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Le Grand Besançon Métropole a annoncé ce jeudi 13 avril la future acquisition de nouvelles rames de tramways, mises en place dès la rentrée scolaire de septembre 2025. Au nombre de cinq, elles viendront s’ajouter aux 19 autres, un changement qui viendra améliorer la fréquence de passage de ceux-ci ainsi que leur capacité de transport.   

Ce jeudi 13 avril s’est tenu un vote au Conseil communautaire au cours duquel l’entreprise ALSTOM s’est vu attribuer le marché d’acquisitions des nouvelles rames de tramway. La décision avait été prise par l'ensemble des élus du Grand Besançon Métropole en 2021, afin d’atténuer la saturation fréquente des lignes T1 et T2 aux heures de pointe. Après mûres réflexions, un choix de groupement de commandes avec d’autres collectivités fut avancé, en l’occurrence avec les villes de Brest et de Toulouse. C’est lors du second appel d’offre, que le candidat français ALSTOM a réussi à rafler la mise, en négociant efficacement 3,6 millions d’euros le prix d’une seule rame de tramway.  Bien plus que le prix des premières rames achetées lors des débuts du tramway bisontin, qui était à cette époque d’environ 2 millions d’euros. Une hausse importante due à l’inflation des prix des matières premières mais aussi, à la taille des nouvelles rames de tram qui est plus importante.  

Le temps, c'est de l’argent 


Ces nouvelles rames françaises et Ã©co-conçues, livrées entre mars 2025 et juin 2025, seront bien plus performantes que celles déjà en service. Celles-ci mesurant 24 mètres environ et pouvant transporter 150 voyageurs au maximum, les nouvelles rames de tramway feront elles, 32 mètres de long avec une capacité de transport de plus de 200 voyageurs. Ã€ terme, cette acquisition va ainsi permettre de passer d’un tram toutes les 12 minutes à un tram toutes les 10 minutes sur chaque ligne, raccourcissant le temps d’attente maximum des usagers à 5 minutes sur le tronc commun des Hauts du Chazal jusqu’à Parc Micaud. 

Pas de nouvelles infrastructures pour l’instant mais de nouvelles rames dont les matériaux sont français. En effet, les moteurs seront fabriqués à Ornans, les bogies et amortisseurs au Creusot, les transformateurs et système de traction à Petit-Quevilly, la chaine de traction électrique à Tarbes, l’électronique ferroviaire à Villeurbanne, l’assemblage des rames et l’intégration des équipements se feront à La Rochelle. Par ailleurs, ALSTOM prend également en compte l’empreinte environnementale de son nouveau matériel roulant dès sa conception pour la minimiser. Notamment grâce à des éclairages 100% LED, l’intégration de 25% de matériaux recyclés ainsi qu’une réduction de la consommation globale de traction de 33%. 

L'interview de la rédaction : Marie Zehaf, en charge des transports à Grand Besançon Métropole

La vignette pour circuler sur le réseau autoroutier suisse est mise en vente ce jeudi 1er décembre dans les points de vente habituels. Elle est de couleur jaune, coûte 40 francs (environ 40 euros) et sera valable 1er décembre 2022 au 31 janvier 2024.

 

Outil indispensable sil on veut circuler sur le réseau autoroutier suisse, la vignette 2023 est disponible à la vente depuis ce jeudi 1er décembre. La vignette concerne les véhicules dont le poids total en charge est inférieur à 3.5 tonnes. Sont notamment visés : les voitures, les camping-cars, les motos, les remorques ou caravanes. Les poids lourds sont eux soumis à une redevance spéciale. Le prix de la vignette reste inchangé, à 40 francs, soit environ 40 euros. Sa validité est de 14 mois (du 1er décembre 2022 au 31 janvier 2024). Il n’existe toujours pas de pass hebdomadaire, mensuel ou même journalier. En cas de contrôle, un automobiliste sans vignette devra s’acquitter d’une amende de 200 francs à laquelle s’ajoutera le prix initial de la vignette.

Où se procurer la vignette ?

