Ce samedi 14 juin, à Besançon, le groupe local de L214 a organisé une action marquante dans le cadre de la campagne « Sauvetage du Siècle ». Une fresque collaborative, arborant un SOS géant visible dans l’espace public, a été réalisée. Les passants, environ 200, ont été invités à signer, au sol, une empreinte de patte symbolique « pour soutenir une transition urgente de notre modèle alimentaire ».
L’événement accompagne la publication d’un rapport stratégique de L214, publié le 10 juin, « proposant 20 mesures concrètes pour réduire de moitié le nombre d’animaux tués pour l’alimentation en France d’ici 2030 ». Parmi les bénéfices : l’épargne de milliards d’animaux, la sortie de l’élevage intensif, la protection des écosystèmes, et une meilleure reconnaissance du travail des agriculteurs. L’appel peut toujours être signé en ligne.
En février 2025, la Citadelle de Besançon a accueilli la naissance d’un propithèque couronné, un lémurien classé parmi les espèces les plus menacées. Ce jeune primate symbolise l’engagement du Muséum de Besançon, reconnu depuis près de 30 ans pour sa mission de préservation des espèces animales locales et exotiques.
La mission du Muséum de Besançon
Le Muséum se démarque par des actions concrètes : réintroduction d’animaux dans des milieux naturels restaurés, renforcement des populations sauvages, recherche scientifique et sensibilisation du public. Parmi ses initiatives phares, la Citadelle soutient depuis 2011 l’association « Sifaka Conservation », active à Madagascar. Cette organisation protège les forêts tropicales, un habitat crucial pour les propithèques couronnés, tout en sensibilisant les populations locales.
La réintroduction, un pari d’avenir
Bien que leur réintroduction immédiate reste difficile, le réseau des parcs zoologiques, dont fait partie Besançon, s’emploie à gérer les populations en captivité pour garantir leur retour progressif dans la nature. Les naissances, comme celle de ce propithèque couronné, permettent d’envisager des solutions à moyen terme et d’accroître la population sauvage.
Une équipe mobilisée pour la biodiversité
Avec une équipe de 25 professionnels—soigneurs, biologistes, vétérinaires et écologues—la Citadelle de Besançon œuvre quotidiennement pour garantir le bien-être animal et la diversité génétique. L’accent est mis sur un large éventail de comportements nécessaires à la réadaptation en milieu naturel.
Un message d’espoir
Cette naissance marque une avancée majeure pour la conservation des espèces en danger et illustre le rôle essentiel des parcs zoologiques modernes. Le jeune propithèque couronné devient un véritable ambassadeur de la biodiversité, témoignant de l’importance de la coopération internationale pour préserver notre patrimoine naturel.
Ce samedi, le groupe L214 de Besançon a prévu de mener une action devant le supermarché E.Leclerc de Dole pour porter à la connaissance de la clientèle « les conditions d’élevage terribles des cochons pratiquées dans les élevages fournissant cette enseigne ». Le rendez-vous est fixé de 14h30 à 16h30. Le collectif reproche à l’enseigne de ne pas s’être engagé « contre les pires pratiques d’élevage et d’abattage des cochons : mutilations des porcelets, enfermement des truies en cage, densités d’élevage particulièrement hautes pour les cochons placés à l’engraissement, … .
Une mauvaise nouvelle en provenance de la Citadelle. Cliff, le tigre de Sibérie, est décédé, ce jeudi, des suites d’un cancer. Malgré plusieurs mois de traitements et de soins, la maladie s’est avérée incurable. Il était âgé de 13 ans. L’ensemble de l’équipe du parc zoologique est profondément attristé par cet évènement. Une solution de placement pour Naya, femelle âgée de 14 ans, est à l’étude avec le coordinateur du Programme Européen pour les Espèces Menacées Tigre de Sibérie dans le but de ne pas laisser la tigresse seule, et de lui permettre de vivre avec un congénère.
Dans son communiqué, la Ville de Besançon précise que le Muséum de Besançon va proposer une nouvelle destination à l’espace dédié aux tigres de Sibérie, dans le cadre d’une réflexion globale sur l’avenir du parc zoologique.
Dans le cadre d’une journée dédiée au bien-être animal qu’elle organise le 5 octobre prochain, la Ville de Besançon invite les associations et structures engagées dans cette cause à se faire connaître. Dans ce cadre-là , elle mettra à leur disposition un espace d’échanges pour qu’elles puissent présenter leurs actions au public. Ces dernières ont jusqu’au dimanche 9 juin, à 17h, pour se faire connaître, via l’adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
A Vallorbe, en Suisse voisine, Juraparc est fier de compter désormais deux nouveaux résidents. Deux ours bruns, en provenance du refuge « La Tanière », près de Chartres, en France, occupent désormais les lieux.
Les deux animaux, Tanie (14 mois) et Lugo (9 ans), vont bien et s’habituent progressivement à leur nouvel environnement. Il y a quelques jours, le parc helvète montrait Tanie, orpheline trouvée en Lettonie, manger une tartine de miel pour son goûter. Désormais Juraparc compte quatre ours en son sein. Les deux derniers arrivés ont rejoint Georges et Kuppa.
