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Ce dimanche s’est tenu le 1er Tour de l’élection présidentielle. Comme en 2017, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont qualifiés pour le 2è tour de ce scrutin qui se déroulera le 24 avril prochain. En région Bourgogne Franche-Comté le taux de participation s’élève à 77%/ Marine Le Pen arrive en tête avec 27,3% des voix. Macron est deuxième avec 26,3% des suffrages. La troisième place revient à Jean-Luc Mélenchon (18,5%).

Les autres candidats

Éric Zemmour – Reconquête ! : 7,1 %

Valérie Pécresse – Les Républicains : 5,1%

Yannick Jadot – EELV : 4 %

Jean Lassalle – Résistons ! : 3,3%

Nicolas Dupont-Aignan – Debout La France : 2,5%

Fabien Roussel - Parti Communiste Français : 2,2%

Anne Hidalgo- Parti Socialiste : 1,7%

Philippe Poutou – Nouveau Parti Anticapitaliste : 0,8%

Nathalie Arthaud – Lutte Ouvrière : 0,7%

 

C’est parti. Le 1er tour de l’élection présidentielle se déroule ce dimanche. Les bureaux de vote ont ouvert à 8h et fermeront entre 18h et 20h en fonction des territoires. Douze candidats sont en lice.

Emmanuel Macron – LREM

Marine Le Pen - RN

Jean-Luc Mélenchon – L’Union Populaire

Éric Zemmour – Reconquête !

Valéry Pécresse – Les Républicains

Fabien Rouselle – Parti Communiste Français

Yannick Jadot – Europe Écologie Les Verts

Anne Hidalgo- Parti Socialiste

Jean Lassale – Résistons !

Philippe Poutou – Nouveau Parti Anticapitaliste

Nathalie Arthaud – Lutte Ouvrière

Nicolas Dupont-Aignan – Debout La France

La grande inconnue ?

La grande inconnue de ce scrutin est tout d’abord l'abstention. Beaucoup s’attendent à une abstention record. En 2021, lors du scrutin des régionales, 2/3 des Français n’étaient pas allés voter. De nombreux commentateurs craignent également que le record du 21 avril 2002 (28,4 %) soit également battu. Selon une enquête Ipsos-Sopra Steria réalisée du 4 au 6 avril, l'abstention pourrait se situer entre 26 et 30 %, avec un point moyen à 28 %.

L’hypothèse Mélenchon ?

Enfin, quels candidats seront présents au second tour ? Peut-on s’attendre à un match entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, comme les sondages l’ont indiqué ces derniers mois ? Jean-Luc Mélenchon sera-t-il parvenu à rassembler à gauche ? Le vote utile aura-t-il été entendu ? Difficile de se positionner précisément.

Quelles consignes de vote ?

A 20h, une première estimation sera connue. Tour à tour, les candidats prendront la parole sur les chaînes de télévision pour analyser les résultats et éventuellement faire connaître leur consigne de vote pour le second tour. La division est tellement grande à gauche et au sein de l’échiquier politique français qu’il est compliqué de formuler des hypothèses. Si le cas d’un duo Macron / Le Pen se confirmait, certains appelleront-ils à faire barrage à l’extrême droite ? Affaire à suivre.


100 élus de Bourgogne Franche-Comté appellent à voter pour Anne Hidalgo ce dimanche 10 avril. Une démarche en faveur « d’une gauche républicaine, sociale et écologique ». Parmi les signataires : Marie Guite Dufay (présidente du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté), Denis Arnoux (maire de Pont-de-Roide), Nicolas Bodin (vice-président de Grand Besançon Métropole), Patrick Ayache (maire de Pirey et vice-président de Grand Besançon Métropole), Abdel Ghezali (1er adjoint à la ville de Besançon) et Gérard Guinot ( conseiller municipal de Pontarlier), Eric Houlley (maire de Lure et vice-président du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté) et Raphaël Krucien ( conseiller départemental du Doubs).

