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L’opposition municipale de droite « Besançon Maintenant Â» annonce la sortie de sa revue à destination des Bisontines et des Bisontins. 30.000 revues, financées par les soins du collectif, ont été imprimées. A travers cette démarche, Ludovic Fagaut et ses collègues ont souhaité faire le point, à mi-mandat, sur leur activité et leurs propositions dans les domaines de la sécurité, les mobilités, les zones d’activité économiques, le tourisme et la vie associative.  

Anne Vignot déplore que Laurent Croizier, le député du Doubs, fasse  cavalier seul sur la question portant  sur la création d’un deuxième commissariat de police à Besançon. Celui-ci est souhaité dans le quartier de Planoise, où un poste de police existe déjà, mais dont l’offre de service est insuffisante. La maire écologiste regrette les difficultés qu’elle rencontre pour communiquer avec les deux députés bisontins, Laurent Croizier et Eric Alauzet, pour faire union autour de ce projet.

Anne Vignot explique qu’elle s’entretient régulièrement avec Yves Cellier, le directeur départemental de la sécurité publique du Doubs, pour faire avancer ce dossier et proposer une démarche solide à Gérald Darmanin, le Ministre de l’Intérieur. Après avoir été informé, il y a quelques semaines, de la réorganisation sur le territoire bisontin des moyens policiers, l’édile lui a proposé de mobiliser la foncière immobilière AKTYA  pour accélérer cette implantation. Mme Vignot explique que ce type de projet s’inscrit dans un cahier des charges très précis, qui doit tenir compte de tous les critères de faisabilité ( sécurisation des lieux, évacuation, parking,…).

Réflexion sur la réorganisation des missions de la police municipale bisontine

En parallèle de cette réflexion, Anne Vignot et ses équipes travaillent sur la réorganisation des missions de la police municipale bisontine. Cette réflexion porte sur les missions, mais également sur les horaires et la répartition des effectifs sur les différents territoires de la cité. Les axes prévention et police de proximité devraient être travaillés. L’armement des policiers municipaux ne fait pas partie des discussions envisagées. La majorité campe sur ses positions.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

 

La ville de Besançon a procédé à la restauration de la statue de Victor Hugo d’Ousmane Sow, située sur l’Esplanade des droits de l’homme. Après 20 ans d’installation, elle a été repatinée. « Dans le but de se rapprocher de l’esprit de l’œuvre, la fonderie Coubertin, spécialiste de cet artiste, a opté pour une reprise de patine similaire à l’original de l’artiste Â». L’écrit de la Ville précise que « cette statue est le seul exemplaire existant, hormis le modèle qui a servi à couler le bronze original Â».

Dans un communiqué de presse, le Député du Doubs de la Majorité Présidentielle Laurent Croizier indique qu’il a rédigé un courrier à Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, pour la création d’un second commissariat à Besançon, au cÅ“ur du quartier de Planoise, en remplacement de l’actuel poste de police « dont les horaires d’ouverture sont inadaptés Â». Il rappelle que ce projet faisait partie de ses propositions formulées durant la campagne des élections législatives.

« Ce commissariat rassurerait les habitants qui en ont tant besoin Â» indique-t-il. Selon le parlementaire, ce nouveau commissariat répondait à plusieurs enjeux : « une présence policière 24 heures sur 24 dans le quartier de Planoise, des délais d’intervention raccourcis et une extension des plages horaires d’ouverture pour l’accueil et les dépôts de plaintes Â».

Dans le cadre de l’élection du président des Républicains des 3 et 4 décembre prochains, Eric Ciotti sera dans le Doubs ce vendredi 18 novembre. Il animera une réunion publique à 20h30 à la salle polyvalente de Miserey-Salines. A cette occasion, il exposera son projet de refondation de la droite républicaine, ainsi que sa vision pour la France.

Trois nouveaux parkings de covoiturage viennent d’être aménagés sur les communes de Chemaudin-et-Vaux, Marchaux-Chaudefontaine et Miserey-Salines. Chaque parking a une capacité de 49 places (47 à Chemaudin-et-Vaux), dont une place réservée aux personnes à mobilité réduite. Il comporte également un abri et un banc pour plus de confort. Réalisées sous maîtrise d’ouvrage Grand Besançon Métropole, ces trois infrastructures sont financées par APRR dans le cadre de son plan d’investissement autoroutier 2018-2022. La communauté urbaine du Grand Besançon en assure l’exploitation et l’entretien.

