaut pointe une  décision prise « sans concertation, sans aucune consultation publique, ni débat Â». « Comment comprendre que la priorité soit donnée à la mise en place de la vidéo-verbalisation plutôt qu’à la sécurité des citoyens et la résolution des crimes et délits que permet la vidéo-protection ? ’ s’emporte M. Fagaut.

L’élu bisontin demande que cesse « cette politique écologique punitive envers les automobilistes Â». Il est rappelé que la vidéo-verbalisation détecte et sanctionne : le non-respect des feux tricolores et du panneau STOP, des distances de sécurité, du non-port de la ceinture de sécurité, de l’utilisation du téléphone portable, des bandes d’arrêt d’urgence, la vitesse,… . « C’est purement et simplement  l’application de l’idéologie anti-voiture à Besançon Â» ajoute le responsable politique. Et de conclure : « Il y a un déni de réalité sur ce qui se passe. Pour nous la priorité aujourd’hui est bien de protéger l’ensemble des Bisontins, quartier par quartier. La vidéo-protection n’est plus à démontrer au niveau de son efficacité Â».

L'interview de la rédaction / Ludovic Fagaut

 

Jeudi soir, lors du débat d’orientation budgétaire, les élus communautaires de Grand Besançon Métropole échangeront autour d’un budget de 346 millions d’euros. Soit une augmentation de 5% par rapport à 2021. L’exercice comptable définitif sera voté en mai prochain. Malgré le contexte socio-économique du moment, la collectivité est parvenue à dégager un investissement de 100 millions d’ Â»euros. Ce qui correspond à une augmentation de 14% par rapport à l’année dernière.

Pour atteindre le plein équilibre et les objectifs souhaités, Grand Besançon Métropole a prévu des recettes en adéquation avec l’accroissement de la compensation TVA, la valorisation du foncier bâti à hauteur de 7,1% et une augmentation des tarifs liés à l’eau et l’assainissement (+6,1%) et au stationnement (+7%). En revanche, les taux de fiscalité restent inchangés.

100 millions d’euros d’investissement

Soucieuse de dynamiser et d’équiper le territoire, Grand Besançon Métropole veut conserver une haute capacité d’investissement. Soit Plus de 100 millions d’euros. Néanmoins, dans l’incertitude du moment, cette enveloppe pourrait être ajustée. Les projets ne manquent pas et la collectivité rappelle  que cet argent revient directement dans les circuits de l’économie locale.

Les projets programmés

  • La réhabilitation du campus de la Bouloie ( 80 millions au total)
  • La grande bibliothèque (75 millions d’euros au total)
  • La réalisation de pistes cyclables (3 millions d’euros d’ici la fin du mandat)
  • Réhabilitation de la City
  • Extension du réseau de chaleur, avec la création d’un nouveau réseau à l’est bisontin.
  • La création et l’extension des zones d’activités
  • Les soutiens à la Citadelle et au Musée des Maisons Comtoises
  • La base de loisirs d’Osselle – Routelle
  • La réhabilitation du camping de Chalezeule
  • L’aménagement d’un nouveau parcours VTT
  • L’aménagement d’une aire d’accueil des gens du voyage à Chemaudin-et-Vaux
  • Le Nouveau Programme de Renouvellement Urbain de Planoise….

L'interview de la eédaction : Gabriel Beaulieu

La réforme des retraites arrive ce mardi au Sénat pour un premier examen en commission. Le débat dans l’hémicycle aura lieu à partir de jeudi, et pour une durée de 10 jours. C’est à cette date qu’Olivier Dussopt s’exprimera devant la chambre haute. Les débats devraient être beaucoup plus apaisés qu’à l’Assemblée nationale. Dernièrement, le gouvernement s’est dit « ouvert Â» aux propositions des Républicains. Les prochains jours s’annoncent chargés. La rue s’exprimera de nouveau le 7 mars, avant un éventuel et très probable blocage du pays à compter du  8 mars. Olivier Dussopt, en déplacement dans le Jura la semaine dernière, s’était exprimé sur les tensions à venir.

« Entre exprimer un désaccord et bloquer un pays, il y a une différence Â» avait-il déclaré devant la presse. Et de poursuivre : « il y a d’autres solutions, d’autres méthodes pour faire entendre un désaccord Â». Olivier Dussopt comptait déjà sur les discussions à venir au sénat pour « affiner le projet de loi en cours et apporter des solutions Â».

L'interview de la rédaction / Olivier Dussopt