La vignette peut comme toujours être obtenue en Suisse auprès des stations-service, des garages, des guichets postaux, des services des automobiles et des bureaux de douane. Côté français, il est possible d’acheter sa vignette dans différents points de vente au sein des départements franc-comtois. Les offices de tourisme d’Ornans, Besançon, Mouthe, Pontarlier et Montbéliard la proposent. Certains bureaux de tabac frontaliers la vendent également. La vignette peut s’acquérir aussi sur internet, en passant par les sites de l’ACA et de l’ACMB. Si vous n’avez pas votre vignette avant de passer la frontière, des agents peuvent vous la vendre dans les bureaux de douane occupés. 

À coller sur le pare-brise

Pour être valable, les autorités suisses indiquent que « la vignette doit être collée directement sur le véhicule à l'emplacement prescrit sans qu'il soit fait usage d'autres matériaux : pour les voitures de tourisme, sur la face interne du pare-brise ; pour les remorques et les motocycles, sur une partie facilement accessible et non interchangeable. Il est interdit d'enlever la vignette et de la recoller sur le même véhicule ou sur un autre véhicule Â». Pour les véhicules sans pare-brise, la vignette doit être collée sur une partie visible, facilement accessible et non interchangeable. En cas de changement du pare-brise, la vignette peut être remplacée gratuitement sous réserve de présenter aux bureaux des douanes l'ancienne vignette (même déchirée) et la facture de remplacement du pare-brise. Dernière recommandation, les conducteurs sont invités à retirer les vignettes périmées du pare-brise pour ne pas gêner la visibilité.

Introduction de la vignette électronique courant 2023 

C’est une nouveauté, la vignette électronique sera introduite courant 2023, mais probablement pas avant le 31 janvier prochain. Le Conseil fédéral devrait décider de la date exacte au cours du premier trimestre de l’année. L'introduction en cours d'année permettra d’optimiser progressivement ce système pour l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF), afin d’intégrer les expériences faites pour la vente de la vignette 2024. La vignette électronique ne remplacera pas la vignette physique actuelle. Les deux modèles seront utilisés en parallèle. La vignette électronique pourra être acquise sur un portail web de l'OFDF. 

 

Benjamin Cornuez

Demain, jeudi 23 juin, sera voté au conseil communautaire du Grand Besançon le dossier de la tarification transport. Le débat qui agite le bureau et les commissions depuis plusieurs mois prendra donc fin avec des discussions intenses puisque certains élus de la périphérie reprochent à la présidente du Grand Besançon Anne Vignot d’avoir fait passer une proposition au conseil qui a été rejeté par le bureau, décision qui va à l’encontre de la coutume politique.

La proposition qui fait polémique

La proposition qui suscite toutes les controverses correspond à la gratuité des transports pour tous les moins de 25 ans : grande promesse de campagne de la maire Anne Vignot lors des municipales de 2020. Cependant, même si la maire a été élue avec une majorité importante au sein de la ville, au niveau de la communauté urbaine, elle ne possède qu’une courte majorité relative. La gratuité des transports est donc difficile à faire passer avec de nombreux élus de la périphérie qui la rejettent en bloc à cause de deux arguments : les recettes qu’il va falloir trouver pour compenser ces dépenses (dépenses évaluées à 1,2 millions d’euros par an) qui pèseront sur les entreprises pour un objectif pas toujours réalisé puisque ces élus doutent du délaissement de la voiture grâce à ces nouveaux tarifs.

Les élus de la périphérie dénoncent un « coup de force Â»

En dehors des idées portées par le programme « Besançon par nature Â», les élus de la périphérie dénoncent la manière convoquée pour tenter de faire passer cette proposition. En effet, alors que cette partie du dossier a été rejetée par les commissions 1 et 5 puis par le bureau, celle-ci est tout de même présentée au conseil communautaire demain soir. Gabriel Baulieu, maire de Serre-les-Sapins et vice-président du Grand Besançon, parle d’un projet « jamais intégré au projet de territoire Â» et donc illégitime. Cependant, pour la maire de Besançon, qui s’est fait élire par une grande partie de la jeunesse grâce à cette promesse, il en va de sa légitimité politique et elle refuse de délaisser sa proposition qui soulagerait grandement les jeunes, notamment les étudiants qui bénéficient d’un tarif « grandement défavorable Â» le concède Gabriel Beaulieu. Surtout, dans l’optique de réduire drastiquement l’empreinte carbone de la ville, cette disposition était une proposition phare pour mettre en avant les transports en communs et réduire la part d’autosolistes.

