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Un nouveau titre pour l’université de Franche-Comté. Le 15 octobre dernier, le Learning Centre Oytana s’est vu décerner le prix de l’innovation numérique du grand prix des bibliothèques de Livre Hebdo. Elle est la seule bibliothèque universitaire lauréate.  

Ses installations modernes et ses services innovants ont séduit le jury. Parmi les outils à disposition des étudiants, enseignants et enseignants-chercheurs  un Openlab, équipé d’une imprimante 3D,  et une salle d’immersion en réalité virtuelle. Chaque jour, l’établissement enregistre une moyenne de 1.000 entrées journalières.

18 millions d’euros, c’est le montant qu’investit Grand Besançon Métropole (GBM), d’ici 2027, sur ses trois campus, aux côtés de ses partenaires,  pour développer et renforcer les capacités de formation supérieure et de recherche du territoire. Cet argent consenti fait l’unanimité au sein des représentants des 68 communes de la collectivité. Sur les 19 opérations menées depuis 2018, neuf sont directement portées en maîtrise d’ouvrage par GBM. Cet argent permet de redonner un nouveau souffle et un éclat indispensables à ces structures vieillissantes et ces environnements vétustes.  Grâce à ce soutien des élus, une nouveau école d’ingénieurs  a été construite. Une nouvelle filière de formation en odontologie a pu voir le jour. Le grand bâtiment Métrologie de la fac des sciences et la serre du jardin des sciences ont été rénovés. Les initiatives sont nombreuses et dénotent cette volonté politique en la matière. Grâce à cette transformation, les élus et leurs partenaires entendent inscrire durablement les campus bisontins dans l’avenir et donner les moyens aux étudiants, aux chercheurs, aux enseignants et au monde économique  de réussir leurs entreprises   et de rivaliser dans leurs domaines de prédilection. Des investissements qui paient, puisque deux écoles de renom ont d’ores et déjà annoncé leur souhait de venir s’installer à Besançon.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin, Vice-président de Grand Besançon, en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Un Schéma Local Enseignement Supérieur-Recherche-Innovation

A ce jour, 53% des opérations prévues sur le site Bouloie-Temis ont été livrées. L’intégralité du chantier devrait être finalisé en 2027. 50% des travaux ont été réalisés aux Hauts-du-Chazal, 100% en 2027. La construction de la grande bibliothèque universitaire et intercommunale est également dans les cartons. En parallèle, Grand Besançon Métropole s’engage dans un Schéma Local Enseignement Supérieur-Recherche-Innovation (SLESRI). L’objectif est de préparer l’avenir, en définissant, en concertation avec les partenaires, les grandes priorités communes, les pistes d’actions et de collaborations pour renforcer l’attractivité et la visibilité du territoire.  

L’université de Franche-Comté a pris la décision de ne plus alimenter son compte X, anciennement Twitter. L’établissement explique qu’il « maintient son compte en veille pour préserver ses archives Â». Il privilégiera « des plateformes plus alignées avec ses engagements éducatifs et sociétaux Â». L’université de Franche-Comté ajoute que « cette décision reflète (sa) volonté de privilégier des espaces d’échanges plus sereins, loin des discours polarisants Â».

Pour la deuxième année consécutive, l’université de Franche-Comté apparaît dans le prestigieux classement The 2025, qui classe les meilleurs établissements au monde. Seuls 50 établissements français y figurent. Au total, il concentre plus de 2.000 universités de 115 pays.

Ce classement est une référence internationale, qui analyse les établissements de l’enseignement supérieur selon 18 indicateurs de performance regroupés en cinq domaines que sont l’enseignement, la réputation et la qualité de recherche, l’ouverture internationale et l’innovation.

Comme chaque année, pour tisser du lien social avec les étudiants, l’université de Franche-Comté, le CROUS, la Ville de Besançon, leurs partenaires et les associations étudiantes se mobilisent pour l’opération « Bienvenue aux étudiants Â». Cette année, un village étudiant était proposé à Chamars. Un temps festif, de rencontres et d’informations, au cours duquel de nombreux acteurs ont répondu présent. Les jeunes le disent eux-mêmes, les seuls amphis sont loin de répondre au besoin de rompre l’isolement et de créer ce vivre ensemble si important.

Victor fait partie de ces étudiants qui ont trouvé leur équilibre, en conjuguant les temps d’apprentissage et de cours à un investissement  associatif au sein du Campus. La démarche est personnelle, mais également altruiste. Animation d’une émission radio, rédaction d’articles au sein de la Loop, le journal universitaire, promotion de la vie étudiante au sein de la licence d’histoire, via l’association « Bannière  des étudiantes et étudiants en histoire de Vesontio Â» sont autant de responsabilités qui rythment le quotidien  de ce jeune adulte bien dans ses baskets. « C’est très riche. Cela permet de se développer en tant que personne. J’ai beaucoup appris en travaillant sur des projets. J’ai appris à mieux m’organiser. Il y a également  des personnes que j’ai rencontrées grâce au monde associatif. Nous sommes devenus très proches et on se rencontre au-delà de notre engagement Â».

