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Le conseil d’administration de l’opérateur France compétences a annoncé vouloir diminuer de 8% les niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage. Une décision qui aurait des conséquences importantes pour l’apprentissage dans le secteur de l’artisanat. Jean-François Longeot, sénateur du Doubs, a attiré l’attention de la ministre chargée de l’enseignement et de la formation professionnels. Selon lui, trois CFA situés en Bourgogne-Franche-Comté seraient menacés de fermer à court ou moyen termes des sections de formation.

Ce samedi, de 10h à 17h, les quatre campus de l’IMEA (Besançon, Pontarlier, Montbéliard et Vesoul) de la chambre de commerce Saône-Doubs ouvrent leur porte au public. Un temps précieux pour découvrir les formations et la pédagogie dispensées dans cette école consacrée aux métiers du commerce et de la vente.

Dans cette structure, qui forme de nombreux jeunes, on dispense des formations en alternance BAC+2 et BAC+3 reconnues par l’état. Les savoir-être et savoir-faire sont au cÅ“ur des connaissances et des apprentissages apportées par une équipe pédagogique, composée également d’intervenants professionnels extérieurs, mobilisée  autour de la transmission et du partage avec leurs étudiants. Une approche qui semble convenir à la nouvelle génération, consciente que cette  pratique « est la meilleure des écoles Â»  et « une insertion plus que certaine sur le marché de l’emploi Â». Comme le confirme Françoise Sanchez, directrice de l’école IMEA, le taux d’employabilité des jeunes à l’issue de leur cursus de formation est de 83%.

Remi et Charline

Agés de 19 ans et 20 ans, les deux étudiants sont respectivement en 2è et 1er années de formation. Rémi, une fois son diplôme en poche l’été prochain, devrait confirmer un BAC+3 dans le domaine du marketing sportif. Charline se laisse encore un peu de temps pour envisager la suite. Pour ces deux jeunes, la vente et le commerce sont leur quotidien. Rémunérés, ils alternent chaque semaine temps théorique et pratique. C’est d’ailleurs ce qu’ils sont venus chercher. Les études dans une salle de classe, sur une table, devant un ordinateur, ils n’en veulent plus. Comme beaucoup de jeunes adultes de leur âge, ils veulent être complément acteurs de leur formation. Faire, apprendre, se débrouiller, commencer à gagner sa vie, côtoyer et se former aux côtés de professionnels, c’est ce qui les a poussés à franchir le pas et les portes de l’IMEA de Pontarlier par exemple. Ils ne le regrettent pas et semblent s’épanouir dans cet univers qui permet de se construire et de grandir professionnellement et personnellement.

Le reportage de la rédaction  : Rémi, Charline et Françoise Sanchez

Gérard Larcher, le président du Sénat, est dans le Doubs ce lundi. Il répond à l’invitation des sénateurs doubistes Annick Jacquemet, Jacques Grosperrin et Jean-François Longeot. Alors que cet après-midi, le deuxième personnage de l’état est dans le Haut-Doubs, ce matin, il était dans le Grand Besançon.  Mr Larcher s’est rendu à la fromagerie de Fontain, avant de visiter l’école nationale d’industrie laitière de Mamirolle , où il a participé à une table ronde sur le thème de l’apprentissage.

LARCHER MAMIROLLE

Dans quelques temps, la commission    fera le bilan de la loi du 5 septembre 2018, portant sur l’apprentissage. Une réforme qui a boosté la formation professionnelle, mais qui reste sans doute encore imparfaite. C’est la raison pour laquelle le président du sénat a souhaité échanger avec les différents acteurs.

De nombreuses offres d’apprentissage non pourvus

Grâce à ce dispositif, et largement soutenu par les aides gouvernementales en pleine crise sanitaire, le nombre d’apprentis a progressé en France. Mais de nombreux secteurs ne parviennent toujours pas à recruter. Pour le seul établissement de Mamirolle, 200 offres de contrats d’apprentissage n’ont pas trouvé preneurs cette année. L’orientation des jeunes, la complexité administrative, mais aussi un public peu réceptif aux offres proposées, alors qu’à la clé des promesses d’embauche et d’insertion sont possibles,  sont à l’origine des difficultés que connaissent actuellement la société et le monde du travail.

GERARD LARCHER 3

Un vieux serpent de mer

Le problème de l’apprentissage ne date pas d’aujourd’hui. Pourtant, il est un excellent propulseur vers la professionnalisation et le marché du travail. La formation professionnelle facilite grandement l’accès à un métier. Les taux de réussite et d’insertion professionnels le prouvent aisément. Encore faut-il que des candidats répondent présents et s’engagent avec passion et détermination .

 

L'interview de la rédaction / Gérard Larcher

 

GERARD LARCHER

Ce mercredi, dans le cadre de son opération « La rentrée des solutions en Bourgogne Franche-Comté Â», la Mission Locale du bassin d’emploi de Besançon organise, ce mercredi 29 septembre, un salon de l’apprentissage et de l’emploi. Il se déroulera du 13h30 à 17h30 à l’espace Grammont, 20 rue Mégevand à Besançon.

L’objectif est de présenter aux 16-25 ans les formations en apprentissage et de les mettre en relation directement avec les employeurs présents ou des offres d’emploi. On notera la présence des CFA, des organismes de formation et des employeurs, recrutant dans différents secteurs d’activité. L’accès est libre mais sur présentation d’un passe sanitaire.