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Dans le cadre d’un appel à projets, lancé par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée, le projet de territoire, défini par Grand Besançon Métropole (GBM) a été retenu parmi les 21 sélectionnés. Porté par GBM et le Syndicat Intercommunal des Eaux du Val de l’Ognon, avec l’appui de la Chambre Interdépartementale d’Agriculture Doubs- Territoire-de-Belfort et de la Fédération Départementale des Chasseurs du Doubs, ce dispositif, appelé Paiements pour Services Environnementaux (PSE), vise à rémunérer les efforts des agriculteurs en faveur de l’environnement. Le montant de la contribution s’élève à 3,4 millions d’euros, dont 3,1 millions d’euros d’aides pour les agriculteurs.

Sur un vaste territoire, allant de Four à Clerval, en passant par Nancray et Valdahon, ce sont 27 exploitations agricoles qui sont engagées dans cette démarche. Ce qui représente une surface totale de plus de 4.000 hectares. Précisons que le périmètre des PSE a été défini à partir des ressources stratégiques en eau potable du Grand Besançon (captages de Saint-Vit, de Geneuille/ Vallée de l’Ognon, source d’Arcier et karst profond de la Vallée du Doubs), auxquels s’ajoutent les enjeux de biodiversité et de qualité des eaux superficielles identifiées sur ce territoire.

L'interview de la rédaction / Christophe Lime

 

PORT DOUVOT EAU PARTENAIRES

Thierry De Costerd ( Président du SIVO, le Syndicat des Eaux du Val Marnaysien) Stéphane Sauce ( élu à la Chambre d'Agriculture Doubs Territoire-de-Belfort) et François Rollin ( directeur de la délégation de l'Agence de l'Eau Rhône Méditérannée Corse)

Rémunérés à hauteur des services rendus

Lancé en 2020, ce dispositif est financé sur cinq ans. Concrètement, un système d’indicateurs, évaluant les performances environnementales d’une exploitation agricole a été mis en œuvre. La replantation de haies, la quantité d’azote émise, l’utilisation d’herbicide, la composition de la biodiversité ( abeilles, invertébrés, papillons, verres de terre, oiseaux) font partie des éléments évalués. Les premiers résultats ont été récoltés et sont prometteurs. Il a été constaté par exemple une réduction de 25% de la quantité d’azote. Près de 8 kilomètres de haies ont été plantées. L’objectif final est d’atteindre 20 kilomètres de haies et 220 arbres isolés. Désormais, les différents acteurs réfléchissent à la pérennisation des actions mises en œuvre et la capacité de les financer au-delà de 2025.

L'interview de de la rédaction / Stéphane Sauce

 

Les élections européennes se dérouleront le 9 juin prochain. Les électeurs seront appelés aux urnes pour renouveler les députés du Parlement européen. La France compte 81 députés. Parmi les francs-comtois, engagés dans une liste, il y a l’élu bisontin communiste Christophe Lime. Il apparaît à la 59è place sur les 81 que comptent la formation de la  tête de liste Léon Deffontaines, un très proche de Fabien Roussel.  Christophe Lime présente une liste « très ouverte Â», « composée de formations issues de la gauche Â». L’élu se félicite de la présence « d’un tiers de candidats issus du monde syndical et un autre tiers de la société civile Â».

Selon Christophe Lime, ce rendez-vous européen est « avec l’élection présidentielle, le scrutin le plus important Â». « Un grand nombre de nos textes, qui sont débattus à l’Assemblée Nationale ou au Sénat,  dépendent de directives européennes Â» analyse-t-il. Et de continuer : « Il faut savoir qu’à Bruxelles, il y a presque 15.000 lobbyings qui interviennent pour influencer les directives européennes. En leur sein, 50.000 personnes travaillent.  Si certains n’ont pas compris que cette élection européenne est importante, d’autres le savent bien Â».

L'interview de la rédaction

 

Une Europe protectrice des citoyens

Comme beaucoup, Christophe Lime s’attend à une forte abstention. C’est la raison pour laquelle, il entend, durant cette campagne, s’adresser à ses concitoyens et défendre l’idée « d’une Europe protectrice Â». « Notre liste veut porter cela : L’utilité de l’Europe pour protéger nos concitoyens Â» explique-t-il. Et de poursuivre : « elle porte aujourd’hui une image de contraintes. Pourtant, il y a un certain nombre de directives qui vont dans le bon sens Â». Néanmoins, Christophe Lime dénonce : « une mise en concurrence des nations Â». Alors qu’il souhaiterait voir naître « une plus grande coopération Â». Il aura l’occasion de le rappeler, mais sa liste défend l’idée « d’une Europe plus forte et plus affirmative contre des concurrences déloyales, dans les domaines sociaux et environnementaux Â». « Nous voulons  un renforcement de l’Europe actuelle pour davantage protéger nos concitoyens, pour qu’ils se sentent plus européens ». Et de conclure : « il y a des choses à faire au niveau de la nation et au niveau de l’Europe pour apporter un mieux vivre nécessaire Â».