Ces trois infrastructures complètent l’offre existante sur le territoire du Grand Besançon. L’aire de Morre-La Vèze va s’étendre, passant de 34 places à une capacité de 49 places avant la fin de l’année, en raison d'une forte demande. A cela s’ajoute le parking de covoiturage de la rue de Vesoul à Besançon et celui du pôle d’échanges multimodal de Saint-Vit.

Début 2023, de nouvelles infrastructures sont prévues : une aire de covoiturage route de Franois sur le parking de l’Institut de formation des professions de santé (IFPS) et un parking de covoiturage sur la RN 83 à proximité des communes de Busy et de Larnod. Un autre verra le jour à l’occasion de la réalisation du pôle d’échanges multimodal en projet à Saône (2024)

Le 18è congrès du Rassemblement National s’est conclu en fin de semaine dernière. Il a permis d’élire le comité central du parti et son nouveau président. A 27 ans, Jordan Bardella succède à Marine Le Pen,  qui ne se portait pas candidate. Julien Odoul, le député de l’Yonne et conseiller régional en Bourgogne Franche-Comté se classe en cinquième position. L’élu y voit « la récompense de son travail par les adhérents Â». Ce qui lui permet de conserver sa présence au sein du bureau national du RN.

Pour le reste, et concernant les derniers propos polémiques de son collègue député Grégoire de Fournas  au sein de l’Assemblée Nationale, il reconnaît ‘une maladresse Â». Rappelons que ce dernier avait lancé un très polémique « qu’il retourne en Afrique Â», en réaction à la prise de parole de Carlos Martens Bilongo , un des parlementaires de la France Insoumise.

Néanmoins, Julien Odoul dénonce « une manipulation éhontée d’une partie de la classe politique et médiatique, qui cherche à criminaliser toute critique de la politique migratoire Â». Il n’y voit aucun racisme. Julien Odoul complète que « toutes les idées doivent pouvoir s’exprimer. D’autant plus à l’Assemblée Nationale qui est la maison du peuple’. Selon l’élu national et régional, son parti bénéficie « du soutien d’un maximum de Français sur ces questions Â» liées à l’immigration en France.

L'interview de la rédaction / Julien Odoul

 

Hier, lors d’une nouvelle assemblée départementale, les élus jurassiens, ont inscrit la somme de 700.000 euros au budget de la collectivité pour le SDIS du Jura. La structure doit faire face aux coûts exceptionnels qu’ont engendrés les feux de forêts cet été dans le département. Au cours de son discours introductif, le Président Clément Pernot a rappelé qu’une délégation de pompiers jurassiens avait  Ã©té reçue le 28 octobre dernier à l’Elysée par Emmanuel Macron, qui avait organisé une cérémonie pour féliciter tous ceux qui se sont mobilisés pour combattre les flammes. Le Président Pernot juge les propositions présidentielles,  formulées à cette occasion,  Â« insuffisantes Â».

Selon le Journal du Dimanche, Emmanuel Macron n’écarterait pas l’idée de procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale. Certains y voient un coup de bluff. Hier, l’hebdomadaire relatait les propos de Stéphane Séjourné, le secrétaire général de « Renaissance Â», le parti présidentiel. Cette décision politique peut être lourde de conséquences pour le pouvoir en place. En 1997, Jacques Chirac, alors Président de la République,  avait procédé à la dissolution de l’Assemblée Nationale, conduisant à la victoire des socialistes. Ce qui avait provoqué une nouvelle cohabitation. Marie Christine Dalloz, la députée LR du Jura, s’exprime au micro de Plein Air sur cette situation politique.

La parlementaire « ne croit pas une seconde qu’Emmanuel Macron a un intérêt à la dissolution Â». Elle se base sur le contexte politique du moment dans lequel Renaissance est bien seul. Rappelons que le parti de la majorité présidentielle ne dispose pas  de la majorité absolue au sein de l’Hémicycle, ce qui ne lui permet pas de faire passer en toute quiétude ses projets de loi. Marie Christine Dalloz rappelle que « le 49-3, qui a été utilisé à plusieurs reprises par Elisabeth Borne, ne s’applique que pour les textes financiers, ce qui ne peut être le cas pour les autres ».

Marie Christine Dalloz, comme bon nombre de députés, y voit plutôt un moyen de pression effectué par le Président de la République pour rappeler à l’ordre ses alliés du Modem et d’Horizon qui ont dernièrement pris leur liberté sur certains amendements.

L'interview de la rédaction / Marie-Christine Dalloz