Moins de 48 heures après leur installation, les banderoles dénonçant la fermeture de l’unité Étape au Centre Hospitalier de Novillars ont été retirées, suscitant l’indignation syndical. Ce dernier dénonce « une atteinte à la liberté d’expression », « alors qu’un médecin du service avait déjà vivement pris à partie l’équipe militante vendredi dernier ».
Alors que la suppression de 14 lits de psychiatrie inquiète les professionnels de santé, les syndicats rappellent que « la liberté d’expression syndicale est un droit » et annoncent « leur volonté de poursuivre leur mobilisation contre cette décision jugée préoccupante pour l’accès aux soins des patients les plus vulnérables ».

Après plusieurs semaines d’incertitudes, la direction du Centre Hospitalier de Novillars a confirmé la fermeture de l’unité d’hospitalisation Etape le 4 juillet prochain. Le syndicat SUD, qui avait alerté sur cette possibilité dès mars, dénonce « une gestion opaque et un mépris envers les agents et les patients ». Face à une situation qu’il juge « prévisible », SUD pointe également «les politiques de management « qui fragilisent les services publics ». Il réclame une enquête sur les risques psycho-sociaux au sein du Pôle C, dont dépend Etape, et s’inquiète « des conséquences pour les personnels et les patients, alors que les départs se multiplient ».
Dans un communiqué de presse, le syndicat Sud Santé Sociaux s’inquiète quant à une possible fermeture d’Etape, une unité d’hospitalisation au long cours du centre hospitalier de Novillars, près de Besançon. Si cette information se confirme, le syndicat évoque « le naufrage de la psychiatrie en France ». Il s’interroge sur les annonces gouvernementales, qui voulait faire de la santé mentale, « une grande cause nationale en 2025 ».