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Le député Laurent Croizier a déposé une proposition de loi visant à renforcer les sanctions contre les refus d’obtempérer, en forte hausse ces dernières années. En 2024, 24 900 cas ont été recensés, soit un toutes les 20 minutes, avec une progression inquiétante des délits aggravés.

Pour y faire face, le texte propose des mesures fermes : annulation du permis, confiscation du véhicule, stages obligatoires, amende portée à 45 000 euros et peines d’emprisonnement renforcées. Objectif affiché : rétablir l’autorité de l’État et mieux protéger les forces de l’ordre ainsi que les usagers de la route.

Jeudi, le Sénat a adopté en première lecture une proposition de loi autorisant certains commerces, comme les boulangeries et les fleuristes, à faire travailler leurs salariés le 1er Mai. Porté par l’Union des démocrates et indépendants et soutenu par le gouvernement, le texte suscite de vives critiques à gauche et du côté des syndicats. Ces derniers dénoncent une remise en cause du caractère symbolique et chômé de cette journée, emblématique des droits des travailleurs. La proposition doit désormais être examinée par l’Assemblée nationale.

Dès le 4 juillet, Grand Besançon Métropole renforce son offre de vélos rallongés à assistance électrique — les Ginko Vélo Famille — en doublant leur nombre, de 10 à 20. Ces nouveaux modèles, plus confortables et performants, répondent à une forte demande des familles du territoire. Conçus pour transporter un adulte et jusqu’à deux enfants, ils proposent une alternative pratique et durable à la voiture pour les trajets quotidiens.

Les militants du Parti Socialiste et de Place Publique ont officialisé leur union en vue du premier tour des élections municipales de mars 2026 à Besançon. Réunis en assemblée générale, ils ont désigné Jean-Sébastien Leuba comme tête de liste commune.

Ce choix marque « une volonté de proposer une alternative social-écologique cohérente, fidèle aux engagements municipaux pris depuis 2020, et distincte des alliances élargies  à La France Insoumise qui suscitent des inquiétudes parmi certains électeurs Â».

La démarche portée par Jean-Sébastien Leuba et Gilles Vieille-Marchiset, co-référent régional de Place Publique, « vise à bâtir un projet inclusif, humaniste et connecté aux réalités locales Â». « Une campagne tournée vers le dialogue, la justice sociale et la lutte contre les inégalités sera lancée dès cet été, avec une conférence de presse prévue en septembre pour dévoiler les grandes lignes du programme Â».

La France insoumise tire la sonnette d’alarme. « L’épisode caniculaire qui frappe la France est bien plus qu’un phénomène météorologique : il est le résultat de choix économiques et politiques qui alimentent le dérèglement climatique Â» explique LFI. Et de compléter : « Le système capitaliste actuel épuise les ressources, les corps et les écosystèmes, rendant les chaleurs extrêmes de plus en plus fréquentes et mortelles Â»  A Besançon, deux personnes sont mortes : un ouvrier des travaux publics et une personne sans abri. « Ces tragédies montrent qu’on ne meurt pas de la chaleur mais de conditions de vie rendues insupportables par l’absence de politiques publiques ambitieuses Â» explique le collectif bisontin. « La pénibilité du travail, l’insalubrité des logements, l’isolement social, et l’affaiblissement de l’hôpital public sont autant de facteurs aggravants Â».

