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L’exposition « Made in Germany” est proposée jusqu’au 23 septembre au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie. Elle est dédiée aux peintures germaniques de la renaissance, issues des collections publiques françaises, datant de 1500 à 1550.

Le Musée du Temps de Besançon annonce la prolongation de l’exposition « LIP.ologie. Une histoire horlogère ». Elle est visible jusqu’au 29 septembre prochain. Une nouvelle programmation culturelle pour petits et grands sera également mise en place. Lors de la dernière journée, le 29 septembre, il sera proposé des visites théâtralisées, des visites guidées de l’exposition, des ateliers et des rencontres avec les commissaires de l’exposition.

A l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Musée départemental Gustave Courbet présente l’exposition « Colosses. Lutteurs, culturistes et costauds dans les arts ». Précisons que cette création a bénéficié du label « Exposition d’Intérêt National » et du label « Olympiade culturelle » du comité d’organisation de Paris 2024. Grâce à la présentation de plus de 200 œuvres et objets, composés de peintures, de sculptures, d’affiches, d’imprimés, d’un film, … répartis dans cinq salles, cette exposition évoque, à travers ces combattants, le culte du sport, du corps sportif, de l’image, des stéréotypes et  du développement de la culture physique et leur impact, physique et moral,  sur nos sociétés modernes.  Une vraie exposition de l’art et du visuel qui nous plonge dans cet univers, qui devient un véritable phénomène de société.

expo colosses 2

L’idéal sportif devient un idéal corporel et masculin. On suit avec grand intérêt le parcours de ces apollons, mis en lumière par le tableau « les lutteurs » de Gustave Courbet au 19è siècle. Ce voyage artistique nous emmène dans les méandres de la médiatisation et la spectacularisation du corps sportif, faisant évoluer le statut de ces personnes, les considérant comme des nouvelles vedettes populaires. Elles passeront ainsi de phénomène de foire au statut de canon physique et artistique.

L'interview de la rédaction / Benjamin Foudral, conservateur-directeur du musée et pôle Courbet.

Cet évènement a bénéficié de la participation exceptionnelle de l’Etablissement du Musée d’Orsay et du Musée national du sport de Nice qui a prêté plus de 50 pièces. Cette exposition est à découvrir du 1er juin au 13 octobre au musée départemental Gustave Courbet à Ornans.

A compter du 9 mars et jusqu’au 24 mars, le Centre de Ressources Iconographiques pour le cinéma des Amis du Musée de Pontarlier rend hommage à l’acteur français Jean-Paul Belmondo, qui nous a quittés en 2021.  A la Chapelle des Annonciades, les visiteurs pourront découvrir l’ensemble de sa filmographie en affiches. Pour inaugurer cette riche création, l’association a fait appel à Mathias Moncorgé, le fils de Jean Gabin, et le comédien Antoine Duléry. Avec Jean-Paul Belmondo, ce dernier  entretenait une belle amitié de plus de 25 ans. Les deux hommes ont notamment joué ensemble, en 1994, dans le film « Les Misérables » au château de Joux. Ils ont également été partenaires au théâtre.

« Jean-Paul Belmondo fait partie de notre vie » explique Fabrice Hérard, chargé de mission de l’association des Amis du Musée de Pontarlier. Et de poursuivre : « C’était important de lui rendre un hommage plus complet que ce que l’on avait fait quant il est disparu en 2021. Cette fois-ci, nous proposons une très grosse exposition avec 90 affiches, une centaine de photos et des objets » explique Fabrice Hérard.

« J’accours »

Il n’a pas fallu très longtemps pour convaincre Antoine Duléry pour parrainer cet évènement. « Dès que l’on rend hommage à mon ami Belmondo, j’accours, nous a-t-il dit » relate  le responsable pontissalien. « C’était quelqu’un que j’adorais, et grâce à Claude Lelouch, j’ai réussi à tourner avec lui au théâtre, au cinéma. Ensuite, on est devenus amis, ce qui m’a énormément touché parce que j’ai rencontré mon idole, qui était aussi sympathique dans la vie que dans ses films », explique Antoine Duléry.

Projection

En parallèle de cette exposition, l’organisateur a programmé une séance au cinéma l’Olympia à Pontarlier. Vendredi soir, à 21 heures, sera diffusé le film « le voleur » de Louis Malle, tourné en 1967, avec Jean-Paul Belmondo, Charles Denner, Marie Dubois, Julien Guiomar et Marlène Jobert dans les rôles principaux.

