Le comité de soutien Yannick Jadot Haut-Doubs vient d’être crée. « La priorité de la campagne se portera sur l’urgence climatique et les actions urgentes à mettre en place dès maintenant. L’agriculture bio et l’interdiction des intrants et pesticides seront également une volonté très forte. Une Europe sociale pour une France dans une Europe solidaire » explique le communiqué de presse.
Annie Genevard, députée du Doubs, se félicite de l’adoption à l’Assemblée Nationale de la résolution visant à augmenter le télétravail des travailleurs frontaliers et à mener une réflexion européenne sur leur statut. Rappelons que les travailleurs frontaliers ne peuvent effectuer au maximum que 25% de leur temps de travail à domicile sans alourdissement des cotisations sociales et fiscales. Pour Mme Genevard, « cette résolution est un premier pas pour créer officiellement un dialogue avec les pays frontaliers afin de permettre une modification du règlement »
Ce vendredi, à un mois de l’élection présidentielle, le Premier Ministre Jean Castex est venu apporter plus que son soutien au monde industriel jurassien. Dans sa hotte, le chef du gouvernement est venu récompenser dix chefs d’entreprise qui bénéficient d’une enveloppe financière de l’état pour leur permettre de relocaliser des processus de production. Cette première salve s’élève à 4 millions d’euros, générant 17 millions d’euros d’investissement et permettant la création de 79 emplois. C’est tout d’abord, le secteur du Haut-Jura qui est ciblé. Le Premier Ministre a également assuré qu’il se soucie de l’avenir de l’entreprise MBF à Saint-Claude. Pour Jean Castex, l’état interviendra également pour aider les professionnels à la reconversion de leurs activités.

Jean Castex n’a pas choisi ce département au hasard. 31% des emplois dans le Jura se trouvent dans l’industrie. En VRP de la politique économique gouvernementale, il a loué les différents dispositifs mis en œuvre. Il a notamment décliné les résultats prometteurs obtenus dans la reconquête de l’emploi industriel dans l’Hexagone depuis deux ans. L’hémorragie se serait estompée. Selon Jean Castex, la France a perdu jusqu’à 50.000 emplois annuels dans l’industrie entre 1980 et la fin des années 2000. « Nous avons mis le paquet » a-t-il conclu pour justifier ces dépenses.
L'interview de la rédaction . Jean Castex
Dans le cadre de sa campagne relative à l’élection présidentielle, Philippe Poutou est à Besançon ce mercredi. Il s’est notamment exprimé sur les raisons et les motivations qui ont poussé le Nouveau Parti Anticapitaliste a figuré dans cette élection.
Ayant obtenu 62 signatures dans la région, soit deux de plus qu’en 2017, Philippe Poutou est parvenu à réunir les 500 signatures nationales nécessaires. Le candidat a souhaité inscrire sa campagne dans un processus de solidarité entre les peuples et de lutte contre l’impérialisme. La précarité, l’environnement, notamment en référence au rapport du GIEC, et les inégalités sociales ont été évoqués comme des points de lutte importants. Le durcissement de la société, qu’il juge plus violente et plus répressive, fait également partie des problématiques sociétales que le candidat Poutou se souciera s’il arrive aux responsabilités. Philippe Poutou y voit un seul fautif, « le système capitaliste », « incapable de régler le désordre qu’il créé ». D’où l’importance, de penser une autre société, basée sur d’autres valeurs.
Convoqué par la police pour s’expliquer
Dans la foulée de l’acquisition de ses 500 parrainages, Philippe Poutou a été convoqué pour « injure publique envers une administration publique ». L’information a été publiée par le candidat sur les réseaux sociaux. « La police tue, évidemment la police tue. » avait-il déclaré sur France Info. À la suite de cette déclaration, une plainte avait été déposée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Dans la cadre d’une enquête préliminaire, Philippe Poutou aurait dû être entendu, mais cette audition a été repoussée en raison de sa participation à la campagne présidentielle.
L'interview de la rédaction / Philippe Poutou
La fédération du Doubs du Parti Socialiste indique qu’une réunion publique en soutien à Anne Hidalgo se tiendra ce mardi 15 mars, à 18h30, à la salle Proudhon, à Besançon, en présence de de Jean François Debat, maire de Bourg en Bresse et membre de l’équipe nationale d'Anne Hidalgo .