Une réponse immédiate pour protéger les plus vulnérables

La France insoumise propose un plan d’urgence :

  • Protéger les travailleurs exposés aux températures extrêmes
  • Adapter les logements
  • Ouvrir des lieux rafraîchissants accessibles à toutes et tous
  • Renforcer les services publics de santé
  • Garantir aux parents le droit de garder leurs enfants sans perte de salaire en cas d’événement climatique extrême

Une bifurcation écologique pour transformer la société

Le parti appelle à une bifurcation écologique :

  • Transformer les modes de production et de consommation
  • Repenser l’aménagement urbain pour rendre les villes résilientes
  • Développer des mobilités durables
  • Planifier une transition sociale et écologique au niveau national et local

Pour une société solidaire et préparée

L’indignation et la colère sont grandes : « une société digne ne devrait pas compter ses morts à chaque épisode climatique extrême. Elle devrait prévoir, protéger, soigner Â». La France insoumise demande que ses propositions soient inscrites sans délai à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. « Plutôt que de céder à l’agenda raciste de l’extrême droite, le gouvernement doit assumer sa responsabilité et construire des politiques publiques au service de l’intérêt général Â».

Consulter le plan complet ici : La France insoumise – Plan Canicule

 

C’est une atmosphère à la fois studieuse et pleine d’enthousiasme qui régnait ce mercredi dans l’hémicycle du Conseil départemental du Doubs. Le temps d’une assemblée plénière, ce ne sont pas les élus habituels qui ont siégé, mais 68 collégiens de 5e et 4e issus des bassins de Besançon, Montbéliard et Pontarlier. Réunis dans le cadre du Conseil départemental des jeunes, ces élèves ont présenté leurs projets de terrain, débattu de sujets de société et incarné pleinement leur rôle de jeunes citoyens engagés.

L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du département du Doubs 

CONSEIL DEPARTEMENTAL JEUNE

Des projets à deux niveaux : territoire et établissements

Depuis un an, les jeunes élus travaillent sur deux types de projets : d’une part, des projets territoriaux menés à l’échelle des trois bassins (Besançon, Montbéliard, Pontarlier), avec pour thématiques la marque territoriale du Doubs ou encore le lien intergénérationnel avec les personnes âgées. D’autre part, chaque collégien mène un projet au sein de son établissement, avec un soutien financier du Département. Ces initiatives scolaires, élaborées en lien avec les équipes pédagogiques, visent à améliorer la vie quotidienne des élèves : bancs de l’amitié pour lutter contre l’isolement, revégétalisassions des cours de récréation pour répondre aux enjeux climatiques ou encore projets de sensibilisation environnementale. Par ailleurs, une convention a été signée avec l’opérateur Orange, dans le cadre d’un partenariat autour de l’économie circulaire. Les collèges sont invités à participer à un challenge de collecte de vieux téléphones, tablettes, câbles et accessoires électroniques, afin de favoriser leur recyclage. « Ce sont des projets très concrets, qui touchent au quotidien des élèves », salue Christine Bouquin, présidente du Département. « Ils sont le reflet d’une génération attentive, solidaire et déjà très consciente des enjeux sociétaux. »

L'interview de la rédaction :  Lili Bichet, présidente du Conseil départemental des jeunes. Héline Cartier, sa Vice-présidente 

Une démocratie jeune, mais bien en place

À la tribune, c’est Lili, présidente du Conseil départemental des jeunes, qui a dirigé les échanges, accompagnée de sa Vice-présidente Héline. À tour de rôle, les représentants de chaque bassin ont pris la parole pour exposer leurs travaux. « On apprend à prendre des responsabilités, à écouter les autres, à porter la voix de son territoire », explique Héline, également présidente du bassin de Pontarlier. Une fois les projets exposés, l’assemblée s’est plongée dans un débat de fond sur les réseaux sociaux et leur encadrement légal.

 