A l'approche des élections présidentielles, les différents soutiens des candidats se mobilisent autour de leurs représentants. Comme c'est le cas de Jacques Vuillemin (79 ans), ancien 1er adjoint de Robert Schwint, ancien maire de Besançon, sénateur et député socialiste du Doubs, qui est aujourd'hui soutien de Jean-Luc Mélenchon.

Un engagement contre les inégalités sociales

Militant socialiste depuis près de 40 ans, c'est très jeune que Jacques Vuillemin s'est rangé derrière le parti socialiste. En effet, issu d'une famille modeste, cet homme convaincu et déterminé, « vieux con » se définit-il, a voulu s’engager pleinement pour combattre les inégalités sociales qui l'entouraient.

Déçu par le Parti Socialiste

Après avoir été longuement un soutien du parti socialiste, notamment celui de Robert Schwint, à la tête de la ville entre 1977 à 2001, Jacques Vuillemin s'est dit déçu de son parti de cœur. Déception qu’il explique par l’éloignement du parti avec les valeurs qui l’ont fait adhérer, il y a 40 ans. C'est donc cette amertume qui a poussé l'ancien premier adjoint de Robert Schwint à se rallier à la France Insoumise,  chez qui il a retrouvé le combat auquel il tenait.

Une crainte de l'avenir

Jacques Vuillemin déplore « une forme de déshumanisation sociale » que connaît la société actuellement. Selon lui, elle a été d'autant plus forte lors de la crise sanitaire, où, par exemple, « certaines personnes ne pouvaient pas assister ou voir un proche à l’hôpital »,  ce qui l'a profondément touché. L'ancien militant du parti socialiste se dit également « inquiet de la montée de certains partis d'extrême droite » renforçant encore plus sa volonté de s'engager, ne voulant pas assister en spectateur à celle-ci.

L'interviw de la rédaction / Jacques Vuillemin

 

Ce lundi, a débuté le 76è congrès nationale de la FNSEA. De nombreux agriculteurs venus de toute la France sont présents dans la cité comtoise. C’est dans un contexte très particulier, avec notamment la guerre en Ukraine, la hausse du coût des matières premières, des prix et un risque de pénurie alimentaire, que se déroule cet évènement.

Mercredi, six candidats, sur les douze qui participent à l’élection présidentielle, seront présents pour un grand oral qui leur permettra de répondre aux agriculteurs et d’exprimer leur vision et leur projet pour l’agriculture française et européenne. Fabien Rousselle, Eric Zemmour, Marine Le Pen, Valérie Pécresse, Emmanuel Macron et Jean Lassalle sont attendus.

Le formulaire de parrainages pour les candidats a été envoyé aux élus ayant la possibilité de parrainer un candidat à la présidentielle. Sont concernés les députés, sénateurs, les maires, les présidents de communautés urbaines, de communautés  d’agglomération, de communautés de communes ainsi que les conseillers départementaux et régionaux.

Du 27 au 30 janvier, à l’initiative de militants se déroulera la primaire populaire, qui désignera le candidat de la gauche qui participera à la présidentielle d’avril prochain. Sept candidats sont en lice, mais tous ne sont pas vraiment décidés à se plier  au  résultat de ce vote qui prendra la forme d’un « jugement majoritaire ». Actuellement, 250.000 personnes sont déjà inscrites. D’ici le 23 janvier, date de clôture des inscriptions, les organisateurs espèrent pouvoir rassembler 300.000 votants.

Sept candidats seront sur la ligne de départ : Christiane Taubira, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Charlotte Marchandise, Anna Agueb-Porterie et Pierre Larrouturou. Ces derniers se verront attribuer une appréciation (Très Bien, Bien, Assez Bien, Passable et insuffisant).  Celui ayant obtenu les meilleures et les moins mauvaises sera alors désigné vainqueur. Seul problème, pas sûr que les autres le suivent. Pour les organisateurs bisontins ou nationaux, cette primaire populaire a surtout valeur de test et de sondage pour apprécier celle ou celui qui arrivera en tête et peut être décider les autres  à se retirer.  Les organisateurs en sont convaincus : « les valeurs de gauche ne peuvent figurer au 2è tour et l’emporter que si leurs représentants ne partent pas divisés ».