Le Conseil constitutionnel a publié ce lundi la liste des candidats remplissant les conditions pour se présenter à l'élection présidentielle. Avec 12 prétendants à l'Elysée, on compte un candidat de plus qu'en 2017, et deux de plus par rapport à 2012. Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, a dévoilé ce midi les candidatures à l'élection présidentielle validée par les Sages. Nathalie Arthaud, Fabien Roussel, Emmanuel Macron, Jean Lassalle, Marine Le Pen, Éric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Philippe Poutou et Nicolas Dupont-Aignan seront les candidats à l’élection présidentielle de 2022.
L’échéance est arrivée à son terme. Les candidats à l’élection présidentielle ont jusqu’au 4 mars pour obtenir leurs 500 signatures, obligatoires pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle. Seuls les parrainages validés par le Conseil constitutionnel sont comptabilisés. Depuis François Hollande, et une loi datant de 2016, les citoyens français ont la possibilité de savoir pour qui leurs élus ont donné leur signature. La liste définitive des candidats sera connue le 7 mars prochain. Pout se tenir au courant, il est possible de se rendre sur la page du Conseil constitutionnel et de consulter la page suivante : https://presidentielle2022.conseil-constitutionnel.fr/les-parrainages/tous-les-parrainages-valides.html
Dans le département du Jura, cinq élus ont apporté leur soutien à Eric Zemmour, selon des données récoltées ce vendredi matin. Parmi eux, on notera le choix de Jean-Louis Millet, le maire de Saint-Claude. Toujours selon cette date de référence, c’est sans aucune surprise la candidate des Républicains, Valérie Pécresse, qui arrive en tête. Nicolas Dupont Aignan, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Jean Lassalle figurent parmi les candidats les plus soutenus. Pour cette élection, le maire de Champagnole Guy Saillard, proche du LR Clément Pernot, a donné sa signature à Jean Lassalle. Le Dolois Jean-Baptiste Gagnoux a choisi Valérie Pécresse. On notera que Stéphane Issanchou, le maire de Publy, a parrainé le chroniqueur de France Inter, le Franc-Comtois Guillaume Meurice
Dans le Doubs. C’est également Valérie Pécresse qui décroche le maximum de signatures. Philippe Poutou, le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste se classe en deuxième position et se distingue de ses concurrents. Emmanuel Macron arrive en troisième position. On notera également les 5 voix obtenues par Hélène Thouy, la représentante du parti animaliste, en provenance notamment des communes des Grangettes, Buffard et Chateauvieux-les-Fossés. Les Maires de Saules, Chaux-les-Passavant, Vît-lès-Belvoir, Aïssey, Dambelin et Etrabonne ont soutenu la candidature d’Eric Zemmour
Ce vendredi 4 mars, dans le cadre de la venue de Yves Bertoncini, président du Mouvement Européen France, Anne Vignot, la maire de Besançon, et son invité apporteront leur soutien au peuple ukrainien. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un mouvement collectif qui invite à évoquer l’engagement du grand poète bisontin Victor Hugo en faveur de l’Europe.
Ils se rendront sur l’esplanade des Droits de L’Homme, où se trouve la statue de Victor Hugo pour exprimer leur attachement commun à l’Europe, à l’heure ou Vladimir Poutine a déclaré la guerre à l’Ukraine. « Plus que jamais, la sécurité et la paix doivent passer par une Europe forte et unie » précise le communiqué de presse de la Ville de Besançon.
Ce jeudi, sur TF1, Jean Castex annoncé la fin du pass vaccinal, « partout où il s’applique, à partir du 14 mars ». A compter de cette date, le port du masque ne sera plus imposé partout où il est encore en vigueur, à l’exception des transports en commun. Le Premier Ministre a également précisé que le masque sera toujours obligatoire dans les établissements médicaux où « le pass sanitaire reste en vigueur de même que l’obligation vaccinale ».
La crispation est montée d’un cran supplémentaire hier soir au conseil municipal de Besançon. Une nouvelle ambiance de cours de récréation d’école s’est produite. Le groupe Besançon Maintenant de Ludovic Fagaut a refusé de participer aux débats et s’est abstenu sur tous les dossiers, sauf sur le vote de l’aide à l’Ukraine.
Une posture politicienne qui fait suite à des propos tenus lors du conseil du 27 janvier dernier par un élu de « Besançon par nature », le groupe d’Anne Vignot, la Maire écologiste. Cette dernière appelle « à avoir des débats sereins correspondant aux attentes des Bisontines et des Bisontins ».