Le débat sur l’âge minimum face à une loi inapplicable

Dernier point à l’ordre du jour : faut-il restreindre l’accès aux réseaux sociaux avant 15 ans ? Une question brûlante, alors que la loi de 2023 sur la majorité numérique, censée imposer un contrôle parental obligatoire pour les moins de 15 ans, n’est jamais entrée en application, en raison de doutes sur sa compatibilité avec le droit européen. Sur ce sujet sensible, les jeunes élus ont exprimé une maturité saisissante. « Je suis une grande consommatrice de YouTube, mais je n’ai pas Instagram ou TikTok. Je trouve que c’est une plateforme très ouverte, mais il faut rester vigilant », témoigne Zélie, 13 ans. D'autres, comme Hissem, rappellent les risques : « J’ai été victime de cyberharcèlement. C’est une réalité qu’on ne peut pas ignorer. » Leurs positions sont nuancées. Beaucoup dénoncent les comportements toxiques, tout en défendant la liberté d’expression et la richesse de certaines plateformes. « Ce n’est pas juste que ceux qui ne font rien de mal soient pénalisés à cause de quelques personnes malveillantes », résume Paul, un autre jeune élu. Un regard lucide sur un univers numérique à double tranchant.

L'interview de la rédaction : réactions de jeunes

Une jeunesse qui inspire confiance

Pour la présidente Christine Bouquin, cette session confirme l’intérêt de "Cap Jeunesses", la nouvelle politique jeunesse départementale : « Ces jeunes ont du recul, du respect, des idées. Ils débattent, ils construisent. Je repars pleine d’espoir. » Avec deux assemblées plénières par an, le Conseil départemental des jeunes s’affirme comme un outil d’éducation civique et d’expérimentation démocratique, mais surtout, comme un révélateur de talents et de consciences chez les adolescents du Doubs.

À l’aube des élections municipales de 2026, un collectif d’habitants engagés, baptisé « Beure2026 construisons ensemble Â»,  se réunit autour de Bruno Lind, tête de liste, pour proposer une alternative fondée sur la proximité, l’écoute et la participation citoyenne. Il est d’ores et déjà « composé d’une quarantaine de Beurotes et de Beurots de tous âges et horizons, unis par le même désir : faire vivre Beure autrement Â».

Ce mouvement citoyen, sans étiquette partisane, incarne « une volonté de refonder les liens entre les habitants et leurs représentants Â». Il repose Â« sur des valeurs de solidarité, de responsabilité et de dialogue, et se veut profondément ancré dans le quotidien du village Â».

Une réunion publique ouverte à toutes et tous se tiendra en septembre. Elle sera l’occasion « d’échanger, de co-construire le projet et d’accueillir toutes celles et ceux qui souhaitent s’impliquer pour leur commune Â». Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Ce mardi matin, un homme sans domicile fixe a été retrouvé sans vie devant l’église Saint-Pierre, place du 8 Septembre à Besançon. Un décès probablement lié à la vague de chaleur qui frappe la région. Très touchée, la maire Anne Vignot a exprimé ses condoléances et rappelé la nécessité d’adapter la ville face à ces épisodes climatiques extrêmes.

Elle a souligné l’importance des dispositifs existants : points d’eau accessibles, carte des zones de fraîcheur, accueil de jour à la Boutique Jeanne-Antide, abri de nuit sur appel au 115, et veille mobile pour soutenir les plus vulnérables. Elle a également salué l’engagement des agents du CCAS et des structures solidaires. En cas de doute, les citoyens sont invités à composer le 15.

Dans un communiqué adressé à la presse locale, Nicolas Bodin réagit, sur le fond et la forme,  Ã  la demande d’Ahmet Polat, secrétaire fédéral à la coordination du Parti Socialiste du Doubs, de rentrer dans le rang  face au risque d’une candidature dissidente aux municipales. S’estimant écarté des échanges, l’élu bisontin affirme ne pas avoir été destinataire du communiqué envoyé, en début de semaine,  Ã  la presse et regrette l’absence de dialogue direct avec la direction du PS local.

Il se félicite toutefois que le parti défende désormais, localement, une ligne autonome, proche de ses convictions, après avoir longtemps alerté sur des désaccords de fond avec la majorité sortante. Hostile à toute alliance avec La France Insoumise, il apprécie que « la ligne sociale-démocrate s’impose « tant sur le programme et les alliances Â»  et annonce qu’il ne participera plus aux réunions internes liées aux municipales, tout en restant en attente d’un projet « à la hauteur » pour Besançon et son agglomération. Quant à son projet politique et son avenir, M. Bodin reste flou. Affaire à suivre.

