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Les huit  Ce mardi 19 avril, Margaux Pizzo, responsable du Parc Zoologique de la Citadelle de Besançon a fait le point sur la situation des oiseaux qui se sont évadés du site il y a quelques jours.

Une histoire de tempête

Il y a une dizaine de jours maintenant que 8 oiseaux se sont échappés de leur volière du Parc Zoologique de Besançon. A l’origine, de fortes bourrasques ayant ouvert l’un des portillons où se trouvaient les oiseaux, qui en ont profité pour se donner rendez-vous dans le ciel franc-comtois. Et plus loin encore, l’un d’eux ayant été observé sur le territoire Suisse, à quelques centaines de kilomètres de la Citadelle. Parmi eux : six ibis rouge, une spatule rose et une sarcelle de Bernier, des espèces originaires d’Amérique latine et de Madagascar. Deux d’entre eux ont déjà pu être récupérés grâce à de nombreux témoignages.

L’espoir avant l’inquiétude

Pour résoudre le problème, l’équipe du site a décidé d’aménager une « volière dans la volière Â» dont les filets sont ouverts et dans laquelle sont disposée des sceaux remplis de nourriture. En plus de cela, la Citadelle a contacté plusieurs interlocuteurs comme la LPO, l’OFB ou encore la FDPZ. A ce jour, l’aubaine est que les six oiseaux encore en liberté appartiennent à des espèces grégaires ou capables de se nourrir par leurs propres moyens. Pas d’inquiétude jusqu’alors car les conditions climatiques sont favorables, mais le temps passe et si à l’automne les oiseaux ne sont toujours pas de retour, la sonnette d’alarme retentira.

L'interview de la rédaction / Margaux Pizzo, responsable du Parc Zoologique de la Citadelle de Besançon

La préfecture du Doubs tire la sonnette d’alarme en raison du risque de propagation de la grippe aviaire observée au sein de l’union européenne. Depuis le début du mois d’août, 130 cas ou foyers d’influenza aviaire ont été détectés dans la faune sauvage ou dans des élevages en Europe, notamment au bord de la mer du Nord et de la mer Baltique.

Dans ce contexte et à l’approche de la période migratoire à risque, la France est en situation de forte vigilance. Trois basses-cours contaminées ont été recensées dans les départements des Ardennes et de l’Aisne en septembre dernier. Dans ces conditions, le niveau de risque a été élevé de « modéré » à "élevé" sur tout le territoire national par arrêté ministériel en date du 4 novembre 2021.

Un couple de paresseux est arrivé ce jeudi 11 novembre à la Citadelle de Besançon. Cette espèce y est présentée pour la première fois. Reconnue à l’échelle internationale pour ses compétences zootechniques et ses capacités de reproduction d’espèces sensibles, l’équipe du Muséum de Besançon a été choisie pour accueillir ces animaux.

Après avoir connu des difficultés dans l’éducation de son berger allemand, Tony Proponnet a décidé de changer de voie et de s’intéresser à cette problématique. C’est en découvrant la technique mise en œuvre par le Montpelliérain Vincent Marchal que le Pontissalien s’est lancé dans cette aventure. Un intérêt qui tombe bien. D’autant plus que de nombreux particuliers sont concernés par ce problème. Il est vrai aussi que les périodes de confinement ont également eu un impact sur la santé et le comportement des animaux.

Ne trouvant pas de réponse en provenance des éducateurs canins, prônant pour certains une méthode classique ( avec collier électrique, collier étrangleur) ou une méthode ultra positive (sans aucune sanction), Tony a cherché une méthode en adéquation avec ses valeurs. Refus catégorique d’agresser ou violenter son animal. Il s’est dirigé vers une méthode plus naturelle. Cette  technique d’éducation utilise une loi d’apprentissage, basée sur le conditionnement opérant. Tout comportement associé à quelque chose de désagréable aura tendance à diminuer. A l’inverse, tout comportement associé à quelque chose d’agréable aura tendance à se répéter. Dans la méthode utilisée, ce n’est pas le propriétaire qui sanctionne le comportement de son animal. Au contraire, le maître doit être hypocrite, très sympathique et faire des câlins. Cette méthode a fait ses preuves sur des centaines de chien.

Une technique efficace

Alors que son animal de compagnie adoptait de mauvais comportements, en mordillant, en sautant sur les gens ou encore en courant sur des voitures, des trottinettes, des joggers ou des cyclistes, Tony a appliqué cette nouvelle méthode. « En quelques jours, les premiers résultats se sont fait sentir Â». Depuis, fort de ce constat, et des qualités humaines du maître, des personnes ont fait appel à ses services. Les résultats obtenus sont convaincants et très rapides. Si vous aussi, vous souhaitez en savoir davantage, n’hésitez pas à contacter M. Proponnet au 07.77.37.88.24 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  Il se déplace sur un rayon de 40 kilomètres autour de Pontarlier.

L'interview de la rédaction

 

Le Président Emmanuel Macron était à Gray ce lundi matin. Il a visité un refuge de la SPA accueillant des chiens et des chats. Ce déplacement présidentiel s’est effectué dans le cadre de la journée mondiale des animaux. Lors d’une prise de parole devant la presse, le Chef de l’Etat a annoncé une loi visant à renforcer les sanctions en direction des personnes qui abandonnent leurs animaux à quatre pattes dans la nature.

