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Lorenzo et Loïc, deux élèves en terminale en Bac pro commerce au lycée Xavier Marmier à Pontarlier ont remporté le concours « Mon chef d’œuvre en 3 minutes chrono ! Â». Les lycéens devaient réaliser un exposé pour convaincre de leur projet auprès d’un jury composé de membres du monde éducatif et de professionnels. Avec la création de leur boutique éphémère « Green Market Â», une ressourcerie donnant une seconde vie aux objets, les jeunes garçons ont su convaincre en remportant le premier prix.

 

Le succès de Green Market, une boutique éphémère de seconde main

Derrière ce projet, c’est toute une classe d’élèves du lycée pontissalien en bac pro métiers du commerce et de la vente qui a Å“uvré pendant deux ans. Sous la houlette de trois enseignants, les élèves ont été sensibilisés à l’écologie et la surconsommation, notamment en participant à une fresque du climat avec des intervenants, en visionnant le film « Animal Â» de Cyril Dion, ainsi que d’autres actions. C’est alors que l’idée d’une boutique éphémère a germé dans l’esprit des lycéens. « Au départ, l'idée était de traiter ces déchets qui sont partout, en se disant qu’au lieu de jeter les objets, on leur donne une seconde vie. On a donc créé une boutique ressourcerie pour réaliser ce projet Â» indique Christophe Mollet, professeur de français au sein de l’établissement, en charge du projet. Très vite, les idées fusent, les élèves se concertent, et la réflexion collective conduit à un logo et un nom : Green Market. Les élèves diffusent alors des annonces dans tout le lycée, au micro, mais également en publiant des affiches et en communiquant largement à propos de leur ressourcerie.

Green Market rencontre un franc succès. Bien plus que ce qu’espéraient initialement les élèves. « On n’aurait jamais imaginé autant d’effervescence ! Â» soulignent Lorenzo et Loïc. Les dons affluent, aussi bien de la part des lycéens que des professeurs, qui vident leurs placards et leurs greniers. Ce sont plus de 1000 objets qui sont collectés. La boutique éphémère bat son plein, et 400 pièces sont vendues à très bas prix, et 600 autres reversées à l’association Emmaüs.

 

Un premier prix obtenu

Une professeure de vente du lycée Xavier Marmier souffle alors aux élèves, l’idée de participer au concours académique « Mon chef-d’œuvre en 3 minutes chrono ! Â». Un véritable challenge pour les élèves et apprentis, volontaires et engagés. En trois minutes, ces derniers doivent réaliser un exposé clair et concis pour convaincre de leur projet. Ce concours offre l’occasion aux participants de développer leurs compétences orales et de se préparer à la présentation du chef-d’œuvre en fin d’année scolaire. Pour les élèves, ce concours est également l’opportunité d’exposer leur travail auprès d’un jury composé de membres du monde éducatif et de professionnels. Les membres du jury se basent sur différents critères afin d’évaluer les élèves : talent d’orateur et implication, présentation du chef d’œuvre, structuration de l’exposé et coup de cÅ“ur.

Lorenzo et Loïc sont érigés en porte-paroles et sont désignés pour représenter ce projet devant l’impressionnant jury, composé notamment de la rectrice de l’académie de Besançon et de la région académique, Nathalie Albert-Moretti. « On est assez à l'aise à l’oral, et on nous a vite proposé de participer à ce concours, ce qu’on a accepté Â» indique Loïc. « Et on a bien eu raison puisqu’on a gagné ! Â» se félicite Lorenzo. « On s'est quand même pas mal entraîné, avec l’apprentissage de notre texte, du diaporama, et puis on n'a pas perdu nos mots devant le jury, même s’il y avait pas mal de stress ! Â» ajoute le jeune homme. « Notre force était que nous avions un projet concret, solide, que l’on a présenté de façon clair et précise, sans note, c'est aussi ce qui a fait la différence je pense Â» complète Loïc.  

 

Une mise en situation qui complète une formation

« A Pontarlier, il y a plein de petites boutiques de vente de proximité et de contact, donc cette boutique éphémère qu'on a réalisée, c'était la même chose, on n’a pas été déboussolé finalement. Et puis, elle a aussi permis à des personnes de notre classe qui n’avaient par exemple jamais encaissé en stage de le faire. Il y a eu de l'apprentissage, et ça complète vraiment notre formation, ce n'est pas un chef d'Å“uvre choisi au hasard Â» explique Lorenzo. « 2 ans, ça paraît long, mais c’est court à la fois, le timing était juste pour monter une boutique comme celle-là. Cela étant, on a bien été encadré, on s’est bien organisé, et c’est une belle réussite Â» ajoute Loïc.

 

Lorenzo et Loïc :