L'interview de la rédaction : Fabrice Hérard, chargé de mission de l’association des Amis du Musée de Pontarlier

La nouvelle exposition du musée du Temps retrace les 110 ans d'existence de Lip. Intitulée « LIP.ologie, une histoire horlogère », elle revient sur l'évolution de la marque, de l'Atelier Lipmann, créé en 1867 en centre-ville, à son développement en manufacture à la Mouillère dès 1902, puis à son implantation à Palente dans une usine de 24.000m2 ultramoderne à l'époque. L'exposition évoque également la lutte ouvrière, la fameuse « affaire Lip », survenue il y a tout juste 50 ans. Élaborée par les Archives départementales du Doubs, cette exposition présente la collection du musée du Temps, constituée au fil des années depuis 1970.

 

Cette exposition s’inscrit dans les célébrations du cinquantenaire de l’affaire Lip. Mais au-delà du conflit lui-même, l’exposition LIP.ologie s’interroge sur ce qui a fait de Lip un nom marquant et emblématique. Aujourd'hui encore, citée en France dans le top 5 des marques de montres, et 40 ans après sa fermeture, Lip voit sa mythologie exposée à Besançon. Des montres précises et accessibles à toutes et tous, une communication inventive, des innovations techniques et des usines ultra modernes, des dirigeants atypiques, sans oublier une identité forte partagée par ses salariés : tout ceci confère à la marque une place à part dans l’histoire de l’horlogerie française, et particulièrement dans le cœur des bisontins.

 

« On a souhaité élargir et expliquer en quoi Lip, une entreprise qui a vécu 110 ans, est une entreprise emblématique à bien plus d'un titre. Pas uniquement le conflit lui-même, mais également le côté visionnaire de ses dirigeants, la politique très innovante en matière de communication, la production avec des modèles iconiques que beaucoup de français ont eu, comme le T18 ou la Dauphine. C'est un large panorama qu'on donne à voir, pour comprendre aussi pourquoi cette affaire Lip a eu tant de retentissements » Laurence Reibel, conservateur en chef du musée du Temps.

 

 

Chacun est légitime à voir Lip de son point de vue. C’est également le parti pris de cette exposition. LIP.ologie est à l’image de la collection du musée du Temps : représentative mais non exhaustive. Elle se décline au fil de chapitres, détaillant l’histoire de l’entreprise. Cette exposition est une porte ouverte sur des recherches à poursuivre, une histoire à compléter, pour rendre compte de la vie de l’entreprise, de sa production et de ses ouvriers. « 10 millions de français avaient une Lip, c’est impressionnant. On espère apporter notre petite pierre à l'édifice, et surtout inciter les chercheurs, les universitaires, les étudiants à s'intéresser à cette histoire. Parce qu'on parle beaucoup du conflit, mais toute l’histoire de Lip, dans sa globalité, contribue énormément à la connaissance et à comprendre pourquoi ce conflit a été si emblématique » indique Laurence Reibel. « Nous avons réuni nos propres collections essentiellement, qui n'étaient pas exploitées, qu'on conservait depuis des années. Dès les années 70-80 le musée a collecté beaucoup d’œuvres, notamment dans l'usine qui était désertée, et donc nous avons énormément d'archives. On espère que le public sera présent, mais on n’en doute pas trop, parce que les bisontins sont très attachés à Lip. Mais on espère bien toucher au-delà des bisontins, parce que Lip, c'était la première entreprise horlogère française » poursuit Laurence Reibel.

 

Laurence Reibel, conservateur au Musée du Temps : 

 

Cette exposition, ouverte depuis le 18 novembre le restera jusqu’au 30 juin au Musée du Temps de Besançon. Plus d’informations sur : www.mdt.besancon.fr

 

Dans le cadre de l’année thématique « travail et luttes sociales », portée par la Ville de Besançon et son pôle culture, est présentée l’exposition « vies d’ouvrières », jusqu’au 29 octobre, sur le quai Vauban, au pied de la tour bastionnée des Cordeliers à Besançon. 22 photographies de Raphaël Helle rendent hommage aux ouvrières de l’industrie. Ces clichés nous emmènent chez PSA à Sochaux, à Saint-Claude, dans le Jura, chez MBF et dans l’industrie textile.

Entre le 1er juillet et le 6 août, la chapelle des annonciades de Pontarlier accueillera la 93ème édition de son salon. Au programme, exposition, peinture, sculpture et gravure. Cet évènement rendra hommage à un exposant disparu, Denis Raliot, un peintre Franc-comtois. Un concert de l’ensemble Ariolica aura lieu le jeudi 13 juillet à 18h. Plus d’une vingtaine d’artistes exposeront à cette occasion.

Ce projet, intitulé "Une classe, une oeuvre", est né d'un partenariat entre le Musée des Beaux-Arts de Besançon  et les élèves de 1ère spécialité Arts plastiques du lycée Xavier Marmier de Pontarlier. Il se décline en plusieurs étapes pédagogiques. Tout a commencé au Musée des Beaux Arts et d'Archéologie de Besançon, où les jeunes artistes ont découvert et analysé le chef d’œuvre d’Agnolo Bronzino, « La Déposition du Christ ». De retour dans le Huat-Doubs, en cours de culture artistique, une analyse plastique a été enseignée, afin qu'ils s'en saisissent et donnent naissance a une production personnelle.