Quatre jours de vote électronique

Les personnes qui souhaitent participer à ce vote ont jusqu’au 23 janvier pour s’inscrire sur https://primaire-populaire.com . Les citoyens, âgés de 16 ans et plus, partageant les valeurs de gauche sont invités à s’inscrire. Ils pourront ensuite participer à ce scrutin électronique qui se tiendra du 27 au 30 janvier.

L'interview de la rédaction :

Politique. Valérie Pécresse, candidate Les Républicains à l’élection présidentielle d’avril prochain, sera dans le Doubs jeudi . Elle passera  la matinée à Villers-le-Lac. Le programme prévoit également un meeting politique, à 18h, à Besançon, à Micropolis.

La tournée « Nos quartiers ont de la gueule » a été lancée vendredi dernier à Montreuil par le collectif « Pas sans nous ». Son objectif est d’aller à la rencontre des habitants des quartiers populaires jusqu’en mars pour recueillir leurs doléances avant l’élection présidentielle de 2022. Un manifeste établissant un compte-rendu de ce tour de France sera publié le 12 mars à Paris afin d’alerter les politiques et futurs candidats à la présidentielle.

 

Redonner la parole aux quartiers

 

Une petite dizaine de membres du collectif « Pas sans nous » étaient rassemblés ce mardi matin devant le centre Nelson Mandela, à Planoise. Leur objectif : interpeller les habitants de ce quartier afin qu’ils remplissent un questionnaire qui portera leur parole dans un manifeste remis aux politiques en mars prochain. Sous les yeux parfois suspicieux des passants, la bonne humeur et l’affabilité du collectif, ainsi qu’un café revigorant dans une matinée glaciale, réussissent à attirer quelques badauds. « Les gens sont très réceptifs, très honnêtement, mais avec beaucoup de méfiance. Ce qui est normal, il faut d’abord dire que nous ne sommes pas un parti politique, qu’on ne marche pas pour un candidat. Mais les gens ont des choses à dire. On ne leur donne pas suffisamment la parole, et c’est une opportunité qu’on leur donne » confie Sabrina Drljevic-Pierre, secrétaire au sein de l’association. « Ce sont des gens de tout âge, on a des enfants de 8 ans qui ont rempli le questionnaire, mais aussi des personnes jusqu’à 80 ans. Les gens sont intéressés. Même s’ils sont un peu désespérés et que derrière ils ne pensent pas que cela aboutira, ils voient ça comme une opportunité, et ils jouent le jeu » poursuit-elle.

 

« On en a marre qu’on parle à notre place »

 

Besançon est une des 40 étapes de ce tour de France, qui a commencé le 29 octobre à Montreuil. Bien que la première étape se terminera le 6 décembre, il y aura tout de même une date en au cours de ce mois, et ensuite la tournée reprendra sur tous les week-ends de janvier jusqu’à mars. De nombreuses personnes sont représentées au sein de cette tournée « Nos quartiers ont de la gueule », dont un certain nombre d’associations de quartiers, mais aussi des collectifs, des habitants, tout comme des chercheurs. « L’idée est de rassembler le plus de monde possible pour parler des quartiers, parce qu’on en a marre qu’on parle à notre place. On est tout à fait en mesure de parler pour nous-même et de nous représenter. Notamment auprès des politiques et dans les médias. Ces quartiers sont délaissés d’une certaine façon, et en même temps on s’y intéresse beaucoup, mais peut-être pas la bonne façon. Parce que justement, on ne le fait pas avec les habitants. Et comme on a l’habitude de le dire, ce qui se fait sans nous se fait contre nous » souligne Sabrina Drljevic-Pierre.  

Alors qu’Eric Zemmour s’est exprimé ce matin à la radio sur ses intentions présidentielles, la rédaction de Plein Air a contacté Julien Odoul, le chef de file du Rassemblement National en Bourgogne Franche-Comté. Il revient sur la campagne de Marine Le Pen et sur les derniers propos  d’Eric Zemmour.

