L’Insee Bourgogne Franche-Comté vient de publier une nouvelle étude sur les familles recomposées dans la région. Il en ressort que 12 % des enfants mineurs vivent dans une famille recomposée. La majorité d’entre eux fait partie d’une famille d’au moins trois enfants. Avec des parents plus souvent peu diplômés et plus exposés au chômage, leurs conditions de vie sont plus fragiles qu’au sein des familles « traditionnelles ». « Ils résident plus souvent en maison et dans les zones rurales » selon cette même enquête. Selon cette étude, le territoire du Grand Besançon recense plus de 4.000 enfants vivant en familles recomposées. Ils sont 487 sur le territoire pontissalien, 548 dans le Val de Morteau, 88 sur le secteur de la communauté de communes des Rousses Haut-Jura, 386 sur le territoire Haut-Jura Saint-Claude et 582 sur le secteur Champagnole / Nozeroy.
Au premier trimestre 2024, l’emploi salarié demeure à un niveau élevé en Bourgogne Franche-Comté. Après deux trimestres de stabilité, les services marchands hors intérim repartent à la hausse. Les services non marchands gagnent encore des emplois. À l’inverse, les pertes importantes d’effectifs dans la construction et l’intérim continuent de peser sur l’emploi régional.
Selon des chiffres communiqués par l’Insee, l’emploi salarié ne progresse pas dans les départements du Doubs (0%) et du Jura (+0,1%).
Selon les derniers chiffres de l’Insee, l’emploi salarié reste stable dans la région au quatrième trimestre 2023. Dans la construction, le repli semble marquer une pause, tandis que l’immobilier poursuit sa baisse. Seuls les services marchands gagnent légèrement des emplois malgré des signes de ralentissement observés dans l’hébergement-restauration. Les pertes dans l’intérim pèsent toujours sur l’emploi. L’augmentation, sur cette même période, est de 0,3% dans le Doubs. L’emploi salarié stagne dans le Jura.
Le recensement de la population 2024, menée par l’Insee, attaque sa dernière ligne droite. 80 % des logements du Doubs et 83% dans le Jura ont déjà été enquêtés, à la date de mardi. Rappelons que cette campagne se poursuit jusqu’au samedi 17 février dans les communes de moins de 10.000 habitants concernées et jusqu’au samedi 24 février dans les communes de 10.000 habitants ou plus, sur un échantillon de logements.
Selon les chiffres de l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, l’emploi marque le pas mais reste à un niveau élevé. Dans la région, l’emploi salarié est relativement stable depuis un an. Au troisième trimestre 2023, le secteur public maintient ses effectifs alors que le secteur privé en perd. Malgré des embauches dans les transports et le commerce, les services marchands ne gagnent plus d’emplois. Les secteurs de la construction et de l’immobilier demeurent en difficulté.
Selon une dernière étude de l’INSEE, au troisième trimestre 2023, l’activité économique en Bourgogne-Franche-Comté comme en France tourne au ralenti. Ce trimestre est marqué par des tensions sur les cours du pétrole et une inflation toujours élevée. Dans ce contexte, le taux de chômage repart à la hausse dans la région (+6,5%). Les taux d’intérêt élevés et les faibles mises en chantier freinent l’emploi dans la construction et l’immobilier. Il est également constaté que l’emploi dans l’hébergement-restauration augmente faiblement. Les défaillances d’entreprises rattrapent presque leur niveau d’avant-crise et les créations atteignent à nouveau des niveaux records.
Cette situation reste néanmoins favorable à l’emploi frontalier. La Suisse attire toujours plus de travailleurs frontaliers. Près de 47.000 Bourguignons-Francs-Comtois occupent un emploi en Suisse. Ils sont près de 3.500 de plus sur un an.
Selon des chiffres de l’Insee, les prix à la consommation sont repartis à la hausse en décembre, avec une augmentation de 3,7% sur un an. En novembre, la hausse apparue avait été estimée à 3,5%. Selon cette même source, cette situation s’expliquerait « par l’accélération sur un an des prix de l’énergie et des services ».
Le taux de pauvreté progresse en France. L’Insee a déclaré ce mardi 14 novembre qu’il s'est établi à 14,5% de la population en 2021 en France. Une hausse de 0,9 point par rapport à l'année précédente, en raison notamment de la progression de l'inflation et de la non-reconduction des aides de solidarité exceptionnelles. Les femmes et les enfants sont les premières victimes selon le Secours catholique. En 2021, 9,1 millions de personnes disposaient de revenus mensuels inférieurs au seuil de pauvreté, fixé à 60% du revenu médian, soit 1 158 euros pour une personne seule.
Selon les chiffres provisoires de l’INSEE, l’emploi salarié privé est resté « quasi stable » au troisième trimestre de cette année. Il est évoqué la destruction de 17.700 postes, soit -0,1%. C’est le deuxième trimestre de quasi-stabilité ( +0,1% au trimestre précédent), après le constat d’une nette augmentation en 2021 et 2022.
Vendredi, l’Insee a revu à la hausse l’indice des prix à la consommation. Il s’établit à 4,9% sur un an en août, contre 4,8% lors de la première estimation. Le « net rebond » des prix de l’énergie est à l’origine de cette décision.