Interrogée par notre rédaction, Fabienne Chedeville, la présidente de la SPA de Besançon , estime que toutes les actions qui sont menées pour défendre la cause animale « vont dans le bon sens Â». Néanmoins, la responsable bisontine ne peut s’empêcher de voir dans cette sortie présidentielle « un possible enrobage politique Â». Mme Chédeville ne souhaite pas forcément de nouvelles lois en la matière, elle demande que celle qui existe déjà soit appliquée correctement. « Ce qui n’est pas toujours  le cas Â». La présidente pense également que le législateur devrait être plus direct dans l’écriture de ses lois. « Le choix des mots est important Â» explique-t-elle. Ce qui permettrait sans doute d’être plus sévère et d’éviter de prononcer le plus souvent des peines de prison qui, le plus souvent, sont assortis du sursis.

Ce samedi et ce dimanche, la SPA de Pontarlier organise ses portes ouvertes. Un évènement qui va se dérouler dans un contexte bien particulier, avec une recrudescence importante des abandons d’animaux, et notamment des chats.

Florian Ferraroli, le président du site du Haut-Doubs, reconnaît que l’an dernier, avec les deux épisodes de confinement du printemps et de l’automne, les abandons avaient diminué. Depuis le début de l’année, et notamment cet été, la structure pontissalienne est confrontée à de nouvelles déconvenues. On fait de plus en plus appel à ses services. Elle accueille de plus en plus d’animaux, et notamment des chatons. Des animaux laissés à l’abandon, qui ne vivent pas bien, et qui, en plus, échappent à tout contrôle au niveau de la reproduction. Ces derniers n’étant pas stérilisés.  

Un problème de place

M. Ferraroli se fait du souci pour l’avenir. Le nombre de ses petits pensionnaires est en constante évolution et nos amis à quatre pattes sont de plus en plus à l’étroit.  Une situation qui s’est encore aggravée ces derniers jours avec la prise en charge de chiens abandonnés en provenance des pays de l’est. Dans le cadre d’un partenariat associatif,  la SPA de Pontarlier a enregistré  une trentaine de chiens abandonnés, voués à une mort certaine,  en provenance de Serbie, de Russie et de Roumanie.

Porte ouverte ce week-end

Ce samedi et ce dimanche, le public pourra pousser les portes du refuge pontissalien. Il est attendu de 14h à 18h durant ces deux jours. Les responsables de la structure seront présents pour notamment renseigner les visiteurs dans le domaine de l’adoption. Un temps précieux d’échanges et de discussion pour éviter aux animaux d’avoir à revivre de nouvelles séquences douloureuses.fLORIAN

L'interview de la rédaction / Florian Ferraroli

À l’occasion de la journée mondiale pour la fin du spécisme, Humanimo organise un happening devant la citadelle de Besançon, samedi 28 août à 15h.

« Partout dans le monde, des événements sont organisés pour dénoncer les nombreuses souffrances dont sont victimes les animaux : élevages et abattoirs, piscicultures et bateaux de pêche, centres d’expérimentation animale, cirques, zoos, animaleries, … «  explique le communiqué de presse.

Et de poursuivre : « Ã€ Besançon, nous avons choisi le zoo de la Citadelle, lieu de captivité inacceptable et symbole parmi d'autres de l'exploitation animale, pour marquer notre désapprobation. Nous porterons la voix des prisonniers, notamment celle du lion Hélios pour qui une solution de transfert en sanctuaire fut rapidement balayée malgré les engagements de la municipalité Â».

La Ville de Besançon vient de publier le guide « l’animal à Besançon. Guide des bonnes pratiques Â». Il est disponible en mairie et en ligne sur internet. Ce document vise à donner des renseignements utiles concernant les animaux, domestiques ou non, et rappeler les bonnes pratiques et les devoirs de chacun pour vivre plus harmonieusement en collectivité.  A l’intérieur, les lecteurs y trouveront des réponses à leurs interrogations, des conseils pratiques et des contacts utiles.

Pour découvrir ce document : https://www.grandbesancon.fr/wp-content/uploads/sites/2/2021/06/VILLE-DE-BESANCON_Guide-de-lanimal_WEB.pdf

Un bébé Langur de François est né il y a quelques semaines au Jardin zoologique du Muséum de Besançon. Il s’agit d’une naissance exceptionnelle pour ces primates dont il ne subsisterait que 2000 individus dans la nature, et 139 en institutions zoologiques dans le monde. Aujourd’hui, le Muséum présente une famille composée d’un couple reproducteur et d’un petit. Actuellement, le petit et sa maman ne sont visibles par les visiteurs que quelques minutes par jour, sous surveillance des équipes vétérinaires de la Citadelle.

L’association Humanimo organise ce samedi 10 juillet, de 12h30 à 13h30, un rassemblement devant le restaurant KFC, au centre-ville de Besançon. Ses militants dénoncent les conditions dans lesquelles les poulets vivent dans les fermes usines qui fournissent la chaîne.

« Poulets entassés par milliers dans une odeur d’ammoniac insupportable, anémiés par les piqures de poux rouges dont ils sont infestés, poulets qui meurent de problèmes cardiaques car ils grandissent trop vite,… » explique le communiqué de presse.