Comment se porte le Rassemblement National à six mois de l’élection présidentielle ?

Le rassemblement national se porte bien. Nous sommes entrés en campagne pour soutenir notre candidate Marine Le Pen, qui a quitté provisoirement  la présidence  pour la laisser à Jordan Bardella. Et ce, afin de se présenter sans appareil politique devant les Français. Elle égraine ses propositions extrêmement concrètes, réalistes et efficaces, qui ont à cœur de défendre à la fois la sécurité des Français et le droit des Français à rester eux-mêmes, autrement dit de lutter contre l’immigration massive anarchique. Elle fait campagne également autour de deux propositions extrêmement concrètes : la nationalisation des sociétés d’autoroute pour rendre aux Français, ce patrimoine inestimable, qui a été spolié par la droite en 2006 - Elle veut faire baisser les prix des péages, qui se sont envolés – et la privatisation de  l’audiovisuel public afin de rendre aux Français du pouvoir d’achat, en faisant disparaître la redevance de 138 euros.

Ce matin sur Europe 1, Eric Zemmour a annoncé « si je n’y allais pas, je décevrais beaucoup de gens ». N’est-ce pas une mauvaise nouvelle pour le Rassemblement National ?

Chacun a le droit de se présenter devant le suffrage des Français. Le constat que fait Eric Zemmour, nous n’avons pas attendu pour le faire. Cela fait 40 ans que le Front National hier, le Rassemblement National aujourd’hui,  fait ce constat. Nous sommes à l’heure des solutions. Des solutions pragmatiques, des solutions réalistes et des solutions dans le rassemblement. Sur tous les sujets fondamentaux, Marine Le Pen apporte des solutions. Eric Zemmour est dans une posture de polémiste. Il évoque des sujets importants, mais il n’apporte pas de solution. La seule qui peut gagner, la seule qui peut se qualifier au second tour de l’élection présidentielle, qui peut battre Emmanuel Macron et donc, à la fin, changer la politique de notre pays et sauver notre peuple, c’est Marine Le Pen.

Il semblerait quand même que Marine Le Pen soit en difficulté dans les sondages. Sa campagne n’imprime pas.

Ce n’est pas exact. On observe dans les sondages qu’Eric Zemmour est toujours au même niveau, que Marine Le Pen se maintient. Dans toutes les études d’opinion depuis 2017, Marine Le Pen est qualifiée pour le second tour. C’est la seule candidate qui est la plus à même de rassembler une majorité de Français. L’objectif n’est pas de se faire plaisir dans les sondages, mais d’être en capacité de gagner cette élection présidentielle et de rassembler autour d’un projet une majorité de Français. Force et de constater que c’est Marine Le Pen qui a cette capacité-là. Tous les candidats, qui partagent des valeurs de patriotisme économique, la recherche de souveraineté, la nécessité de restaurer l’autorité de l’état, devraient rejoindre la seule candidate en capacité de faire gagner leurs idées et leurs valeurs, c’est-à-dire Marine Le Pen.

Vous nous le confirmez. Vous serez derrière Marine Le Pen pour la campagne de la présidentielle.

Je vous le confirme à 200%. Le Rassemblement National est uni, soudé et combattif autour de notre candidate. Nous avons la chance d’avoir un parti, d’avoir une ligne politique extrêmement claire, d’avoir un projet, d’avoir des idées et des militants, des élus et une candidate qui peut gagner. Tous les autres mouvements politiques n’ont pas cette chance-là. Nous sommes mobilisés en Bourgogne Franche-Comté pour aller sur le terrain pour communiquer, sensibiliser sur cet enjeu majeur, qu’est l’élection présidentielles, et diffuser les propositions. Marine Le Pen va proposer aux Français son référendum sur l’immigration,  qu’elle souhaite décliner lorsqu’elle sera élue présidente de la République. Tout cela, ce sont des mesures concrètes. Proposer à la nation, ce que l’on fera une fois que l’on sera aux responsabilités pour améliorer la situation, enrayer les problèmes, rendre du pouvoir d’achat aux Français et leur rendre de la sécurité.