L’info suscite un véritable émoi. A Ouvans, près de Besançon, quatre poneys ont été retrouvés dans un état déplorable par des enquêteurs de la SPA, hier, dans une maison insalubre.Ces animaux sont ceux qui évoluaient dans le parc Micaud à Besançon. Selon la SPA, une des bêtes « gisait au sol », dans un état de décomposition avancée. L’intervention de la gendarmerie a permis d’approfondir les recherches. Trois crânes de poneys, un crâne de chien et des crânes de moutons ont été retrouvés également. Les animaux vivant, quatre chiens et quatre poneys, ont été confiés à une autre association. Ils devaient être vus par un vétérinaire.
L’association Humanimo demande à Micropolis de renoncer à la tenue du salon du chiot, qui doit avoir lieu ce samedi et ce dimanche au Palais des Congrès, et à tous les salons de ce type. Pour appuyer sa démarche et son souhait, le collectif prévoit de se rassembler ce samedi, à 14h, devant Micropolis. Par ailleurs, une pétition a été mise en ligne pour dénoncer cette situation. Elle a déjà obtenu près de 11.400 signatures : https://www.mesopinions.com/petition/animaux/salon-chiot-2024-micropolis-besancon/228233
L’organisation du salon du chiot ce week-end à Micropolis à Besançon suscite de nombreuses réactions. Questionnée sur le sujet par des militants de la cause animale, la Ville a déclaré sur ses réseaux sociaux qu’elle « n’est pas favorable à la tenue de ce type d’événement ». La cité précise que « lors du Conseil d’Administration de Micropolis, où il a été question de la programmation 2024 - et où 4 élus bisontins siégeaient - cet évènement ne figurait pas dans le programme ». La Ville de Besançon conseille de prendre attache auprès de la SPA pour adopter un animal.
Ce vendredi matin, Maybe, le colley au poil long, Alpine la poule hollandaise huppée, Pouki et Cybèle, les deux lapins béliers ou encore Chouquette le cochon d’Inde, rendaient visite aux enfants du service pédiatrique du CHU Minjoz de Besançon. L’objectif est de rendre les conditions de séjour hospitalier plus agréables pour les enfants, de leur permettre de changer d’univers et de s’évader du contexte de l’hospitalisation. « Tout est parti d'une collègue éducatrice qui avait eu cette idée de faire venir des animaux à l'hôpital. On lui a dit qu’elle était folle, que ça ne se ferait jamais. Et puis finalement, on a cru à ce projet, et on a fait beaucoup de recherches pour savoir si ça se faisait dans d'autres CHU. Avec beaucoup de travail, il a fini par aboutir au mois d'octobre 2023 » indique Caroline, éducatrice de jeunes enfants en chirurgie pédiatrique. Ce projet de médiation animale qui a donc été initié par les éducatrices de jeunes enfants du CHU et adopté par l’ensemble des équipes de pédiatrie, reçoit le soutien financier de l’association CéKeDuBonheur. Chaque vendredi matin, plusieurs sessions sont mises en place pour faire bénéficier le maximum d’enfants de ces ateliers. 157 ont déjà pu y participer. « Les bienfaits, on y croyait énormément. Et depuis que les ateliers sont en place, ça n'a fait que se confirmer. Quand les enfants viennent en atelier de médiation animale, ils sont apaisés, détendus, ça leur fait oublier qu'ils sont à l'hôpital, ainsi que les jours et semaines passées, qui parfois sont très durs » poursuit Caroline.
« C'était une très bonne séance. Les enfants étaient souriants et on a un petit qui était, je pense, vraiment pas dans son assiette en début de séance, et qui a terminé avec un grand sourire en s'occupant des animaux » Emilie Hienne, zoothérapeute à Anim’O-tive
L’animal joue un rôle de médiateur entre le patient et le zoothérapeute. Chez les enfants, il s’agit avant tout d’une aventure sensorielle empreinte de douceur et rythmée par des jeux pédagogiques avec les animaux. « C’est un moment qui sort de l'ordinaire, qui permet passer du bon temps. Quand on s'occupe l'esprit, on oublie un petit peu la douleur, et ça permet de diminuer les angoisses des soins qui seront à venir » explique Emilie Hienne, la zoothérapeute qui encadre ces ateliers. La zoothérapie requiert une formation précise tant pour le professionnel que pour l’animal. Les animaux présents au CHU sont entraînés et habitués depuis plusieurs années à ces ateliers dans divers établissements sanitaires et sociaux de la région ; ils ont un comportement adapté en présence d’enfants. « Oui les animaux ont été éduqués pour intervenir auprès d'un public fragilisé, donc ce sont des animaux qui ont un tempérament très calme. Concernant les enfants en pédiatrie, qui peuvent souffrir physiquement, on ne pourrait pas emmener des animaux qui sont un petit peu trop vifs, qui pourraient les bousculer. C'est important qu'ils soient vraiment habitués » confie Emilie Hienne.
Emilie Hienne, zoothérapeute à Anim’O-tive :
« Les chiennes doivent effectivement être à jour de tous leurs vaccins et tous les animaux ont des traitements antiparasitaires de manière très régulière » indique Emilie. Pour permettre la concrétisation de ce projet à l’hôpital, un protocole sanitaire a été mis en place et toute séance de médiation animale est tracée. Les ateliers sont accessibles à tous les enfants, sauf contre-indication médicale. Avant chaque séance, une vérification du bon état général de chaque animal est effectuée par Emilie, les animaux sont brossés avant chaque séance et lavés si nécessaire. Une attestation de bonne santé et de conformité à la pratique de la médiation animale délivrée par un vétérinaire a été fournie au CHU pour l’ensemble des animaux.
Caroline, éducatrice de jeunes enfants en chirurgie pédiatrique :