Face au contexte politique actuelle, les représentants de la FDSEA et des jeunes Agriculteurs du Doubs organisent une rencontre avec les députés de leur territoire. Le rendez-vous se tiendra ce lundi 9 décembre, à 14h30, au Groupe Rural du Doubs, rue de Belfort, à Besançon.
« Nous attendons de la part des députés une présence attentive et des réponses à la hauteur des attentes de ceux qui les ont élus. L’avenir de notre agriculture ne peut souffrir de désintérêt ou d’immobilisme » rappellent les militants agricoles.
Emmanuel Macron s’est adressé à la nation française ce jeudi soir. Après avoir remercié Michel Barnier, il a tenu à préciser qu’il exclut une démission. Il a assuré qu’il exercera son mandat présidentiel « pleinement », jusqu’à son terme, en 2027. Le Chef de l’Etat a ajouté également qu’il nommera dans les prochains jours un gouvernement d’intérêt général.
Depuis mercredi soir et le renversement de Michel Barnier et de son gouvernement, la France se trouve dans l’impasse. Avec 331 voix, les députés ont voté majoritairement la motion de censure de la gauche. Ce jeudi, Emmanuel Macron a officiellement accepté la démission du Premier ministre et de son équipe. Jusqu’à la nomination de son successeur, Barnier gère les affaires courantes. Tout comme les membres de son gouvernement. Rappelons qu’Emmanuel Macron doit prendre la parole ce soir, à 20h.
Pour la Bisontine Insoumise Sévérine Véziès, le départ de Michel Barnier est une bonne nouvelle. « C’est un jour historique que nous avons vécu hier. Nous avons mis en échec ce gouvernement illégitime. Un gouvernement du Nouveau Front Populaire aurait dû être nommé, dans le respect des urnes, après le résultat des dernières élections législatives » explique—t-elle. Et de poursuivre : « l’autre bonne nouvelle est que nous mettons en échec un budget qui était profondément injuste, qui massacrait la sécurité sociale, ne prévoyait rien pour les services publics, le pouvoir d’achat et les salariés ».
L'interview de la rédaction : Séverine Véziès
Et maintenant ?
Mme Véziès attend désormais « qu’Emmanuel Macron prenne ses responsabilités et respecte la démocratie et le suffrage des citoyens de juillet dernier ». Elle attend également de lui qu’il nomme « un chef du gouvernement issu du Nouveau Front Populaire, qui recherchera une majorité, texte pat texte », ou qu’il s’en aille. Selon Séverine Véziès, le responsable de cette crise politique ne fait aucun doute : il s’appelle Emmanuel Macron. Affaire à suivre. Des premières pistes devraient apparaître ce soir à la télévision lors de l’allocution du Chef de l’Etat.
L'interview de la rédaction : Séverine Véziès
Dans la foulée de la censure du gouvernement de Michel Barnier, Emmanuel Macron s’exprimera ce jeudi soir, à 20h, à la télévision, sous la forme d’une allocution solennelle. Le Président de la République pourrait annoncer le nom du successeur de Michel Barnier. Affaire à suivre.
C’est tombé ce mercredi soir, vers 20h30. La motion de censure a été adoptée par l’Assemblée nationale, avec 331 voix pour, soit 43 de plus que le seuil exigé de 288 députés. Le gouvernement Barnier est renversé.
Michel Barnier devient le Premier ministre avec le mandat le plus court de la cinquième République. Le désormais Premier ministre démissionnaire va devoir remettre sa démission au Chef de l’Etat. C’est la seconde fois qu’un gouvernement est censuré depuis 1962 sous la Vè République.
Ce lundi, Michel Barnier a utilisé l’article 49.3 de la Constitution pour l’adoption du budget de la Sécurité sociale. Il s’expose ainsi à la censure. Dans ces conditions, le Rassemblement National a annoncé qu’il votera la motion de censure déposée par le Nouveau Front Populaire contre le gouvernement Barnier. Le parti de Marine Le Pen déposera également sa propre motion, qui ne sera pas voté par la gauche.
Dans un communiqué de presse, Doubs Social Ecologie et Solidaire , l’opposition au Conseil départemental du Doubs, dénonce la communication de la collectivité sur le relèvement de la vitesse à 90 km/h sur les départementales. Selon les élus de gauche, le constat est plutôt « catastrophique ». Selon eux, « En un an, le nombre d’accidents a augmenté de 47% sur les seules routes départementales après le passage à 90 km/h. Le nombre de blessés a augmenté de 33%, celui des blessés graves de 55%. ». Ils constatent, néanmoins, « une baisse de 25% du nombre de morts sur les départementales ».
Il est également évoqué un autre point, celui du déneigement, « avec une diminution des amplitudes d’interventions pour les routes départementales de niveau 2 ». Selon cette même source, « la praticabilité du réseau ne sera plus assurée après 20h, et aléatoirement avant 7h ».
Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole (GBM), et Benoît Vuillemin, vice-président de la collectivité, délégué à l’enseignement supérieur et la Recherche, viennent d’adresser une lettre ouverte aux Parlementaires « sur les risques que fait peser la réduction de la capacité d’intervention des collectivités sur le dynamisme de l’écosystème d’Enseignement Supérieur et de Recherche de notre territoire ».
Il est expliqué que « les efforts » consentis par GBM sont « aujourd’hui remis en cause par la loi de finances 2025 ». Les élus évoquent « un ralentissement dangereux ». Anne Vignot et Benoît Vuillemin en sont convaincus : « ne plus être en capacité d’accompagner l’enseignement supérieur, la vie étudiante, l’innovation serait non seulement délétère pour notre université et nos établissements de recherche, mais également pour l’attractivité et le dynamisme économique de notre territoire ». Ils appellent les parlementaires « à défendre le maintien de la capacité d’intervention des collectivités ».
Anne Vignot, Maire de Besançon, rappelle son attachement à « éloigner les véhicules en transit sur les routes nationales 83 et 57, « notamment les poids lourds, afin de privilégier leur maintien sur l’autoroute ». Pour Mme Vignot, cette démarche vise « à réduire les impacts négatifs sur la qualité de vie des riverains, notamment en termes de nuisances sonores et de pollution ».
La maire écologiste de Besançon soutient pleinement l’initiative également portée par l’association « Bonne route ». Dans le même temps, il est rappelé que, dans le cadre du plan Climat Air et Energie Territorial, elle a sollicité un travail sur l’attractivité de l’autoroute A36, « afin de favoriser son usage par les véhicules, en lieu et place des routes nationales et boulevards qui les traversent les zones urbaines et les villages ».
Ce vendredi, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, recevra les organisations syndicales pour une série d’entretiens sur le thème de la simplification. L’objectif est « de recueillir leurs demandes de simplification réglementaire et d’acter la concrétisation des mesures les plus urgentes ». Les rencontres débuteront, à 9h15, avec les représentants de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs. Le MODEF et la Coordination Rurale seront également reçus à leur tour, respectivement à 11h et 14h30.