L'interview de la rédaction : Victor, étudiant en licence d'histoire

La Loop

Maxence est le responsable de la rédaction de la Loop, un journal réalisé par des étudiants, pour d’autres jeunes. Cet étudiant en histoire mobilise une équipe pour apporter de l’information concernante auprès de son public. La ligne éditoriale se veut la plus large possible. Culture, vie locale, politique, géopolitique… sont autant de sujets que les étudiants peuvent retrouver sur la toile. Un autre moyen de développer ses compétences, d’acquérir de nouveaux savoirs et d’œuvrer pour le collectif.

L'interview de la rédaction : Maxence, étudiant en licence d'histoire, responsable de la rédaction de la Loop

etudiants groupe

Le collectif, au cœur de la vie étudiante

La période Covid restera un temps compliqué pour toute une génération. Les contraintes sanitaires ont empêché ces jeunes hommes et femmes de vivre pleinement cet instant. La santé mentale a parfois été mise à mal. C’est la raison pour laquelle chacun, dont la Ville de Besançon, essaie de tout mettre en place pour accueillir au mieux ces milliers de jeunes qui résident sur son territoire. « C’est important d’entretenir ce collectif. L’année universitaire vient de commencer, il faut qu’il existe de tels évènements pour la sociabilisation et le bien vivre de tous Â» termine l’élue bisontine Elise Aebischer.

L'interview de la rédaction : Elise Aebischer, élue bisontine

La fête se prépare dans les campus bisontins et de Franche-Comté. La première des quatre dates se tiendra à Besançon. Ainsi, le 12 septembre l’évènement « Bienvenue aux étudiants Â» proposera de 12h à 23h, un ensemble de rendez-vous.

Parmi les événements proposés : un village d’animation avec des animations variées et des stands interactifs, de 15h à 19h, à Chamars et, à 19h, le concert « bouge ta rentrée Â», organisé par la BAF, le Bureau des Associations franc-comtoises. A Lons-le-Saunier, le rendez-vous se tiendra le 17 septembre de 9h à 17h30.

Pour les examens des étudiants en 4e, 5e et 6e année de médecine, l’université de Franche-Comté cherche tous les ans des volontaires afin de jouer le rôle de patients standardisés. Les personnes intéressées doivent candidater, via lien suivant : https://www.univ-fcomte.fr/devenez-patient-standardise . Elles seront ensuite contactées pour un entretien pour une clarification des modalités du dispositif et clarifier leur participation. Pour de plus amples informations : 03.81.66.62.22.

Ce mardi, à l’occasion des 60 ans de l’UFR Sciences et Techniques de l’université de Franche-Comté, un hommage est rendu au chercheur, glaciologue et climatologue Claude Lorius, diplômé d’une licence en physique de l’établissement bisontin. Claude Lorius a été le premier, dans les années 1960, à montrer l’influence des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique. L’ancien étudiant franc-comtois est décédé le 21 mars 2023, à l’âge de 91 ans. Désormais, un amphithéâtre  porte son nom au sein de l’établissement bisontin.

Dans un communiqué de presse, l’Université de Franche-Comté exprime « sa vive inquiétude Â», après les annonces de Bruno Le Maire, le ministre de l’économie. Selon l’établissement, le plan d’économie de l’Etat de 10 milliards prévoit d’amputer 904 millions d’euros à l’enseignement supérieur et la recherche.

« Avec une baisse de près de 3% de leur budget, les universités font partie des institutions les plus touchées par les mesures dans un contexte extrêmement contraint Â» explique l’Université franc-comtoise. Et de poursuivre : « Les économies annoncées remettent en cause le sens de son action, en compromettant le remplacement de nombreux chercheurs et enseignants-chercheurs partis à la retraite, en mettant en péril le financement de la nécessaire rénovation du patrimoine immobilier et en réduisant la dynamique de réinvestissement dans la recherche et l’innovation pédagogique Â».

Pour la 14è année, l’association AEKB de l’école de kinésithérapie de l’université de Franche-Comté organise sa « pause kiné Â». Elle se déroulera les 10 et 11 février prochains, de 9h à 20h à Besançon,  dans les murs de la structure.  Un évènement annuel toujours très plébiscité et qui accueille des centaines de visiteurs désireux de vivre un moment de relaxation. Pour les accueillir, les étudiants, de licence 1 au master, se mobilisent pleinement cette année encore.

Les jeunes praticiens  y voient un bon moyen de parfaire leur pratique professionnelle, mais également de récolter des fonds qui vont leur permettre d’organiser des soirées et des actions étudiantes. La prochaine, le gala annuel des étudiants kiné, se déroulera en février prochain. Cet argent permettra notamment de réserver le Kursaal.

Deux formules

Deux créneaux de massage sont au programme. Des interventions d’une demi-heure et d’une heure sont proposées. Comme chaque année, le succès est au rendez-vous. Il reste encore quelques places sur les temps du matin et de la fin d’après-midi de dimanche.  Les personnes désireuses de vivre cet instant de bien-être doivent s’inscrire. Elles peuvent le faire via la plateforme « Hello Asso Â» ( taper « Hello Asso pause kiné Â» dans la barre de recherche Google). Il est également possible de contacter les organisateurs par téléphone, en composant le 06.88.66.38.63.

L'interview de la rédaction : Nicolas Stampfler et Lucas Roche, président et vice-président de l'AEKB