 

BAULIEU VIGNOT

Les autres propositions sur la table

Gabriel Baulieu affirme donc que la position des élus de la périphérie est à l’encontre de « la gratuité des services publics Â» car il rappelle que ces transports publics sont déjà financés à hauteur de 80% par le crédit collectif et que l’utilisateur n’a plus que 20% de part. En revanche, le fait que les entreprises doivent dédommager leurs employés des transports à hauteur de 50%  créé une grande injustice pour les étudiants qui, sans ressources, se retrouvent à devoir débourser bien plus que des travailleurs. Pour pallier cette iniquité, Gabriel Baulieu propose ainsi que le tarif des étudiants soit aligné sur le tarif des lycéens et collégiens, sans être pour autant gratuit.

 

Cette décision est, elle, acceptée à l’unanimité. Ce sera sûrement cette dernière qui passera lors du conseil de demain soir mais Anne Vignot n’a pas dit son dernier mot pour faire passer sa promesse de campagne.

 

L'interview de la rédaction / Gabriel Baulieu    

 

Ce mardi, a été inaugurée la mise en accessibilité aux personnes à mobilité réduite du quai 1 de la gare de Besançon-Viotte. Ces travaux permettent d’offrir un confort d’accès pour tous et une sécurisation des déplacements des personnes à mobilité réduite en gare de Besançon. Ce chantier représente un investissement global de 2,8 millions d’euros,  co-financés par l’État à hauteur de 2 millions d’euros et la Région Bourgogne-Franche-Comté à hauteur de 700.000 euros.  

Il y a une semaine, l'association « Bonne Route » menait une nouvelle opération pour dénoncer le trafic incessant des poids-lourds sur la nationale 83 et l'importance de prendre des décisions rapides pour régler ce problème. Ainsi, des citoyens se sont rassemblés et ont occupé la chaussée à hauteur de la commune de Larnod, à côté de Besançon. Une mobilisation qui a obtenu le soutien de Hugues Trudet, le maire du village doubiste. Comme ses administrés, l'édile demande le contournement des camions par l'A36. Chaque jour, 2000 camions traversent le village, occasionnant de nombreux désagréments et inquiétudes. L'insécurité routière est bien réelle.

Rencontre avec le Préfet

Citoyens et élus du Doubs et du Jura n'entendent pas baisser les bras. Ils poursuivront leur mobilisation « tant qu'ils ne seront pas entendus par les autorités ». Depuis sa création, qui ne date que de quelques mois, l'association « Bonne Route » a d'ores et déjà rencontré des représentants du Préfet. De son côté, le maire de Larnod a pu échanger avec le représentant pour évoquer cette situation. Pour l'heure, aucune décision n'a été prise, mais des discutions existent.

Le défi « Un mois sans ma voiture Â» est lancé ! Keolis Mobilités Besançon lance un challenge à 34 habitants de la ville ou alentours : ne pas prendre sa voiture pendant un mois et utiliser des moyens de transport alternatifs comme les transports en commun ou des véhicules écologiques. L’objectif est de changer les habitudes des bisontins en matière de mobilité.

Un défi audacieux

Ne pas utiliser sa voiture pendant tout le mois de juin : difficile pour beaucoup d’entre nous. 34 personnes ont décidé de franchir le pas vers des modes de mobilités plus respectueux de l’environnement. Lundi 31 mai, en fin d’après-midi, tous les participants ont garé leur voiture au parking de la mairie. Ils la retrouveront dans 30 jours. Entre-temps, ils seront obligés d’utiliser d’autres moyens de transport, comme des vélos à assistance électriques prêtés par Ginko et My Cycle, ou le réseau de bus et tram avec des tarifs préférentiels.

Des partenaires pour faciliter le défi

Les participants ne sont pas laissés seuls sans leur véhicule. Grâce aux partenaires de l’événement, ils ont accès à des tarifs préférentiels sur le réseau de bus et tram Ginko, le service d’auto partage de véhicules Citiz et même le réseau TER en région Bourgogne-Franche-Comté, pour les déplacements plus longs. « C’est une première sur le territoire du Grand Besançon Métropole Â», assure Carol Ambrosini, directeur marketing. Les participants seront suivis tout au long du mois pour effectuer un bilan à la fin du mois de juin.