A travers cette démarche, Nadi Tritarelli, l'enseignant à l'origine du projet, a ciblé plusieurs approches et contenus pédagogiques. Le premier objectif consiste à savoir se servir d'une œuvre historique pour réaliser une production artistique,  par un travail d’appropriation du thème et des codes plastiques. Le second vise à initier les élèves à un travail de collaboration par binôme, puis à l’ensemble du groupe au moment de l’exposition. Celle-ci se tient dans la Chapelle des Annonciades jusqu’à dimanche, et ajoute un troisième objectif : la prise en compte de l’espace d’exposition qui a nécessité une étude préalable du lieu. Enfin, la phase de médiation n'a pas été négligée. Elle a permis de cibler d'autres compétences  : le vernissage, la rencontre avec la presse et le public, la communication pédagogique, la rédaction de cartels et d’un catalogue. Pour continuer à mettre en valeur ce travail personnel et collectif, l'installation d'une borne digitale a été prévue  dans l’espace d’exposition de l’œuvre , au Musée des Beaux-Arts de Besançon. Elle diffusera, à qui veut les voir,  les reproductions des réalisations des élèves.

 

Nadi Tritarelli, professeur d’arts plastiques et organisateur de l’exposition : 

 

 

Pour compléter cette médiation, les élèves de la section « Accueil » du lycée professionnel Xavier Marmier ont été associés. Ils sont chargés de l’accueil du public pendant les dix jours d’ouverture. Leur mission consiste à accueillir les différents publics et à relayer des informations pour la bonne compréhension du dispositif de l’exposition et de ses enjeux. Ils participent à différentes opérations : organisation du vernissage, communication avec la presse et les groupes scolaires, diffusion sur les réseaux sociaux, réalisation de flyer, tenue du livre d’or.

 

Lison et Gamze, deux élèves de 1ère métiers de l’accueil : 

 

Des jeunes du lycées Xavier Marmier de Pontarlier organisent une exposition d’art à la Chapelle des Annonciades du 9 au 12 mai prochain.

Depuis quelques mois, deux filières de l’établissement pontissalien sont à l’initiative et à l’organisation d’une exposition d’art qui se déroulera à la Chapelle des Annonciades durant le mois de mai. Les lycéens exposeront de nombreuses créations en s’inspirant d’une œuvre du musée des Beaux-Arts de Besançon. Derrière les pinceaux, des élèves de la section art, ayant carte blanche, laissant libre cours à leur imagination pour réaliser la création qu’ils souhaitent, que ce soit une peinture ou une maquette. Et à la baguette, pour coordonner toute l'organisation de l'événement, des élèves du bac professionnel « Métiers de l'Accueil » du lycée Xavier Marmier. Une filière qui forme des chargés de l'accueil exerçant dans toutes les organisations susceptibles de recevoir des visiteurs, des clients, des usagers et du trafic téléphonique. Cette initiative rentre dans le cadre de leur chef-d'œuvre, qui concerne tous les élèves de CAP ou de baccalauréat professionnel, apprentis ou scolaires. Il s’agit d’une réalisation, collective ou individuelle, qui permet d'exprimer des talents en lien avec un futur métier, tout en montrant et valorisant des compétences.

 

 

Pour coordonner au mieux cet événement, les artistes du lycée Xavier Marmier ont requis l’aide de leurs homologues des métiers de l’accueil. Ces derniers ont pour objectif de gérer toute l’organisation de cette exposition, du planning, à l’affichage, en passant par la distribution de flyer ou encore le démarchage d’autres établissements. Effectivement, des écoles et collèges seront conviés à cet événement et pourront bénéficier de visites guidées. Le grand public sera aussi le bienvenu, et pourra aussi profiter des visites guidées ou se promener librement à travers cette exposition. L’entrée est gratuite, et cet événement artistique se déroulera du 9 au 12 mai, de 10h à 17h.

 

Inan et Maeva, lycéennes en Bac Pro « Métiers de l'Accueil » : 

Jusqu’au 7 avril, le CHU Minjoz à Besançon présente une exposition photographique consacrée à la pandémie de Covid-19. A travers une cinquantaine de clichés de Stéphane Bacrot et Séverin Rochet, tous deux professionnels du CHU de Besançon et photographes, et aussi d’agents, l’exposition « Regards sur le Covid » invite les professionnels, les patients et les visiteurs à découvrir ou redécouvrir cette période si particulière. Cette réalisation propose des moments de vie, de solidarité,  douloureux captés par l’objectif d’un appareil photo. Quand la vie professionnelle côtoie l’intime. C’est tout le contenu de cette exposition à voir dans le hall de l’hôpital.