La France Insoumise de Besançon se félicite de la décision prise par Grand Besançon Métropole d’annuler l’invitation faite à l’essayiste Raphaël Enthoven pour le festival Livres dans la Boucle. Le mouvement estime que les propos tenus par le philosophe à l’égard des journalistes gazaouis — qu’il a qualifiés de « tueurs » et de « preneurs d’otages avec une carte de presse » — relèvent d’une rhétorique dangereuse et stigmatisante.
Pour les militants bisontins, « ces déclarations s’inscrivent dans une logique de soutien à un gouvernement israélien accusé de crimes de guerre par la Cour pénale internationale ». Ils refusent que Besançon, ville aux traditions humanistes, serve de tribune à de tels discours.
La France Insoumise réaffirme « son engagement en faveur du respect du droit international, d’un cessez-le-feu immédiat, de la fin de l’occupation israélienne et de la reconnaissance d’un État palestinien libre et souverain ». Elle appelle « les habitants à rester mobilisés pour que Besançon demeure une terre de solidarité et de dignité ».
La LICRA Besançon Franche-Comté exprime son inquiétude face à la décision des organisateurs du festival Livres dans la Boucle de déprogrammer le philosophe Raphaël Enthoven, à la suite d’une prise de position sur Gaza publiée sur le réseau X le 15 août. La LICRA déplore « une instrumentalisation locale du conflit au Proche-Orient ».
L’association alerte « sur les risques de dérives communautaristes et antisémites, nourries par une condamnation unilatérale du gouvernement israélien, sans mention explicite du caractère terroriste du Hamas ». Elle rappelle que « des artistes aux propos controversés, comme le rappeur Médine, ont été accueillis sans réserve dans des structures municipales, malgré des paroles jugées violentes ou antisémites ».
La LICRA considère « problématique cette volonté de faire taire toute voix perçue comme favorable à Israël, et appelle à préserver la pluralité intellectuelle dans les événements culturels ». Elle estime que « l’éviction d’Enthoven envoie un signal préoccupant en matière de liberté d’expression et de cohésion républicaine ».
Ce samedi 6 septembre, à 17h, une manifestation de soutien au peuple palestinien se tiendra place d’Arçon à Pontarlier. À l’appel des insoumis·es du Haut-Doubs, le rassemblement vise à dénoncer le génocide en cours et la famine qui frappe Gaza. Des prises de parole sont prévues, suivies d’un défilé dans les rues de la ville. Les organisateurs appellent à une mobilisation large pour exprimer leur solidarité et exiger l’arrêt des violences.
Le groupe des élus communistes et républicains de Besançon, par la voix de son président Hasni Alem, a réagi fermement à la décision du tribunal administratif imposant le retrait du drapeau palestinien de l’esplanade des Droits humains.
Hissé « par devoir, non par provocation », ce drapeau symbolisait pour eux la solidarité envers un peuple victime d’« une violence inouïe » à Gaza et en Cisjordanie. La justice, en ordonnant son retrait au nom de la neutralité des services publics, aurait selon eux entériné un « double standard » qui affaiblit l’idéal républicain.
« Cette décision est une faute morale. Elle oppose la loi à l’humanisme », affirme Hasni Alem, regrettant que la compassion ne s’applique pas à toutes les tragédies. Les élus annoncent se conformer à la décision mais assurent qu’ils « ne se tairont pas face à l’injustice ».
Le juge des référés du tribunal administratif de Besançon a ordonné la suspension de l'installation du drapeau palestinien sur le parvis de la mairie, estimant qu’elle portait une atteinte grave au principe de neutralité des services publics. Le 23 juin 2025, la maire de Besançon avait fait hisser ce drapeau aux côtés des drapeaux français, européen et ukrainien sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Saisi par le préfet du Doubs après un refus de retrait, le juge a jugé que cette initiative manifestait une prise de position politique, contraire à la neutralité imposée aux bâtiments publics. Un jugement au fond viendra ultérieurement statuer sur la légalité définitive de cette décision.
a responsable insoumise Séverine Vézies monte au créneau après l’intervention du député Renaissance du Doubs Laurent Croizier auprès du préfet, visant à faire retirer le drapeau palestinien hissé devant la mairie de Besançon, aux côtés de celui de l’Ukraine. Une décision que Mme Véziès dénonce comme un « deux poids, deux mesures intolérable ». Elle appelle la maire et les habitants à ne pas céder à cette injonction et à maintenir une solidarité claire envers les peuples opprimés.
Les équipes locales du CCFD-Terre Solidaire de Valdahon, Orchamps-Vennes et Pierrefontaine-les-Varans invitent à un rassemblement pour la paix et la justice à Gaza, ce mercredi 25 juin, à 18h, sur le parvis de l’église de Valdahon. Ouvert aux croyants, comme aux non-croyants, ce moment de recueillement se veut « un signe d’union et de solidarité envers la population gazaouie, durement éprouvée ».
Hier, la maire de Besançon, Anne Vignot, a fait apposer le drapeau palestinien sur l’esplanade des Droits de l’Homme, devant l’Hôtel de Ville. En réaction, le préfet du Doubs, Rémi Bastille, a adressé un courrier à l’élue pour lui rappeler "le principe de neutralité des services publics, inscrit dans la Constitution et confirmé par la jurisprudence". Il demande à la municipalité "de se mettre en conformité dans les plus brefs délais, faute de quoi l’État pourrait engager une action en justice".
L’association Palestine Amitié et le collectif Palestine de Besançon, en partenariat avec Les 2 Scènes, présentent le documentaire Un Médecin pour la Paix, réalisé par Tal Barda, le mardi 17 juin à 19h au Petit Kursaal.
Sorti en France le 23 mai 2025, le film retrace le combat pacifiste d’un médecin obstétricien originaire de Gaza, dont les convictions ont perduré malgré la mort de trois de ses filles et de sa nièce, tuées par un double tir intentionnel issu d’un char israélien en 2009 Tarif unique : 3 €.
Les Insoumis.es du Haut Doubs organisent un rassemblement ce samedi 14 juin à 18h30, Place d’Arçon à Pontarlier. L'événement vise à dénoncer l’arrestation jugée illégale de 12 humanitaires et activistes pacifistes, dont quatre ressortissants français, parmi lesquels l’eurodéputée Rima Hassan. Les participants exprimeront également leur opposition aux événements en cours à Gaza et réclameront une paix durable. Les organisateurs invitent les citoyens à se mobiliser.