À l’approche de la rentrée politique, la majorité municipale bisontine est traversée par des tensions et des incertitudes. L’arrivée de nouvelles forces, comme La France Insoumise ou Place Publique rebat les cartes, au grand dam du Parti socialiste. Les élus communistes, eux, ne veulent ni être mis à l’écart, ni se contenter d’un rôle secondaire. Trois options sont à l’étude, et Christophe Lime l’affirme : « Ce sont les communistes qui décideront ».

L'interview de la rédaction :Christophe Lime 

Un paysage politique mouvant à gauche

La majorité municipale de Besançon, jusqu’ici construite autour d’un équilibre fragile entre forces de gauche, se trouve à un tournant. L’arrivée de nouvelles composantes politiques  remet en question la cohésion initiale. Le Parti socialiste, l’un des piliers traditionnels de cette majorité, a déjà exprimé son opposition à une alliance avec LFI, fragilisant davantage la coalition. Dans ce contexte, les élus communistes, emmenés par Christophe Lime, affirment haut et fort leur volonté de rester acteurs et décideurs. « Nous ne voulons pas laisser croire que nous n’aurons pas notre mot à dire », martèle l’élu.

Des désaccords sur l’élargissement de la majorité

Christophe Lime rappelle que les communistes s’étaient exprimés sur le sujet. « Nous nous étions mis d’accord sur le fait que le socle de la majorité devait être respecté, et que toute extension, vers Place Publique ou la France Insoumise, devait faire l’objet d’un accord collectif. » Ce n’est plus tout à fait le cas aujourd’hui. Alors que certains élus semblent vouloir faire cavalier seul, les communistes appellent à la concertation et au respect des équilibres politiques initiaux. « On voit bien que certains, comme les socialistes, ne veulent plus faire partie de cette majorité si elle évolue dans ce sens. Il faut entendre ces positions, mais il faut aussi garder une cohérence de gauche et un programme clair. »

Trois scénarios à l’étude pour 2026

À l’approche des élections municipales de 2026, trois options sont sur la table pour les communistes :

  1. Soutenir l’actuelle maire Anne Vignot, avec une nouvelle composition politique autour d’elle.
  2. Former une alliance distincte avec le Parti socialiste, en dehors du cadre écologiste.
  3. Constituer une liste autonome, portée par le Parti communiste, afin de défendre un projet clairement identifié.

« Ce n’est pas exclu que nous fassions notre propre liste. Ce ne serait pas un geste de rupture, mais une manière de porter nos idées avec clarté : sur le logement, la gratuité des transports, la sécurité, l’urbanisme, les questions sociales… », explique M. Lime.

Une volonté d’associer les élus du Grand Besançon

Pour éviter les erreurs du passé, les communistes souhaitent aussi changer de méthode. Ils proposent d’organiser des groupes de travail ouverts aux élus du territoire. « Il ne s’agit pas de fusionner des partis ou de chercher des accords de sommet. Il s’agit de construire un projet sérieux, réalisable, avec des idées partagées et applicables au niveau métropolitain. » Christophe Lime met en garde contre les illusions : « 80 % des politiques publiques bisontines dépendent aujourd’hui de la métropole. Logement, urbanisme, transport, assainissement… Il faut que les idées qu’on porte localement soient crédibles à cette échelle. Sinon, c’est mentir aux Bisontins. »

L'interview de la rédaction :Christophe Lime 

 

Une rentrée politique sous haute tension

Alors que la majorité actuelle semble s’effriter et que les alliances futures restent incertaines, la rentrée politique à Besançon s’annonce mouvementée. Les communistes entendent bien peser dans les discussions, forts d’un bilan défendu avec constance, notamment sur la gratuité des transports. Une chose est sûre : ils ne se laisseront pas reléguer au second plan.